Dark Souls 2 (DLC 1 & 2) PC | Test

Dark Souls 2 (les deux premiers DLC)

• Développeurs : From Software
• Editeur : Namco Bandai
• Type : Souffrance
• Supports : PC, Xbox 360 et PS3
• Sortie : de l’été 2014 au 30 septembre 2014

Dans le même genre :

• Age of Conan
• Soul Sacrifice
• Dragon’s Dogma
• Dark Messiah of Might and Magic
• Enclave

Aujourd’hui débarque le troisième DLC de Dark Souls II. Il nous semblait donc utile de retourner sur les deux précédents DLC, dans l’ordre : Crown of the Sunken King et Crown of the Old Iron King, histoire de vous donner un avant goût de ce qui pourrait être l’une de vos meilleures quête vidéoludique. Une communauté de plus en plus forte pour un genre de jeu de plus en plus dur et passionnant. Comme si nous avions oublié que le jeu vidéo était une épreuve dans le jeu, avant d’être uniquement un plaisir. Bienvenue en enfer!

Flagellez-moi maîtresse !

Aujourd’hui, tout est calqué sur le plaisir immédiat et le rendu « casual » du jeu vidéo cassant les phases d’apprentissage au jeu. Au détriment d’une profondeur scénaristique et d’un gameplay lourd à assimiler, on se retrouve la plupart du temps avec les même touches, les même actions, les même QTE. En gros les même jeux, mais avec un look différent. Néanmoins, certains osent détourner les règles établies par l’industrie et osent même proposer des DLC à un genre que l’on croyait disparu. Dark Souls 2 dont vous pourrez retrouver le test ici, fait partie de ceux là.

Crown of the Sunken King: « Mais c’est où qui faut aller ? »

Tous les joueurs de Dark Souls vous le diront, l’histoire n’est pas le point capital du jeu. Les DLC ne vont pas réanimer ce gros manque d’écriture, car dans Dark Soul, c’est avant tout l’ambiance qui prime. Disponible depuis le 22 juillet dernier sur Steam, ce premier DLC propose aux joueurs de récupérer la coiffe de notre ami le Roi Vendrick.

Ce qui fait de Dark Souls un jeu UNIQUE, c’est que vous allez payer pour 30€ pour une série de  DLC qui apparaissent plus ou moins toutes les derniers semaines de chaque mois depuis juillet, et que l’on ne vous donne AUCUN indice sur l’accès au DLC à proprement parler. Une mise à jour s’installe automatiquement, on vous confie une nouvelle clef dans votre inventaire. Et ? Et bien, c’est tout.

Je crois que de mémoire de trentenaire joueur que je suis, je n’ai tout simplement jamais vu ça (le pire, c’est que les développeurs et le jeu ont développé tellement leur univers que cela n’étonne personne et que mes confrères n’en parlent même pas! Comme si c’était normal). A vous de vous refaire toutes les maps à la recherche de l’entrée d’un nouveau donjon, d’une nouvelle entrée… Représentée généralement par une sorte de fontaine entourée de colonnes. Dingue non comme mise en bouche? Tu es fan? Ben alors retape toi tout le jeu pour trouver mon DLC. Niark, niark, niarrrrkkkkkkk (échos).

Youpi je suis mort par un nouveau type de monstre!

Un DLC, c’est de nouveaux monstres, de nouveaux lieux à explorer, et dans ce cas pas moins de 6h de jeu en plus, et ce, en un seul épisode (et sans essayer de tout faire pour ma part).

Le level design de ces nouveaux endroits à découvrir est beaucoup plus tortueux que certaines zones du jeu. Ici, les salles s’interpénètrent les unes dans les autres, sur plusieurs niveaux, avec des systèmes d’ascenseurs aux mécanismes magiques, gardés par des monstres rapides et résistants. On dirait pas comme ça, mais c’est un régal pour tout joueur de DS !

Les loots sont nombreux, les nouveaux objets à collectionner (beaucoup d’anneaux) ou à forger également. Niveau nouvelles armes, j’ai été moins conquis, on se retrouve souvent avec des redites ou des choses sans intérêt pour son niveau. Là j’ai peut être été moins chanceux (surtout jouant un chevalier.).

Les feux de camps sont aussi beaucoup plus espacés dans ce DLC. Mettant le joueur encore plus en stress. A la sueur de vos mains sur la manettes de votre STEAM, attendez vous vraiment à transpirer, en prenant toutes les mesures nécessaire pour éviter la mort (bon ok, vous avez tous un anneau de vie, bande de petits fripons non?).

