Ca y est. Le Nemesis est de retour parmi nous, 21 ans plus tard, et il est plus en forme que jamais. Annoncé en décembre 2019 avec un trailer qui donnait un avant-goût plutôt convaincant, on a enfin pu se (re)mettre dans la peau de Jill Valentine pour une aventure presque inédite. Retour à Raccoon City pour nos plus beaux frissons dans Resident Evil 3 Remake !
Resident Evil 3 Remake
Supports : PS4, PC, Xbox One
Genre : Action, survival horror
Date de sortie : 3 avril 2020
Editeur : Capcom
Développeur : Capcom
Multijoueurs : non
Maîtrise totale du remake, l’adrénaline en plus!
- Une refonte graphique ultra-convaincante, pour des rendus plus vrais que nature
- Une VF de qualité
- Une intro en images réelles, pour les nostalgiques
- Des passages inédits
- Des clins d’oeil au RE2 qui expliquent bien des choses
- Une nouvelle chronologie des événements plus efficace que dans l’original
- Quelques chargements de texture un peu à la traîne (mais rares)
- Le côté action a pris le pas sur la peur
- Quelques phases plus longues que nécessaires
- Des manipulations d’esquive ou QTE un peu flous par moment
28 septembre 1998 – 20h07
Non content de nous amener un « simple remake » après le succès du précédent, Capcom a décidé de livrer une expérience presque inédite tout en restant fidèle à son Resident Evil 3. Ainsi, on commence l’histoire dans la peau d’une Jill en first person, en proie à des cauchemars plutôt glauques, avant de plonger dans les toutes nouvelles rues chaotiques de Raccoon City.
Une entrée en matière qui prouve la volonté du développeur de nous offrir une version améliorée de son jeu, qui avait déjà été un peu controversé lors de sa sortie originale – le jeu ayant pris un tournant plus action que survival horror.
Dans ce remake, porté d’une main de maître comme son prédécesseur, on aura donc droit à des séquences ajoutées ou en remplaçant d’anciennes, ainsi qu’à une nouvelle chronologie des événements – notamment avec la possibilité de jouer par deux fois Carlos (best boy 💕), notre binôme de l’UBCS.
Et la cerise sur le gâteau, ce sont tous les ponts faits avec le remake de Resident Evil 2, avec une visite de ce bon vieux commissariat plutôt croustillante !
Esthétique de haute voltige
A notre ère numérique, ce qui nous intéresse le plus est la façon dont une œuvre plus ancienne va être portée sur les nouvelles générations de consoles.
Il faut dire qu’avec un RE Engine qui se donne à fond, on ne pouvait pas en attendre moins de la part de Capcom. Les rendus sont terriblement convaincants, surtout quand il s’agit de donner une seconde vie à des créatures comme les deimos ou les hunters. Mais on remarquera surtout que l’accent a été mis sur Némésis, monstre emblématique de l’épisode, qui en impose tant par sa nouvelle plastique que par son côté collant.
Resident Evil 3 est à la base un spin-off plus qu’un jeu (appelons un chat un chat) qui se tournait plus vers l’action que l’horreur ; mais ce n’est pas pour autant que l’essence même de la saga a été mise de côté. Les ambiances des différents décors font très bien leur boulot et nous font balancer d’une humeur à l’autre. Les phases de rue avec Jill sont donc plus propices à l’adrénaline, dans des rues loin du labyrinthe original voire un peu trop délimitées pour nous indiquer le chemin ; tandis que le commissariat ou l’hôpital joueront sur des atmosphères plus sombres et terrifiantes. Mention spéciale également à la bande son (musiques comme bruitages) qui appuie plutôt bien sur nos cordes sensibles aux moments opportuns !
Mais il est aussi arrivé que certaines textures – mais attention, c’est très rare ! – prennent un peu leur temps à charger. On a pu remarquer par exemple que les « toiles de chair » des horribles deimos mettaient plusieurs secondes à apparaître dans toute leur fraîcheur (façon de parler). Un peu dommage, mais pas hyper récurrent non plus, donc on peut très facilement passer outre ce petit bug d’affichage.
