Titre Monster Energy Supercross 3
Développeurs Milestone
Type Course
Support PS4, PC, Switch Xbox One, Stadia
Date de sortie 04 Février 2020
Bon, allez… Après un premier opus en 2018, un second en 2019… Voici, par surprise, un troisième épisode… Ok, donc, là, la licence Monster Energy Supercross devient un jeu annuel du coup.
Mais plusieurs questions se posent vu que ça reste un jeu de course dans des stades et ceux-ci ne diffèrent pas énormément d’une saison à l’autre. Malgré la belle évolution entre le premier et le second opus, voyons ce que le troisième de la série a à nous offrir pour se démarquer de ses prédécesseurs.
Parce que oui, être plus beau, plus maniable, c’est bien mais… ça ne fait pas tout si on reste trop en terrains connus.
Unleash the beast
Comme souvent dans ce genre de titre, on va vous demander de créer votre avatar. Et là, on ne peut qu’être ravi de savoir que ce dernier portera toujours son casque (sauf podium mais bon, fermons les yeux…) car il est clair que graphiquement, les visages ne sont pas très réussis… ni même nombreux (12 au total). Et même pas de femmes…
Bref, ce n’est pas ça qui va nous empêcher d’apprécier un jeu de motocross mais c’était à préciser tout de même. Leurs regards font même peur d’ailleurs…
Néanmoins, les pilotes officiels sont de la partie et modélisés plus ou moins comme il se doit.
Comme dans les précédents opus, on passera surtout du temps soit dans les stades (en même temps… le supercross…) en mode carrière soit en perfectionnant son pilotage dans le nouveau complexe.
Et parlons-en de cette toute nouvelle surface en mode « bac à sable ». C’est grand, très grand et vous pouvez en profiter comme vous voulez. Juste s’amuser en ressentant de bonnes sensations (car c’est tout de même le cas…) soit en profitant du mode photo pour prendre votre plus beau cliché après une pirouette ou encore améliorer votre pilotage.
Mais pas que, car celui-ci est également le lieu de nombreux défis à réaliser.
I’m friends with the monster
That’s under my bed
Car oui, en plus de peaufiner trajectoire et autres figures acrobatiques, les défis restent un bon entraînement mine de rien.
De plus, il vous sera également possible de débloquer du contenu en en réussissant certains. Ces défis sont disponibles à votre guise au complexe ou dans le menu principal si vous ne voulez pas passer par-là.
Chaque défi est répertorié en 10 niveaux avec des instructions bien précises pour le remporter.
Les gains sont, logiquement de l’équipement ou des livrées spéciales pour votre moto.
Pour le reste des modes, pas de miracle, on garde tout pareil: carrière, championnat, contre-la-montre… Rien d’inhabituel mise à part un mode coupe disponible…… en DLC.
La gamme plait?
Niveau gameplay, les sensations sont toujours aussi bonne et on sent encore que l’excellent MXGP 2019 est passé par là. Milestone gagne en expérience et ça se ressent.
Néanmoins, certaines collisions sont assez étranges sans être scandaleuses mais c’est un point à améliorer tout de même.
Le ressenti entre les variations de terrains et conditions climatiques sont impeccables et la pluie ainsi que les effets de lumières sont plutôt assez réussis.
J’en remet une couche, une fois de plus, concernant la vue « casque » qui reste la plus réussie des jeux du genre.
Graphiquement, le jeu est plutôt joli sans être extraordinaire mais c’est fin et plaisant vu qu’ils restent identiques au second opus.
Petite particularité de cet épisode, le départ est représenté par un fondu de l’image précisant approximativement à quel moment il faut réellement mettre les gaz. Ce qui était moins clair dans les anciens titres.
Conclusion
En gros et vulgairement, cet opus de Monster Energy Supercross est une belle amélioration du précédent qui l’était déjà du premier… C’est clair, non !?
Il ne révolutionnera pas le genre mais il reste agréable à piloter pour les amateurs du genre sous peu qu’ils acceptent de se coltiner des circuits dans des stades.
On aimera surtout le nouveau complexe qui nous permet d’améliorer son pilotage et de faire un peu ce qu’on veut en mode bac à sable.