Après un Tennis World Tour 2 plutôt mitigé, Nacon (anciennement Big Ben) revient en tant qu’éditeur avec un titre sur lequel on ne les attendait pas vraiment.

Ils décident de faire confiance à Teyon, un studio polonais. Ca ne vous dit rien? Et bien, on va dire qu’ils sont surtout « connus » pour Terminator Resistance ou Rambo: The Video Game entre autres titres dématérialisés sur pas mal de supports depuis l’époque WiiWare/DSiWare.

Bref, voilà, on ne s’attend pas à tomber à la renverse, surtout qu’on n’est pas vraiment sur le même style que les jeux précités, pour être vraiment honnête mais… MAIS! Oui, parce qu’il y a un « MAIS »!


Monster Truck Championship


Supports : Xbox ONE, PS4, PC

Genre : Sport mécanique

Date de sortie : 15 octobre 2020

Editeur : Nacon

Développeur : Teyon

Multijoueurs : Oui


Même si techniquement en deçà, on s’étonne à s’amuser avec ce titre plutôt fun.


  • Mais en fait, c’est fun!
  • La gestion de la carrière
  • Les nombreuses customisations
  • Gameplay varié
  • Techniquement dépassé
  • Framerate parfois à la ramasse lors de départs massifs
  • Pas de multi local

Donuuuuuuuuts!!!

Maaaaiiiiis voilà, Monster Truck Championship n’est peut-être pas celui que l’on croit quand on voit sa cover assez générique et sans licence Monster Jam qui reste la plus connue du grand public.

Et pourtant, je peux vous dire d’entrée qu’il m’a séduit réellement. Une véritable petite surprise! Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit: ce n’est pas qu’on a là un titre « triple A » de la qualité d’un Forza version monster truck, non. Mais (oui, il y a beaucoup de « mais » dans ce test) il possède des qualités et il est même assez prenant.

Tout d’abord, le titre possède pas mal de variété de gameplay. Les courses, le contre-la-montre, le drag race, le freestyle et la destruction et le tout réparti dans huit villes américaines: Kilgore, Las Vegas, Foxborough, Salt Lake City, Kansas City, Orlando et Charleston.

Si les courses et le contre-la-montre n’ont pas besoin d’être expliqués, je vais m’arrêter sur les autres modes. Tout d’abord le drag race qui se déroule l’un à coté de l’autre un peu comme les courses de dragsters justement. Deux parcours courts en effet miroir et le premier arrivé a gagné, forcément. La subtilité de ce genre de course se passe pendant le départ où il faudra gérer son accélérateur pour pouvoir décoller le bitume avec un régime moteur idéal. Le tout en pensant à relâcher le frein au bon moment pour éviter le faux départ.

Pour le freestyle, c’est le spectacle que vous allez offrir qui est important. A vous les donuts, les backflips et autre bicycles mais attention à la réception et surtout assurez les combos pour multiplier vos points.

Le plus amusant maintenant: destruction! Pas de quoi en raconter tout une histoire vu que le principe est de tout péter… Cabines de WC, voitures, caravanes, petites maisonnettes, bref… faut tout défoncer et avec la manière.

It’s a BACKFLIIIIIIP!!!

Maintenant, passons au mode principal: la carrière. Vous allez pouvoir participer à plusieurs événements payants répartis en trois championnats: ligue nationale, ligue professionnelle et ligue majeure. A vous, donc, de gagner un max de ces événements pour évoluer d’une division à l’autre.

Pour se faire, il va falloir gérer votre budget. Les événements sont payants mais, en toute logique, le but est de gagner le plus d’argent possible en remportant des sessions. Ce qui vous permettra soit d’améliorer et customiser votre bolide soit débloquer les prochaines courses.

Et c’est là la subtilité du titre. Il faudra faire attention de ne pas tout dépenser en « tuning » et en garder pour continuer le championnat. S’ajoute à ça une gestion de l’équipes et des sponsors qui vous offriront certains bonus mais qui sont également payants.

La customisation est plutôt complète. On peut régler et acheter tant de la performance (moteur, freins, transmission, pneus, suspension) tant du cosmétique comme la carrosserie, les jantes, les couleurs et designs d’à peu près tout ce qui est possible sur votre monster truck. Vraiment, plutôt bien fourni et de quoi construire un bolide original.

Gimme fuel, gimme fire!

Après, tout n’est pas rose non plus. On peut vite remarquer que le titre est techniquement dépassé. Sans être catastrophiques, les graphismes ne cassent pas trois pattes à un canard. Attention, ce n’est pas totalement dégueulasse non plus mais autant garder les yeux sur la piste et éviter les gradins cela dit.

L’autre soucis vient du framerate. Il n’est généralement pas gênant mais on ressent tout de même une belle chute de celui-ci lors des départs massifs en course. On voit que le jeu a du mal à gérer toutes les machines et leurs dégâts potentiels simultanément. Mais encore une fois, rien de très grave non plus.

Ce qui importe c’est que manette en mains, on s’éclate! Les monster trucks sont franchement très maniables et offrent même la subtilité d’utiliser leur essieu arrière (stick analogique droit) pour les virages serrés en course ou pour sortir un joli donut lors de freestyle.

Monster Truck Championship: Conclusion

J’ai passé un bon moment

Avec Monster Truck Championship on a enfin un jeu de cette discipline plaisant à jouer. Peu de contraintes mis à part qu’il reste techniquement en retard d’une génération mais qu’importe tant qu’on s’amuse… et c’est le cas ici!

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ManuSupra

Passionné, collectionneur et historien vidéoludique trentenaire ayant grandit avec un enfant à queue de singe et un plombier moustachu s'empiffrant de champi. Chasseur de monstres à l'insectoglaive, archéologue gaming et adepte du "bas, diagonal, droit + poing". Sushivore et burgerovore professionnel!

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