La meilleure attaque, c’est l’esquive
On a déjà cité plus haut quelques créatures faisant partie du bestiaire de Resident Evil 3 Remake. On aura la grande joie de retrouver aussi les lickers qui nous collaient une frousse terrible dans le volet précédent. Les ennemis principaux seront encore et toujours les zombies, plus coriaces que jamais ; elle semble loin l’époque où un tir dans la tête suffisait à les clouer au sol. Non seulement ils ont besoin d’au moins dix impacts, mais ils ont cette fâcheuse tendance à retrouver du souffle alors qu’on pensait s’en être débarrassés. Enfin, le tyran Némésis est quasiment omniprésent et a le don d’atterrir sur notre route, nous obligeant à employer l’esquive pour nous frayer un passage.
Cette esquive sera notre meilleure alliée tant les vagues de zombies peuvent être denses ; et dans certaines phases du jeu, les munitions ou poudres permettant de s’en crafter se feront plus rares. Il vaut mieux donc apprendre à maîtriser cette parade, qui peut néanmoins parfois être plutôt foireuse. On peut vite se retrouver dans les bras d’un zombie plutôt que l’inverse (non non, ce n’est pas par expérience du tout que je dis ça).
Il y a quelques autres manipulations affichées à l’écran qui ne sont pas super claires au premier abord, et qui provoquent donc des morts accidentelles ou de gros bobos. Je prends comme exemple répétitif le fait d’appuyer sur X (sur PS4) pour échapper à un petit câlin zombifique. On a beau rester enfoncé, appuyer, bourriner super vite, on finit quand même par se faire mordre. Difficile de penser donc qu’il s’agit d’une manœuvre d’esquive, mais plutôt d’un QTE minimisant les dégâts. Mais sans certitude.
Pour ce qui est de Resident Evil 3 Remake, la satisfaction y est malgré ces quelques accidents de manipulation et le fait que l’action prend le pas sur l’horreur. Mais le jeu est tellement bien rythmé entre ses différentes phases (même si certaines sont un peu trop longues), qu’on ne voit pas le temps passer ; d’autant plus que le jeu a une durée de vie un peu courte comme tout RE qui se respecte, ce qui lui donne un côté plutôt frustrant au final.
Mais le jeu n’est pas arrivé seul le 3 avril, et c’est un projet multijoueur online qui pourrait peut-être vous satisfaire : Resident Evil : Resistance. Mais ça nous vous vous le détaillons dans un autre test !
Test Resident Evil 3 Remake : Conclusion
Deuxième remake réussi pour Capcom, avec ce Resident Evil 3 bien plus impressionnant que sa première version. Son nouveau look et sa nouvelle chronologie, ainsi que les nombreux clins d’œil au récent Resident Evil 2 sont des atouts qui lui vont bien, et ça, les développeurs l’ont bien compris.
On regrettera un peu les angoisses habituelles par moment, et la frustration des esquives ratées et de sa durée de vie. Mais l’aventure est tellement bien ressuscitée qu’on lui pardonne ses petits défauts !
Pour ma part, c’est un jeu feignant. Je m’explique comparé au 2 qui était une bouffé d’air, le 3 est juste un copier coller du 2. Aucune nouveauté mécanique, même sensation, Némesis est juste ringard pour ma part, il m’a paru oppressant mais ridicule. Niveau gameplay, toujours ce gameplay rigide et mal branlé notamment la visée, on a peut-être l’esquive mais voila on reste dans la même sauce que le 2. Niveau Bestiare, c’est aussi lamentable. Certe, on a de meilleure graphisme mais voila ça n’arrête là car au final c’est du vent. Le décor est indestructible est fixe , ça en devient ridicule quand tu lances des roquettes dedans ou des grenades. Pour moi, c’est juste histoire de se faire un max pognon avec peu de frais.