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Une nouvelle année s’écoule, et un nouveau 31 octobre est arrivé! C’est l’heure pour nous, allumés du BBQ, de vous fournir encore une fois votre dose de frissons pour la soirée la plus flippante de l’année: Halloween! On sait tous que vous aimez particulièrement vous faire peur ce jour-là, ne jouez pas les grands castards. On vous voit. ( ͡° ͜ʖ ͡°)

Comme l’année précédente, on s’est démenés, on a binge watché, on s’est fait flipper, on a joué, … pour vous dégoter des petites nouveautés à se mettre sous la dent. Mais je ne vais pas vous cacher que cette année, ça a été un peu décevant niveau flippette de l’extrême! Voici donc notre top halloween 2019 de jeux, séries et films à ne pas manquer !

J’ai joué, j’ai hurlé.

Je n’ai pas l’impression que de grosses licences horrifiques ont fait leur apparition cette année – mais comme j’ai été coupée des JV pendant deux mois, j’ai peut-être loupé quelque chose?

On n’est évidemment pas passé à côté de Man of Medan, nouveau bébé des développeurs d’Until Dawn. Mais même s’il était plutôt prometteur, j’ai cru comprendre qu’il n’était pas aussi bon que son grand-frère. Quoi qu’il en soit, Titiks s’est lancé dans ce premier épisode de l’anthologie horrifique « The Dark Pictures » et vous la conseille à travers son test. Il s’agit ici d’un nouveau point-&-click terrifiant où les choix auront des répercussions sur le reste de l’histoire. L’aventure, elle, est truffée de jumpscares en tout genre, alors que les protagonistes sont coincés sur un bateau datant de la Seconde Guerre Mondiale. Le lieu n’est évidemment pas sain du tout, et le but est de s’en sortir sans égratignure (ou au moins pas trop amoché).

En janvier par contre, on a eu droit à l’excellent remake de Resident Evil 2, que je place très très haut sur un piédestal: parfaitement refait de fond en comble, avec un Mr X et ses acolytes zombifiés plus agressifs que jamais, le stress est à son paroxysme. Les environnements retravaillés ainsi que les graphismes sublimés rendent l’expérience aussi dérangeante qu’effrayante; Capcom n’aura jamais frappé aussi fort qu’avec cette nouvelle réalisation.

Dans les bonnes nouveautés, on retrouve Layers of Fear 2, qui me terrorise tellement que je ne l’ai en fait toujours pas terminé. J’ai d’ailleurs tenté de le poursuivre dans notre série de Live Scream! mais je n’ai pas encore trouvé le courage de le continuer. Prenant place dans un paquebot de croisière, notre nouveau fou (je dirais même nouvelle folle) est un acteur en quête d’items pour la création de son personnage. A nouveau, les décors sont sens dessus, dessous; rien que le fait de tourner la caméra peut tout faire changer. La peur? Elle réside dans ces changements inattendus, les sons, mais surtout ici les jeux de lumière. Sans oublier celui qui nous chasse à travers le bateau, et qui ne semble pas en être fatigué…

Enfin, les studios Red Candle Games nous ont sorti leur deuxième jeu. Après Detention, les Taïwanais nous emmènent dans Devotion. Le but y est d’explorer des décors à l’atmosphère glauquissime à la recherche des secrets les plus enfouis de votre famille, et peut-être une vérité qu’il était préférable de ne pas connaître. La caméra en first person, l’ambiance rétro d’un Taïwan des années 80, et tous les effets mis à contribution de l’horreur seront plutôt efficaces et vous accompagneront pendant environ 2h30.

Netflix & Scream

A défaut d’avoir eu le temps de regarder beaucoup de films, j’ai utilisé la solution facile et j’ai surtout visité le catalogue horreur de Netflix. Une fois encore, le bilan est plutôt mitigé.

Dans la famille « proche de nos contrées », la série française Marianne m’a agréablement surprise et déçue en même temps. Marianne, c’est le nom d’une sorcière créée par la romancière à succès Emma Larsimon. Elle était auparavant torturée par d’horribles cauchemars, et son amie d’enfance Caroline viendra la prévenir que la réalité a largement dépassé la fiction: des événements paranormaux se déroulent dans son village natal, et Emma décidera d’aller y mener son enquête. Sur le fond, la série avait de quoi intéresser. Mais sur la forme, les réalisateurs ont fait un gloubiboulga des mécaniques horrifiques réputées dans le cinéma américain. Ils l’ont parfois utilisé à très bon escient, et d’autres fois ont voulu en faire trop d’un coup. Et malgré tout, le scénario reste incroyablement prévisible.

