C’était il y a maintenant un an que Milestone nous proposait un Monster Energy Supercross – The Official Videogame (test lisible dans nos pages) plutôt moyen, sans être mauvais, voire même prometteur pour la suite.

Pour cette année, les développeurs milanais ont-ils gommés les défauts de leur premier opus ou ont-ils continué sans apprendre de leurs erreurs? C’est ce que nous allons voir ensemble avec le test de Monster Energy Supercross 2 qui se montre après un Ride 3, de la même équipe, plutôt satisfaisant.

Tous chauds sur la ligne de départ pour effectuer le holeshot!

Holeshot!

La première chose qui frappe par rapport au premier opus c’est que nous ne roulons plus exclusivement de nuit. On peut voir le jour et même subir l’intervention de dame nature avec des variations climatiques ce qui rend le pilotage plus délicat même si les ornières ne nous handicaperont pas plus que ça… Petite attention pour un effet pluvieux plutôt réussi.

Cela-dit, le pilotage est plus « fin » sur ce second opus et malgré la légendaire rigidité des pilotes qu’accuse la grosse majorité des jeux du genre, la physique a tout de même légèrement évolué. Graphiquement, c’est aussi un peu plus joli que sur le précédent volet et la vue « casque » toujours aussi immersive et appréciable.

Néanmoins, les défauts du premier Monster Energy Supercross au niveau de l’I.A. et du framerate lorsqu’il y a de la foule à l’écran n’ont malheureusement pas totalement disparu, même si améliorés, tout comme la facilité de se retrouver dans le décor à chaque sortie de virage… il faudra vachement bien négocier tout ça.

Vous allez rencontrer vos fans mais aussi faire de la pub…

Car hier, c’est pas demain…

Dans le mode carrière, le principal, on n’enchaîne plus les courses comme dans le premier volet. Ici, il faudra organiser votre semaine en prenant compte de quelques paramètres: il faut contenter tout le monde tout en étant prêt pour la course à venir par la même occasion.

Jours de repos, entraînements, défis, rencontres avec les fans, les journalistes ou encore les contrats publicitaires, il faudra gérer tout ça comme un chef et trouver un bon équilibre durant la semaine planifiée.

En bref, même en solo, la durée de vie propose toujours plus de contenu que son prédécesseur sans révolutionner le genre pour autant mais que faire de plus au final?

Aussi, il n’est toujours pas possible de jouer en multi local, il faudra plutôt passer par le mode online qui reste, pour ainsi dire, le même que sur le premier jeu.

La satisfaction de passer la ligne d’arrivée en faisant le show.

Kawa, z’acquis!

Tout ce qui a fait le bonheur des gamers sur le premier opus reste néanmoins en place. L’éditeur de circuit est, également, toujours présent. Vous pourrez aussi profiter du compound qui vous permet de vous familiariser avec les véhicules et la plupart des revêtements de terrain dans une surface définie dont les zones restent à débloquer. On sent quand même des améliorations par-ci par-là ce qui rend l’opus un peu moins monotone disons.

Il reste à parler de la partie son qui n’évolue que trop peu sur celui-ci. C’est souvent les mêmes musiques énervantes qui reviennent et les bruitages des moteurs sont vraiment perfectibles et parfois assez désagréables à l’oreille. Cette partie est encore un des points à améliorer pour le prochain opus, si prochain il y a…

Ce genre de limitation de zone devrait être interdite en 2019…

Conclusion

Toujours pas parfait mais on sent que Ride 3 est passé par-là. Ça veut dire quoi? Tout simplement que Monster Energy Supercross 2 a pu profiter de l’expérience acquise par ce dernier pour effacer une bonne partie des défauts du premier opus même si ça reste sensiblement le même jeu.

Certes, il ne les gomme pas tous mais c’est déjà une belle évolution et on sent que Milestone n’est plus très loin de nous proposer la simulation de supercross idéale.

Qui sait, peut-être après le prochain MXGP Pro

Monster Energy Supercross 2

  • Développeurs Milestone
  • Type Course
  • Support Xbox ONE, PS4, Switch, PC
  • Sortie 08 Février 2019
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ManuSupra

Passionné, collectionneur et historien vidéoludique trentenaire ayant grandit avec un enfant à queue de singe et un plombier moustachu s'empiffrant de champi. Chasseur de monstres à l'insectoglaive, archéologue gaming et adepte du "bas, diagonal, droit + poing". Sushivore et burgerovore professionnel!

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