Est-ce qu’on peut dire qu’un livre est une porte d’entrée vers d’autres mondes ? A une époque où les écrans ont remplacé la lecture chez les plus jeunes, avoir des enfants d’une petite dizaine d’années accros à la lecture est devenu assez rare. J’ai la chance ici d’avoir des filles de 7 et 10 ans constamment plongées dans toutes sortes de livres, et la plus grande s’est fait un plaisir de me donner son avis sur ce petit livre de Paul Ivoire et illustré par Anna Griot : L’arbre qui ne voulait pas perdre ses feuilles, chez Poulpe Fiction. Le roman d’une quarantaine de pages met en scène une petite fille nommé Capucine qui se retrouve happée dans un livre sur les animaux.
Elle est une “Ptikili”, une enfant humaine appelée dans le monde des livres pour résoudre un problème que ses habitants ne peuvent gérer eux-même. Dans le cas précis, il s’agit d’un arbre qui refuse de perdre ses feuilles alors que l’automne est déjà bien avancé. Et cela énerve énormément les Trolls, qui ne supportent pas que quelque chose ne soit pas comme il doit l’être.
Alors qu’ils sont près à déraciner l’arbre récalcitrant, les animaux invoquent Capucine en tant que “Ptikili” pour entrer en contact avec l’arbre et comprendre pourquoi il refuse de perdre ses feuilles.
Ce petit roman est joliment illustrées aux tons automnaux qui sont très adaptés pour cette rentrée : ce n’est pas parce que l’été est terminé que la magie s’efface, au contraire. Les nuits rallongent et les arbres changent de couleur !
Cette petite histoire écologique est encore plus intéressante à parcourir chez les enfants quand on sait qu’il s’agit aussi d’un processus d’écriture collaboratif, avec 8 classes de CE1 réparties dans toute la France, via des échanges vidéos ou par écrit.
En plus de se lire facilement, l’histoire est plutôt passionnante car Capucine va être au cœur du récit, ce qui donne l’impression aux lecteurs qu’un jour, si il se lancent dans la lecture, ça pourrait bien être leur tour !
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