Mais Marianne a quand même un atout terrifiant, qui je l’avoue m’a fait passer une mauvaise nuit: l’actrice Mireille Herbstmeyer. Si elle n’a pas un César ou je ne sais quelle récompense d’ici le prochain festival de Cannes ou autre, il y a un fameux « stût » (c’est bien belge ça, dis!)

Octobre 2019 voit également débarquer une nouvelle série de Creepshow, qui à cette date en est à son 5ème épisode. Tiré de bandes-dessinées américaines contant des récits plus horribles les uns que les autres, chaque épisode est composé de deux histoires et remet au goût du jour le format anthologie. Chaque histoire est indépendante et respecte le côté coloré et kitch des films des années 80. Le premier récit est d’ailleurs une adaptation de la nouvelle « Matière Grise » de Stephen King, mais les autres sont également  de très bonne facture jusqu’ici et oscillent entre l’horreur et l’humour macabre, avec parfois un respect presque fanatique en matière d’effet spéciaux, où le maquillage parfois criard côtoie les effets numériques réalistes. On a rarement peur, mais on reste mal à l’aise et on rigole parfois devant ces épisodes. Parfait pour une soirée devant la télé !

Depuis avril, nos pouvons également nous délecter du remake de la série The Twilight Zone qui réinvente un peu le concept du basculement subi dans une autre dimension en remettant la plupart des intrigues au goût du jour. Un comique de Stand-Up qui réalise que ceux qu’il cite dans ses spectacles disparaissent de la réalité ? Un homme découvre un lecteur MP3 dans un avion qui décrit à l’avance les événements du vol ? Une femme essaye d’échapper à un policier raciste en rembobinant une vieille caméra VHS ? Pas spécialement effrayantes, ces histoires parviennent pourtant à nous mettre dans une ambiance irréelle l’espace de leur visionnage.

Autre proposition de la plateforme de streaming pour la vague halloweenesque, une adaptation de Dans les hautes herbes de Stephen King. On est loin des monstres, fantômes et autres créatures étranges, mais plutôt en proie à un dédale herbeux dont il est impossible de sortir. Depuis très longtemps. Au casting, on retrouve Patrick Wilson, indissociable de son rôle de Ed Warren dans les sagas Conjuring/Annabelle/Insidious et leurs dérivés. Comme toujours avec du Stephen King, il faut le temps avant que la pièce tombe, mais le moment que j’ai passé devant le film n’était pas trop mal!

Le film Eli, sorti en même temps, n’est pas trop décevant non plus. Mais je m’attendais quand même à mieux d’un film réalisé par celui derrière la terrifiante The Haunting of Hill House dont je parlais l’année dernière, ou Gerald’s Game/Jessie, une autre adaptation d’un Stephen King plutôt réussie. Même s’il suit une trame de film d’horreur classique (phénomènes, enquête, sauvetage du monde et tout le monde s’en fout), on est facilement convaincu par l’acteur principal, Charlie Shotwell, qui fournit une prestation pas trop mauvaise pour son jeune âge. On retrouvera aussi Sadie Sink qu’on reconnaît directement si on a regardé les dernières saisons de Stranger Things, et Lily Taylor qu’on connaît aussi pour d’autres rôles dans des films d’horreur comme La Nonne (très mauvais film au passage), Leatherface ou le premier Conjuring.

Pour terminer avec le catalogue Netflix, je me suis surprise à un peu apprécier L’irréel: incroyables témoignages (ou Haunted en VO). Le docu-fiction en est maintenant à sa deuxième saison et raconte des vraies (fausses) histoires paranormales vécues par des gens, révélant les faits à leurs proches pour la première fois après des années de terreur. Le tout est accompagné de reconstitutions scénarisées dont certaines sont plutôt pas mal (comme d’autres sont très mauvaises, il ne faut pas se le cacher). Mais le tout reste quand même intéressant, et c’est une bonne occasion de se raconter nos propres histoires-qui-font-peur autour de la télé, entre potes, non?

Et côté kids?