 Crown of the Old Iron King

Venir à bout d’un DLC de Dark Souls, c’est un peu comme terminer un dossier hyper compliqué donné par votre boss un vendredi soir à 16h alors que vous avez un rencart à 18h avec une fille (ou un mec; pardon mesdames) à l’autre bout de la ville. Vous allez vraiment galérer, mais quand vous l’aurez fait (et que vous aurez en plus enroulé l’être désiré), vous serez comme éclairés par dieu. Le pire c’est quand vous remettez ça un mois plus tard car il/elle est parti. Bienvenue dans l’épisode 2 des DLC de Dark SOULS 2.

On sort des grottes!

Si je devais reprocher une seule chose au dernier DLC, c’est de rarement sortir la tête des grottes sombres et terrifiantes du roi, sauf pour faire nos allers-retours habituels à Majula, le village du jeu (avec ce bon vieux forgeron qui en a marre de nous depuis 60h de jeu) . Du coup, lorsque l’on débute le deuxième DLC et qu’on voit enfin le soleil, ça fait quand même du bien !

C’est tout de même incroyable la force qu’ont les level designers et graphistes de ce jeu. Ils imprègnent leurs idées et leur atmosphère tellement puissamment et avec tant de détails (récurant pour la plupart pour encore plus être en logique avec ce monde), qu’on croirait ces lieux bien réels.

Ce DLC est assez original dans la manière de jouer. Chaque zone de monstres est contrôlée par une sorte d’esprit de feu, qui une fois transpercé par l’un des 8 piolets mis à votre disposition, ne permettent plus à ces derniers de pouvoir réapparaître, et/ou ils perdent leurs capacités spéciales qui les rendaient pratiquement invincibles. Fini le poison de l’épisode précédent, ici le feu et les malédictions vous rongeront jusqu’à l’os. 

Graphiquement aussi irréprochable que le jeu et le premier DLC, le level design de cet épisode semble encore plus soigné que celui de ses prédécesseurs. Les passages ingénieux, raccourcis intelligents et les nombreux secrets mettent encore une fois l’équipe de développement tout en haut du podium. Terminé lui aussi en 6h, cela nous fait déjà plus de 12h de jeu supplémentaires (selon votre niveau d’exigence bien évidement)

Ho Ho Ho! Géant VERT !

Géants… Oui, oui, les monstres de cet épisode le sont. Vous allez vraiment tout donner pour tenter de les mettre à terre ou alors rusher entre leurs jambes pour les éviter et aller droit au but. Les deux mi-boss avant le combat final vous donneront pas mal de fils à retordre, surtout pour le deuxième en ce qui me concerne. J’ai passé plus d’une heure à comprendre comment le battre, puis une autre heure à le battre. Éprouvant!

Les effets de lumières et les vues plongeantes dans les vallées imaginaires à 360 degrés sont bluffantes. On prend un vrai plaisir dans cet épisode à contempler les cieux dès qu’on a fini de raser une zone de sa lame.

Côté histoire enfin, c’est la même chose voire pire. On ne comprend plus rien au scénario tellement les textes sont aussi énigmatiques que les traces laissées par les joueurs au sol.

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

Si Dark Souls II est le jeu de l’année pour moi? L’avenir des 3 prochains mois me le dira. Ce qui est sûr c’est qu’il est le seul à m’avoir scotché plus de 60h sur Steam cette année. Ce trio de DLC s’annonce bien plus qu’un complément, mais une quête nécessaire à tout fan de la série. Beau, magique, tortueux et intelligent ; les DLC de Darks Souls II placent la barre très très haut. Certainement, la palme du meilleur level design, de l’ambiance unique et d’une bande son seulement cadencée par les battements de votre cœur. Chef d’oeuvre absolu de l’art vidéo ludique. Merci From Software.

Y’a bon!

• Plus de 6h de jeu pur par DLC
• Une aventure unique dans une ambiance inspirée
• De nouveaux défis, de nouveaux boss, de nouvelles armes… du nouveau !
• Beau, sublime, enchanteur
• On en veut toujours plus

Beuargh!

• Scénario totalement anecdotique
• Parfois trop facile avec des équipiers

La désinfo en +

Les croyances et légendes autours du Soleil ?

La présence bienfaitrice du Soleil a toujours rassuré les hommes. L’inquiétude de son éventuel non-retour a hanté durant des millénaires l’imaginaire collectif. Ainsi, le mot « éclipse » provient du grec « ekleipsis » qui signifie omission ou abandon.

Chez nous, au Moyen Age, éclipse rime avec apocalypse. Dans leurs descriptions effrayantes, les moines associent l’événement céleste à une descente aux enfers, dans les ténèbres. De tels réflexes n’appartiennent pas définitivement au passé lointain. En 1991, lors de l’éclipse totale du Soleil au Mexique, le gouvernement a appelé la population à se cloîtrer chez elle, devant son poste de télévision, pour suivre le spectacle en toute sécurité.

(sources astronomia)