Après notre test de Beholder, c’est à son DLC Sommeil Béat que nous nous sommes intéressés. On se disait que le jeu original possédait quelques atouts qui avaient rendu son concept addictif et bien pensé, et on se réjouissait du DLC pour prolonger l’aventure. Mesdames et Messieurs, j’ai une mauvaise nouvelle…

Fais dodo, mauvais employé 

Sommeil Béat consiste en un prologue au jeu original Beholder. Vous incarnez le précédent gestionnaire d’immeuble engagé par le Ministère de l’Ordre, que l’on voit se faire arrêter par les autorités au début de votre première aventure en tant que délateur professionnel. C’est dans ce DLC que l’on comprend le pourquoi de votre arrestation.

Le but du jeu reste inchangé, mais vous recevez juste une missive qui vous souhaite un joyeux 85ème anniversaire ! Félicitations ! … Sauf que vous n’avez pas 85 ans. Cette carte vous convie à recevoir le Sommeil Béat, un nom de code bien employé pour parler de… l’euthanasie. En bref : « Merci monsieur pour vos bons et loyaux services, mais vous ne nous êtes plus d’aucune utilité. Nous allons vous supprimer. »

Votre temps est donc compté : vous savez que d’ici la fin du mois d’août, vous allez partir au Centre d’Euthanasie pour recevoir le sommeil éternel ; mais vous n’avez pas dit votre dernier mot : il y a bien l’une ou l’autre solution pour vous en sortir.

Test Beholder DLC Sommeil Béat PC
« Joyeux anniversaire: vous allez mourir ! »

C’est à ce moment-là que le jeu met alors de côté la face « grosse balance » pour vous concentrer sur vos chances de survie. Vous hébergez bien évidemment des familles et recevez des missions du Gouvernement et devez continuer à fouiller les appartements de vos locataires pour les faire incriminer. Cela dit, le reste du temps vous sert à trouver comment faire entendre à vos employeurs qu’il y a erreur sur la personne, mais aucun indice ne permet réellement de savoir comment faire. De plus, le délai accordé pour trouver votre échappatoire est de plus de 300 heures (fictives évidemment), ce qui équivaut à plus de 300 minutes à chercher en vain.

Une solution évidente s’offrira à vous : payer 70.000$ pour votre survie. Problème : comment récolter une somme pareille quand, après avoir rempli toutes vos missions, vous n’avez quasiment plus aucun locataire et ne pouvez plus en héberger de nouveaux ? Vous aurez vite compris que vos chances sont maigres, et qu’il ne reste plus que deux choses à faire : attendre patiemment la fin de votre délai, ou téléphoner directement au Centre d’Euthanasie pour vous rendre.

Conclusion

C’était un DLC qui mettait l’eau à la bouche, dans le sens où l’on voulait en découvrir un peu plus sur cette dictature régnant sur ce pays imaginaire en 1984. Mieux encore: on allait comprendre un peu plus de choses sur le Gouvernement et ses nombreux Ministères. On découvre les nouveaux travers de ce système avec cette piqûre du Sommeil Béat… Et puis ça s’arrête là. La mission survie tire en longueur et les autres quêtes ponctuelles se résolvent assez facilement, et prennent donc moins de temps. 300 minutes de jeu « à tuer » pour essayer de trouver une solution pour rester en vie, c’est plutôt long. La mécanique n’ayant rien d’innovant par rapport au jeu de base, et finalement le DLC n’amenant pas d’éléments supplémentaires par rapport au contexte dans lequel on évolue, il s’agit plutôt là d’une activité plus ou moins divertissante lorsque l’on n’a rien d’autre à faire.

Oui, vous l’aurez compris, la déception est au rendez-vous…

Beholder DLC: Sommeil Béat

  • Développeurs Warm Lamp Games
  • Type point-&-click, stratégie
  • Support PS4, PC
  • Sortie 18 Mai 2017
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Queen Potato

Prof de français excentrique le jour, gameuse la nuit, Queen Potato soumet les jeux vidéo à sa botte pendant des live streams endiablés. Sauf les survival horror. Ceux-là sont encore des espèces qui lui donnent du fil à retordre.

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