Alors. Pas plus tard que hier soir, je pensais regarder un gentil petit film d’épouvante à l’adresse d’un public plus jeune, comme un Chair de Poule ou autre. Et donc j’ai regardé le film Scary Stories (to tell in the dark) et jamais, ô grand jamais, je ne mettrais mes mômes devant ce film. Non pas parce qu’il est mauvais, loin de là; mais il nous fait le même coup en douce que Monster House en 2005 qui se revendiquait « film pour enfants » et qui en a traumatisé plus d’un. Scary Stories raconte l’histoire d’un groupe de gamins se retrouvant en possession du livre de Sarah Bellows, une jeune fille isolée du monde qui écrivait des histoires terrifiantes pour « passer le temps ». Jusqu’au jour où ces histoires finissent par prendre vie, et où toutes vos peurs les plus enfouies viendront vous chercher.

C’est vrai que, quand on lit que Guillermo Del Toro a participé à la production du film, on ne doit pas s’attendre à quelque chose de tout rose. Mais de là à dire que le film est réservé à un public plus jeune, j’y mets directement mon halte là. Les représentations des cauchemars des cinq protagonistes peuvent parfois être impressionnantes, voire très mauvaises pour les arachnophobes (oui oui, je parle de moi là). Si vous avez des ados qui ne sont pas trop impressionnables, le film pourrait convenir. Mais je le déconseille vraiment pour les plus petits.

Dans un registre plus léger, une tête bien connue de Netflix nous sort une petite série de pranks pour Halloween: Prank Encounters. Vous reconnaissez sa bouille, hein oui? Gaten Matarazzo, mieux connu pour le rôle de Dustin dans Stranger Things, s’occupe de terrifier en mode incognito des personnes lambdas avec des caméras cachées drôles, convaincantes, et sûrement très effrayantes pour ses victimes! Un peu plus drôle à regarder, complètement conseillé pour les enfants, et c’est toujours un bon petit moment à passer en famille devant la télé.

Côté jeux, on peut toujours conseiller MediEvil qui reste, malgré tous ses horriiiiibles bugs, un jeu fun à découvrir pour les enfants. Grâce à son Daniel Fortresque grotesque, mais atypique, et ses décors aussi glauques que colorés, les plus jeunes pourront vivre une aventure épique pour Halloween à travers Gallowmere. Mais comme on l’a dit dans notre test, le jeu pourrait être un peu difficile tant la bonne technique dans le gameplay fait défaut. Mais ça reste un pari à tenter!

Sur Switch et PS4 et pour peu que vous appréciez la lecture, on a noté ce mois-ci l sortie de Raging Loop, un Visual Novel en anglais développé par Kemco et édité par Pqube qui vous plonge dans une partie de Loups Garous de Thiercelieux, à ceci près que cela se passe dans une bourgade perdue du Japon en proie à un festival sanglant. En effet, chaque nuit, un ou des loup garous dissimulés parmi la population assassine un habitant du village, eux-même soumis aux règles du festival, les obligeant à se séparer durant la nuit, sous peine de quoi ils mourront également dans d’atroces souffrance. Chaque jour, les habitants doivent obligatoirement désigner l’un des leur à pendre en espérant en finir avec cette malédiction. Vous incarnez un protagoniste perdu dans ce village qui va enquêter sur ces meurtres, mais vous allez également mourir souvent, et repartir au tout début de l’aventure avec la mémoire des événements que vous avez vécu, débloquant de nouveaux chemins narratifs… Très prenant et bien raconté, Raging Loop est à vous conseiller si vous débutez en Visual Novel.

Enfin, aujourd’hui sort le tant attendu Luigi’s Mansion 3 sur Nintendo Switch. Et là je pense que petits et grands (si pas les plus grands, n’est-ce pas?) seront très heureux de découvrir les nouvelles chasses aux fantômes du meilleur peureux de tous les temps ♥

On n’a plus qu’à vous souhaiter un joyeux Halloween, et on espère que vous passerez quand même une bonne nuit!

Et vous, vous faites quoi pour Halloween?

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Queen Potato

Prof de français excentrique le jour, gameuse la nuit, Queen Potato soumet les jeux vidéo à sa botte pendant des live streams endiablés. Sauf les survival horror. Ceux-là sont encore des espèces qui lui donnent du fil à retordre.

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