Ça y est, après 9 ans d’existence au Japon, la série de jeux Dragon Ball Heroes arrive chez nous avec Super Dragon Ball Heroes – World Mission sur Nintendo Switch et PC via Steam. Pour ceux du fond, la licence est connue pour être un jeu de cartes arcade.

La particularité des DBH (c’est plus court…) c’est qu’on retrouve non seulement nos héros préférés (de Dragon Ball à Dragon Ball Super en passant par les Z et GT) mais également des dérivés, des personnages inédits, dont certains méchants, et des fusions complètement improbables. Bien entendu, les protagonistes apparus dans les films et OAV sont également de la partie.

Sealas est tellement classe… On dirait une fusion entre Cell et Hakumen (Blazblue).

Sealas se lasse…

Ce qu’il faut savoir c’est que SDBH est, à la base, un jeu d’arcade jouable en deck building avec des cartes à collectionner réelles avant d’être porté en digital sur les 3DS japonaises. Cette version Switch/PC est donc le portage de la dernière mise à jour en borne d’arcade.

Pour commencer, le jeu propose plusieurs modes comme le classique mode arcade, le jeu en réseau et d’autres comme la création de decks ou de cartes, la gestion des alliés, etc… Mais celui qui nous intéressera surtout reste le mode histoire qui nous présente un nouveau personnage créé par Toyotaro himself: Sealas.

Sealas est né d’un concept qui a été refusé pour le manga Dragon Ball Super. C’est un ancien membre de la Patrouille Galactique (oui, comme Jaco…) mais aussi le premier Policier du Temps, il est spécialisé dans le maniement du bō-jutsu. On n’en sait pas vraiment plus à son sujet mis à part qu’en faisant le mal, il pense servir la justice. Un peu comme Zamasu dans la série même s’il donne l’air d’être plus sensé…

Donc, vous l’aurez compris, le but du jeu est d’arrêter cet antagoniste en manipulant des cartes, et de l’empêcher de détruire le monde de Super Dragon Ball Heroes en interagissant avec celui-ci via un bracelet magique. Une fois dans ce monde, il vous suffit d’enchaîner les combats contre toutes sortes de guerriers connus et inédits en suivant les conseils du Great Saiyaman 3 (si si… ça existe) tout en déroulant sur une map à l’instar d’un Dokkan Battle.

Inspirées du jeu de cartes réel, celles du jeu sont très réussies et donnent l’envie d’être collectionnées…

Carteméhaméha!

Je l’ai toujours dit: « La technique c’est bien, mais ça ne fait pas un meilleur jeu! » et SDBHWM en est une preuve vivante. Dès qu’on lance le jeu, on remarque qu’on est, graphiquement, loin des standards du moment. Ici, on se situe entre de la PS2/début PS3 même si ça reste en HD donc valable, ça ne bave quand même pas comme jadis…

Néanmoins, quand on voit les cartes, celles-ci sont très stylées et super détaillées. Elles sont vraiment belles! D’ailleurs, vous pourrez en collectionner plus de 1000 et en créer facilement vous-même. Pour se faire, il faudra récolter des tickets soit de couleur bleue soit or pour les utiliser dans la machine à cartes. Et la réception de celles-ci est complètement aléatoire.

Bien entendu, ces cartes sont le cœur du gameplay. Vous devrez choisir et combiner les différentes classes (3 au total + les SP) pour créer une team équilibrée et ainsi venir à bout de vos adversaires. En plus de tout cela, des bonus pourront être utilisés pendant les manches de chaque combat ou comme les effets spéciaux de certaines cartes comme la fusion de deux d’entre elles ou encore les attaques spéciales.

Il va falloir bien gérer les attaques et la récupération de vos personnages lors de chaque manche.

C’est l’heure du-du-du-du-du duel!

Pour le plateau de jeu, rien de bien compliqué: Vous avez une zone d’attaque séparée en trois sous-zone ainsi qu’une zone de récupération. Les combats se déroulent par manche au tour-par-tour dans lesquels vous devrez placer et combiner les cartes entre elles pour pouvoir réaliser certains effets.

Chaque phase d’attaque ou défense fait place à du QTE qui reste le cœur du gameplay pour se donner l’avantage. Lorsque vous battez votre ennemi à ce jeu d’adresse en attaque, vous lui infligez plus de dégâts. Et à l’inverse, en défense, vous en subissez moins. Le tout en donnant la possibilité à votre carte de déclencher des attaques spéciales, voire d’autres mini-QTE pour pouvoir bénéficier de l’effet de la carte genre pour les fusions, kikohas, etc…

Vous l’aurez compris, il s’agit de s’y investir car nous sommes bel et bien devant un vrai jeu de cartes tactique et la moindre mauvaise décision risque d’être fatale.

Celui dont la jauge est au max aura l’avantage et…. WHAT? C’est quoi ce Cell???

Conclusion

Malgré des graphismes et une réalisation dépassés, Super Dragon Ball Heroes – World Mission est un jeu plutôt addictif clairement destiné aux fans de la licence. Il peut autant être apprécié par les joueurs habitués à ce style qu’aux néophytes.

L’envie de collectionner les cartes est plus forte que tout et vous poussera à jouer encore et encore pour gagner les plus rares et les plus jolies. On aurait juste aimé un peu plus de profondeur et de remodelage graphique pour son arrivée hors salle d’arcade.

Super Dragon Ball Heroes World Mission

  • Développeurs Dimps Corporation (Bandai Namco)
  • Type Jeu de cartes
  • Support Switch, PC
  • Sortie 4 avril 2019
Show Full Content

About Author View Posts

ManuSupra

Passionné, collectionneur et historien vidéoludique trentenaire ayant grandit avec un enfant à queue de singe et un plombier moustachu s'empiffrant de champi. Chasseur de monstres à l'insectoglaive, archéologue gaming et adepte du "bas, diagonal, droit + poing". Sushivore et burgerovore professionnel!

Previous Test : Snakebyte Games:Tower
Next Yo-kai Watch 4 dévoile sa cinématique d’intro japonaise
Close

NEXT STORY

Close

Test : Yakuza 6 The Song of Life – Les liens qui nous unissent

16/04/2018
Close