Après le carton Spider-Man exclusif à la PS4 s’étant écoulé à quelques millions d’unités, Insomniac Games remet le couvert en proposant un stand alone consacré à l’autre homme araignée: Miles Morales.

Un titre développé de base pour la Playstation 5 tout en étant disponible sur sa grande sœur de PS4.

Heureusement, pour ce test, on a pu essayer les deux versions de Marvel’s Spider-Man – Miles Morales.


Marvel’s Spider-Man – Miles Morales


Supports : PS4, PS5

Genre : Action/aventure

Date de sortie : 19 novembre 2020

Editeur : Sony

Développeur : Insomniac Games

Multijoueurs : Non


Un jeu plaisant ressemblant assez fort à son grand frère tout en l’améliorant.


  • La modélisation de New York est vraiment réussie
  • Le mode photo sans perte de qualité d’image
  • Une maniabilité toujours précise et fluide
  • Reste toujours très agréable à jouer
  • L’entourage de Miles Morales donne de la fraicheur au titre
  • Réussite graphique
  • Des quêtes très ressemblantes au premier Spider-Man
  • Quelques difficultés sur les plus vieilles PS4
  • Assez court pour son ambition

Into the Spiderverse

Idéalement, il vaut mieux avoir terminé Marvel’s Spider-Man premier du nom sur PS4 avant de s’attaquer à cette suite directe. Néanmoins, si ce n’est pas le cas, les développeurs ont eu l’intelligence de nous offrir un bon petit récapitulatif avant de se lancer dans l’aventure.

Pour commencer l’aventure, j’avais lancé le titre sur ma bonne vieille Playstation 4 FAT de 2013 (oui oui, elle tourne toujours!) pour finir sur la très grande PS5 flambant neuve (toujours avec la version PS4).

Autant dire que le jeu tiens la route sur la quatrième console de Sony. On sent qu’elle tire dans ses derniers retranchements mais le jeu est plaisant et assez joli.

Néanmoins, par moment, on peut se prendre quelques chutes de framerate voire des mini-freeze avec l’apparition tardive de textures. Ce qui n’existe, évidemment, pas sur la PS5 (heureusement…). Attention, ça ne m’est arrivé que sur une session de jeu seulement et je le rappelle: la console a des kilomètres au conteur.

Pas trop d’inquiétude à avoir donc. Insomniac a bien peaufiné son bébé et ça se voit. On sent qu’ils sont de plus en plus à l’aise avec ce style de jeu (merci Ratchet & Clank et Sunset Overdrive!)

En partant sur cet opus, il vous faudra accepter qu’il soit pour ainsi dire identique à l’original. L’interface, le fonctionnement des missions et les points de repères sont dans la continuité.

L’ado-araignée

Nous revoilà donc dans New York City avec le jeune Miles Morales (vu récemment dans l’excellent film d’animation Spider-Man into the Spider-verse) ou Spider-Man 2.0 qui accompagnera notre bon vieux Peter Parker dans de nouvelles aventures… ou presque!

Oui parce que voilà, notre cher journaliste et homme-araignée originel s’en va pour l’Europe avec sa belle Mary Janes Watson. Miles va donc se retrouver seul « héro-noob » face à une nouvelle organisation… voire deux. Disons, qu’il se retrouve entre deux feux.

Nous voilà donc avec un bon prétexte pour reprendre à zéro avec la nouvelle « araignée sympa du quartier ». Comme dans le précédent opus, vous allez évoluer par niveau et ainsi débloquer techniques, pouvoirs, costumes et autres gadgets utiles à l’avancement.

Et sur PS5 ?

Jeu Cross-Génération que l’on attendait au tournant technique, Miles Morales peut oublier les petits tracas rencontrés sur PS4 avec la version Playstation 5. Malgré tout, rien n’est parfait dans le monde des consoles, puisqu’il faudra faire le choix entre le Ray-tracing et la fluidité débridée du jeu. Et autant vous dire, les deux valent le coup, donc il est compliqué de formuler une préférence.

