Une journée classique chez Jean-michel EA : 

  • Hey Jean-michel ! 
  • Oui Jean-michel ?
  • J’ai une super idée ! Et si on mélangeait le mode Rocket de Quake 3 Arena avec Super Smash Bros et qu’on y ajoutait des héros ?
  • Et tu appellerais ça Super Smash Quake Arena ?
  • Bah non … Rocket Arena …
  • Ah ok si tu préfères.

C’est un peu comme ça que je vois la genèse de Rocket Arena, car le dernier jeu EA Originals n’est ni plus ni moins que ce que Jean-michel vient de décrire. On prend les rocket jump de Quake, on ajoute des combats dans des arènes plus ou moins étriquées et on n’oublie pas les “ring out” de Smash Bros. 

Et vu que c’est à la mode on ajoute des héros.

Mais est-ce que ça suffit pour être amusant et surtout faire passer la pilule de 40€ (sauf sur pc où une version à 30€ existe aussi) ?


Rocket Arena


Supports : PC, PS4, XBOX

Genre : Brawler

Date de sortie : 14 juillet 2020

Editeur : EA

Développeur : Final Strike Games

Multijoueurs : Oui


Le souci vient surtout du fait que Final Strike Games a voulu trop en faire dans son contenu et s’est finalement perdu.


  • Le mode K.O
  • Les mouvements
  • La variété des héros
  • Le prix
  • Les modes brouillons
  • Le manque consistance de son concept

Salade de Rocket

Rocket Arena est donc un jeu de combat d’arènes qui se joue en deux équipes de 3. 

Chaque joueur choisit son héros (parmi 11) accompagné de 2 capacités propres et d’un pouvoir commun, l’esquive.

A travers 5 modes de jeux, dont le principal est le K.O, vous devrez majoritairement tenter de vous débarrasser de vos adversaires en les repoussant avec vos roquettes et pouvoirs (s’ils sont offensifs) jusqu’à faire grimper une jauge qui aura pour effet d’expulser l’adversaire hors du stage, de vous faire gagner des points et par conséquent vous approcher de la victoire.

De votre côté vous devrez aussi vous déplacer le plus rapidement possible pour éviter ces attaques et pour ce faire vous pourrez utiliser le “Rocket Jump” et l’Escalade roquette qui tout en sautant et tirant sur un mur vous permettra d’aller toujours plus haut, plus loin, plus vite, jusqu’au bout de l’extrême limite.

Petite subtilité, ces mouvements consomment des munitions et il ne faudra donc pas oublier de recharger en cours de chemin. 

Test Rocket Arena

Rocket à la mode

Je disais plus haut qu’il y avait 5 modes différents dans Rocket Arena.

K.O cité plus haut est donc le mode Deathmatch classique (et sans doute le plus intéressant).

On a aussi le Rocketball qui vous demandera d’attraper une balle et la projeter dans le but adverse. Un mode rigolo sur le papier qui malheureusement se verra souvent gâché par des cartes pas vraiment pensées pour lui (à une exception près). 

Pour vous donner un exemple, il arrive souvent que la carte soit trop petite et donc permette de marquer un but assez rapidement, ce qui rend le match au mieux ennuyant, au pire frustrant. On peut avoir l’effet tout à fait inverse, où la zone de but est bien éloignée de la zone d’apparition de la balle, mais dès lors que vous êtes expulsé de l’arène, le temps de réapparition et surtout la distance font qu’il est impossible de revenir dans l’action, ce qui en plus casse le rythme.

Constat qui revient dans tous les modes hormi le Deathmatch.

Ensuite on a le Mega Rocket qui s’apparente à un Roi de la colline. Une rocket apparaît sur la carte, vous devez protéger l’endroit pendant un temps donné et réussir ça 5 fois. Sachant que Rocket Arena joue sur le côté indispensable de la mobilité, ce mode est totalement à l’opposé de la philosophie du jeu. Ce qui donne un mode brouillon et peu fun.

Enfin, pour ce qui est des modes en PVP, il y a la Chasse au Trésor qui se déroule en deux parties. La première consiste à attraper un coffre et le garder jusqu’à la fin du timing qui mènera à la deuxième qui vous demande de récupérer un max de pièces d’or avant la fin d’un nouveau chrono.

Ce mode est aussi un peu chaotique et en dehors de la philosophie première du jeu mais qui en soi reste fun dans son ensemble.

Ce que l’on regrette par contre, c’est qu’en dehors du mode K.O, les autres ne sont disponibles pour le moment qu’en rotation dans une playlist prédéfinie. Ce qui donne au clic de recherche de match un aspect roulette russe désagréable qui finit souvent en “Oh non pas encore du Rocket Ball”.

Le dernier mode, Rocketbot Attack, est un mode PVE qui vous demandera de combattre des vagues de bots. Le non-intérêt est grand.

Test Rocket Arena

HERO…cket

Comment ça je commence déjà à manquer d’inspiration pour mes titres ?

Dans Rocket Arena il y a 11 héros, chacun disposant de ses coups, statistiques et arme propres.

On a des boules de neiges, des multiples rockets, des boulets et même des robots chatons. Chaque héro est vraiment différent et devra s’apprendre afin de mieux cerner celui qui convient mieux à votre genre de jeu. 

Classique, mais fonctionnel et vraiment varié. Ces personnages évolueront au fil des matchs, ce qui vous donnera petit à petit accès à des modificateurs que vous pourrez leur assigner (Plus rapide, moins de temps de recharge des coups spéciaux ou de l’esquive,…). 

Rase ta Rocket

Le constat premier de ce Rocket Arena pour ce qui est du gameplay, des héros et même de sa direction artistique est que le tout est plutôt cohérent et même fun. 

Le souci vient surtout du fait que Final Strike Games a voulu trop en faire dans son contenu et s’est finalement perdu.

Le vrai mode qui montre ce qu’est le jeu est le Deathmatch. Là, on utilise vraiment les déplacements verticaux, les jeux aériens, les combats à plus ou moins grandes distances et le côté grisant de poursuivre ou même utiliser les décors pour jouer à cache-cache avec vos adversaires.

Les autres vont vous imposer des combats rapprochés qui, on le sent très vite, n’ont jamais été pensé pour l’être et encore moins de façon lisible et non frustrante. La faute à plein d’éléments et à un équilibrage qui aurait peut-être mérité plus de tests ou encore à la vue à la troisième personne qui ne s’y prête absolument pas.

Test Rocket Arena

Rocket Arena : Conclusion

Ca fait cher le free-to-play

J’aurais adoré vous conseiller Rocket Arena, car il y a vraiment un gros potentiel de fun et une courbe de progression intéressante. 

Mais sortir 40€ pour un seul mode viable avec en plus un battle pass présent à l’heure où des free-to-play proposent aussi bien voir mieux, ça n’aide pas sa cause. 

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Parfois, un Pixel s'éteint et vogue vers d'autres horizons. Mais ce n'est pas parce qu'il ne fait plus partie de notre grand barbecue que ce qu'il a écrit disparaît !

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