Quand on parle de simulation automobile, en particulier sur consoles, on se retrouve rapidement avec quelques noms de licences en tête comme Gran Turismo et Forza Motorsport pour ne citer que les canons du genre. Project CARS a déboulé en 2015 comme un chien dans un jeu de quilles en proposant une expérience de conduite exigeante et plus que bluffante sur PC et sur consoles. Est-ce que le second volet de cette série surpasse son aîné ? Réponse en fin de test.

Faites un tour à bord de la Audi R18.

Deviens une légende !

Tous les joueurs qui se sont frottés au premier opus de cette simulation motorisée ne seront pas dépaysés par la progression du Mode Carrière qui permet au pilote virtuel que nous incarnons de trouver sa voie parmi les différentes séries proposées. Si vous préférez commencer doucement pour apprendre les bases du pilotage, le karting est fait pour vous, si au contraire vous voulez relever un défi plus grand, les monoplaces ou encore les prototypes qui courent en WEC (World Endurance Championship) vous attendent sans sourciller. Il semblerait que les développeurs du titre voulaient ratisser large et cette formule déjà utilisée il y a deux ans fait toujours mouche. Du coup on se surprend à vouloir tenter le diable et choisissant un challenge relativement élevé dès le début de notre partie.

C’est le début d’une carrière prometteuse.

Une évolution naturelle.

Il est impossible de passer sous silence tous les progrès fait par Slightly Mad Studios sur cette licence. Amoureux des statistiques et de la course automobile, en voici quelques-unes pour vous. Le pilote qui sommeille en vous pourra désormais conduire 189 voitures, soit 113 de plus que dans le jeu de 2015. Le nombre de sites disponibles a pour sa part doublé tandis que le nombre de circuits accessibles passe de 110 à 146. Les modes de jeu sont également plus étoffés, tout en restant somme toute assez classiques. Autres caractéristiques pertinentes : le titre est offert en haute résolution sur toutes les plateformes, ce qui ne déplaira certainement pas ceux qui désirent observer de belles carrosseries dans des décors dynamiques.

Un écran de chargement qui joint l’utile à l’agréable.

Limer le bitume est indispensable si vous voulez piloter convenablement.

Si cet état de fait est un point noir du jeu pour les joueurs occasionnels, le niveau d’exigence demandé dans Project CARS 2 est assez élevé sans être aussi absurde que pour Arsetto Corsa par exemple. La moindre erreur de trajectoire vous fera aller dans le décor et le paramétrage de votre bolide est indispensable si vous voulez en tirer des performances acceptables. Il sera impossible de faire une bonne course ou un bon chrono en sortant des stands la fleur au fusil sans avoir passé un peu de temps dans les menus adéquats. Nous précisons également qu’il est parfois compliqué de chauffer les pneus, et il faudra au minimum deux tours de circuit pour parvenir à vos fins en forçant vos freinages et en prenant des précautions pour ne pas abîmer ce qui vous relie à l’asphalte.

«Kart» il faut bien commencer quelque part.

Graphiquement c’est du beau travail !

Project CARS 2 a le mérite de proposer une expérience agréable à l’oeil et sa fluidité est assez remarquable. Nous pourrions largement le conseiller aux possesseurs de la Playstation 4 pour pouvoir mettre la main sur une expérience complète et raffinée d’un jeu de course. Le seul défaut réel que nous avons pu relever lors de notre expérience sur ce titre est que même si les transferts de masse sont bien retranscrits, il subsiste toujours une petite sensation étrange selon laquelle le véhicule vole au-dessus de la route. C’est un détail subtil mais le lien entre le pneu et le goudron n’est pas totalement présent à la manière d’un Forza Motorsport et c’est vraiment dommage. Mais comme vous l’avez compris, c’est du pinaillage de notre part. Que voulez-vous, quand il s’agit de parler de course automobile, le mot excellence n’est jamais loin.

La glorieuse F40 fait une sortie sur le circuit de Monza.

Des modes de jeu traditionnels mais efficaces.

En dehors du mode Carrière, les différentes manières de s’amuser sont nombreuses. Que ce soit en Course Rapide, en Essais Privés, ou en Multijoueur en ligne, il est quasiment impossible de s’ennuyer une fois le jeu lancé. Nous vous conseillons d’ailleurs de multiplier les essais privés autant que possible pour vous familiariser avec les différents circuits et les conditions météo dynamiques qui, même si elles ne sont pas toujours réellement influentes en course, valent le détour surtout lorsque vous devez déjà faire face à des adversaires qui ne vont pas se laisser doubler gentiment.

Un bon pilote doit savoir comment régler sa voiture.

Conclusion

A l’heure où la course au réalisme est de plus en plus effrénée, Project CARS 2 est parvenu à confirmer son statut de référence en la matière, en particulier sur consoles  où les limitations techniques forçaient souvent les développeurs a revoir leurs ambitions à la baisse. Depuis 2 ans, on peut avoir la sensation que cette frontière s’est un peu estompée, même si elle existe toujours et qu’un PC offrira toujours une expérience plus immersive pour le pilote virtuel qui vous anime. Le soft présenté aujourd’hui est là pour prouver que l’on peut avoir le droit à une expérience exigeante sur console de salon et que finalement, tout le monde peut accéder à ce niveau de gameplay. C’est une réussite quasiment parfaite en somme. En attendant Forza Motorsport 7 le mois prochain…

Une vue casque qui vous donnera vraiment l’impression d’être un maître derrière le volant.

Project CARS 2

  • Développeurs Slightly Mad Studios
  • Type Course Automobile
  • Support PS4, XB1, PC
  • Sortie 22 Septembre 2017
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