Avec ses 60fps virevoltants, Miles Morales nous enivre tandis que l’on évolue entre les gratte-ciel ou pendant les combats blindés d’effets pyrotechniques. Et pour être totalement transparent, c’est sans doute le mode que je préfère, puisqu’au final, le mode « Résolution » n’apporte en vérité que du détail dans les décors et les reflets, aspect que l’on néglige un peu dans le feu de l’action. Certains passages profitent clairement de cet atout visuel, quand on prend la peine d’observer la ville, surtout la nuit, ou les décors intérieurs du jeu. On gagne le reflet de Spidey dans les vitres, les reflets d’écrans détaillés sur le sol ou les flaques d’eau… Quitte à faire un choix, autant réserver ce mode pour les moments d’exploration plus calmes ou les missions annexes avec moins d’action.

C’est également le moment de profiter des sensations prodiguées par les gâchettes adaptatives, qui nous font ressentir subtilement la tension dans les fils, tandis que l’on se balance au-dessus de la ville.

Enfin, il est difficile de ne pas mentionner la rapidité des temps de chargement, le SSD de la PS5 réalisant ici des prouesses. Et si vous étiez de ceux qui aimaient regarder les scénettes de Spidey dans le métro, et bien il faudra vous contenter de l’écran d’accueil du jeu, car les déplacements rapides portent maintenant vraiment leur nom ! Je pense que c’est un aspect tellement soulageant sur cette nouvelle machine qu’il va être difficile de ne pas vous en reparler à chaque fois : une fois en jeu, rien ne vient plus nous entraver, que cela soit la fréquence d’image ou les temps de chargement.

A vrai dire, si vous avez joué à ce premier titre, vous vous retrouverez en terrain connu. Autant dire que c’est la suite parfaite car peu de choses diffèrent au final. Les missions restent complètement dans la continuité donc le scénario ne risque pas de trop vous dépayser… ni vous surprendre d’ailleurs.

Je ne dis pas non plus que les développeurs n’ont pas fait d’effort car le jeu corrige tous les petits défauts du premier titre. Il faut quand même bien avouer qu’il est toujours plus agréable de voltiger d’immeuble en immeuble d’un bout à l’autre de la métropole.

En plein dans le Miles!

Je répète depuis le début que le titre est quasi l’identique du premier opus sur PS4, certes, mais il n’empêche qu’il nous transmet toujours ce petit quelque chose qui nous donne envie d’y jouer voire d’apprécier qu’il ressemble autant à son « ancêtre ».

De plus, le background du jeune Miles a ce petit coté rafraichissant. Oui, parce que les histoires de Peter Parker, on les connaît en long, large et en travers aussi depuis longtemps.

Qui plus est, ce « nouveau » Spidey développe d’autres facultés que le précédent comme un certain pouvoir électrique bien pratique pour briser la garde et faire voltiger certains ennemis plutôt coriaces.

Sans scénario surprenant, il y a tout de même quelques petites intrigues entre le jeune héros et certains membres de son entourage, de sa famille mais ça… je ne vous en spoilerai rien.

En parlant de Spider-verse, on pourrait bien kiffer un prochain jeu avec un graphisme cel-shading rappelant ainsi le film d’animation… (C’est une idée, comme ça!)

Marvel’s Spider-Man – Miles Morales

ManuSupra

L’avis de ManuSupra sur PS4
L’avis de Titiks sur PS5

En Bref

Sans révolutionner le genre, Miles Morales est une bonne suite du premier Spider-Man. Les amateurs de cet opus apprécieront donc ce stand alone qui fait un peu souffrir les PS4 Fat. Privilégiez donc une version PS5 si vous en avez la possibilité.

4
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ManuSupra

Passionné, collectionneur et historien vidéoludique trentenaire ayant grandit avec un enfant à queue de singe et un plombier moustachu s'empiffrant de champi. Chasseur de monstres à l'insectoglaive, archéologue gaming et adepte du "bas, diagonal, droit + poing". Sushivore et burgerovore professionnel!

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