S’il y a bien un phénomène auquel je n’ai pas pu accrocher, c’est bien Minecraft. Construire – certes des choses magnifiques – sans autre but a eu complètement raison de ma patience et de mon sacro-saint temps alloué au jeu.

Après le succès inattendu de Minecraft au Japon (qui a même relancé les ventes de Vita, c’est vous dire), Square-enix a eu la bonne idée de transposer l’idée de ce Builder dans une petite aventure propre à l’univers Dragon Quest.

Et ça risque de réconcilier les gens comme moi avec le concept.

Constructor

Car tout commence avec Neo (ou Nea – ou comme vous voulez en fait, vous personnalisez votre avatar) qui se réveille amnésique dans un monde en ruine. Après l’invasion du Dragon Lord il y a longtemps, l’humanité est en voie de disparition. Heureusement, vous êtes guidé par une voie mystérieuse qui vous apprend que vous êtes l’élu – celui qui a conservé la mémoire de la Construction. En effet, voilà bien longtemps que l’Homme a oublié ce qu’était que bâtir, créer et fabriquer, laissant le monde en proie aux monstres en tout genre.

Vous tombez très vite sur votre première ruine, un petit village vide, qui vous permettra de vous faire la main. La voix continuera de vous guider, mais vous vous ferez rapidement des amis, qui vous aideront aussi en vous confiant moults tâches visant à construire des maisons, les alimenter en feu, en mobilier, nourriture, en améliorant votre arme, vos vêtements, et à fortifier le tout, car le Dragon Lord ne voit pas d’un très bon oeil l’arrivée d’un être élu capable de bâtir et de créer… et même de l’apprendre aux autres humains !

Bref, un petit côté scénarisé qui est bénéfique au genre, dans un monde rappelant un peu Minecraft bien entendu, mais aussi 3D Dot Game Heroes, en ce sens que tout est composé de blocs très colorés que vous pourrez creuser, récupérer et  réassembler à loisir via une maniabilité à la manette très intuitive. N’oubliez pas non plus de vous nourrir et de fabriquer des pommades aptes à soigner vos blessures. Par contre, il n’y a aucun leveling, toute amélioration passant par le craft – et c’est tant mieux !

Je ne vais pas m’étaler longtemps sur cette preview, car tous les ingrédients des jeux du genre s’y retrouve, de Minecraft à Terraria, avec les mêmes principes de constructions et d’assemblage via un atelier, et avec quelques monstres à abattre (mais qui rapportent aussi des ingrédients). La version testée ici se trouvait sur PS4, et le tout était fluide, même si la nature même du concept force des environnements quelque peu vides et limités, néanmoins, on ressent bien la patte Dragon Quest dans la narration et la direction artistique. Bref, encore un titre à surveiller de près en ce dernier trimestre 2016 qui sera assez riche en nouvelles sorties. Il y a cependant fort à parier que ce DQ-B rencontre un certains succès chez nous, même chez les réfractaires au genre.

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Titiks

Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l'univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.

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