La série des Makaimura (titre de la licence principale au Japon) créé par Tokuro Fujiwara (Professor F) est souvent synonyme d’arrachage de cheveux au vu de leur difficulté légendaire.
Chez nous, on a connu Ghosts’n Goblins (titre occidental) surtout sur Arcade et NES dans les années 80. Bien sûr, le titre a été porté sur à peu près tous les supports comme sur les micro-ordinateurs de l’époque, entre autres.
Depuis, Ghosts’n Goblins s’est enrichit d’un bon nombre de suites comme Ghouls’n Ghosts, Super Ghouls’n Ghosts ou encore des spin-offs comme les Gargoyle’s Quest ou même, moins connus, les Maximo.
Bref, une ou plutôt des séries aussi longues peuvent bénéficier d’un hommage pour fêter leur 35e anniversaire et c’est Ghosts’n Goblins Resurrection!
Ghosts’n Goblins Resurrection
Supports : Switch
Genre : Action/aventure
Date de sortie : 25 février 2021
Editeur : Capcom
Développeur : Capcom
Multijoueurs : Oui
Avec Ressurection, Capcom offre un reboot de qualité à Ghosts’n Goblins.
- Plusieurs niveaux de difficultés
- La direction artistique colle parfaitement à l’ambiance
- Le slip à cœurs d’Arthur
- Les boss toujours plus impressionnants
- La réorchestration des thèmes
- Le challenge
- Un peu cher à l’achat: 30€
- C’est difficile… vraiment…
- Pas très long… même s’il faut encore y arriver…
Arthour! Couillère!
Nous voici de retour avec notre bon vieux Roi Arthur et son célèbre slip à petits cœurs. Je ne raconte pas de bêtises, pour ceux qui ne connaissent pas, chaque fois qu’il se fait blesser par un ennemi, le barbu perd de son armure et donc se retrouve finalement en slibard… avant de succomber sous forme d’ossements glauques. #TrueStory
Et cette dernière étape est pour le moins fréquente dans ce jeu: parce que vous allez souvent mourir… On peut donc classer Ghosts’n Goblins dans les die & retry. Il faut dire qu’il fut l’un des tous premiers du genre puisque le but premier d’un jeu arcade de ce type est de renflouer la borne de sousous. Et bien, lui, il en a vidé des porte-monnaies.
Concernant l’histoire prétexte du périple d’Arthur, il s’est tout simplement fait piquer sa princesse… (Tiens, ça me rappelle quelque chose…) alors qu’il est à deux doigts de pécho… Ben ouais, il est quand même assis dans l’herbe, en slip, à l’attendre. Tendancieux tout ça, n’est-il pas!? Et ce n’est d’autre que le seigneur-démon Firebrand qui s’en prend à la demoiselle pour en faire son épouse. Et accessoirement, le royaume est englouti par les ténèbres les plus obscures tout en drainant la vitalité de l’Arbre Mojo Souverain.
Il n’en faut pas plus pour que notre ami sorte son armure pour partir affronter monstres, fantômes et autres goules ayant pris d’assaut le royaume. Et on peut dire qu’il y en aura vraiment partout de ces bêtes-là. En effet, Resurrection n’échappe pas à la règle et prend des airs de shoot’em up tellement vos tirs devront être régulier vu l’affluence des ennemis à l’écran. De plus, il en vient de partout: gauche, droite mais aussi d’en haut… et d’en bas! L’ombre de la mort vous guette à chaque instant et à chaque endroit…
Elle est où la poulette?
C’est plus fort que moi… dès qu’on parle du Roi Arthur je fais des références à Kaamelott. Mais dans Ghosts’n Goblins Resurrection, on ne rigole pas autant quand dans la série d’Alexandre Astier. Comme dit plus haut dans le test, les ennemis sont coriaces et ne vous attendent pas comme dans un bon vieux Super Mario Bros., non, ils vont surtout vous foncer dessus pour vous abattre comme un poulet. Vous êtes leur seule et unique cible!
Heureusement, dans cette version reboot, il y a plusieurs niveaux de difficulté pour pouvoir plaire à tout le monde. Et même aux nombreux anciens joueurs frustrés de ne jamais avoir passé le premier niveau. Donc, vous avez le choix entre laquais (« facile »), écuyer (normal), chevalier (difficile) ou paladin (ouf gueudin!!!).
Pour être franc, même en mode laquais, vous allez morfler mais vous pourrez avancer vu que vos vies sont infinies (et certaines zones non accessibles). Mais ça ne dit pas que vous finirez le jeu comme ça, par dessus la jambe. Non, il faut de la dextérité pour certains passages plateforme plutôt… engagés.
Malgré tout, on prend vraiment plaisir à jouer avec notre bon Arthur. La maniabilité est tout aussi réactive et arcade qu’à l’époque. Rien à dire à ce niveau. Ce qui change vraiment, c’est l’aspect graphique, forcément. Ici, Capcom a fait un choix drastique avec une direction artistique des plus tranchantes mais qui colle parfaitement à l’ambiance du jeu.
La patience est un plat qui se mange sans sauce…
De plus, on nous offre même la possibilité de jouer en coopération… histoire de pleurer avec un ami. Ouep! Ce second joueur prend la forme d’un des trois fantômes au choix pour épauler le player 1.
Bien entendu, il faudra coordonner vos mouvements sur certains passages, donc, il va sans dire qu’au final il n’est pas plus facile de jouer avec un ami. Néanmoins, le fun s’en voit grandi!
Malgré une fidélité au jeu d’origine, la coop n’est pas le seul ajout. Les développeurs ont eu l’idée de proposer un arbre de compétences avec des améliorations ainsi que de nouvelles armes.
Enfin, dans ce beau cadre, on peut également souligner l’excellente réorchestration des thèmes originaux de Ghosts’n Goblins. Que demander de plus donc? Quelques petits niveaux en plus ma foi…
Ghosts’n Goblins Resurrection
En bref
Capcom a mis les petites plats dans les grands pour honorer sa licence culte. Un reboot qui s’affirme d’une direction artistique particulière mais séduisante tant elle colle parfaitement au titre. Ghosts’n Goblins Ressurection est une réussite… quoi qu’un peu cher pour un titre arcade.
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