Je garde plutôt de bons souvenir de One Piece Pirate Warriors premier du nom. C’était drôle, répétitif comme un Musou, mais amusant. 5 ans après le troisième épisode, One Piece Pirates Warriors 4 déboule mais ne chamboule pas.
One Piece Pirate Warriors 4
Supports : PC, PS4, Xbox One, Switch
Genre : Muso
Date de sortie : 27 mars 2020
Editeur : Bandai Namco
Développeur : Koei Tecmo
Multijoueurs : Oui
One Piece Pirate Warriors 4 saura faire illusion d’ici la sortie du prochain (?) épisode
- Généreux en contenu
- Framerate au taquet
- Un énrome Roster
- Les boss géants
- Le coop’ en ligne
- Pas très joli
- Le système de verrouillage des ennemis qui rend la caméra folle
- Au final, le même jeu qu’l y a 5 ans
Qu’on soit clair : il s’agit d’un Dynasty Warriors maquillé avec une Skin One Piece, comme on a pu en voir plusieurs ces dernières années (ce type d’adaptation ne manque pas : allant d’Arlsan à Berserk), où il ne faut que bastonner des tonnes d’ennemis en boucle en incarnant une brochette de combattant, brochettes qui compte tout de même 43 personnages ici, dont le Germa 66 et les 4 empereurs
Au niveau de l’histoire, je vais vous choquer mais j’ai abandonné la série il y a bien longtemps faute d’intérêt. Mais dans cet épisode, on débute à l’arc Alabasta pour poursuivre sur Water Seven / Enies Lobby, Marineford, Archipel des Sabaody / Dressrosa, Tougato et Pays des Wa, le tout décomposés en 35 chapitres. Exit donc les arc Skypiea et Thriller Bark.
Un contenu plutôt généreux, à l’image de la série. De mon côté, j’ai trouvé le traitement satisfaisant parsemé de cuts-scène claires qui ne m’ont jamais semblée édulcorées au point de me retrouver perdu. Alors bien entendu, les fans iront certainement dire que ce n’est pas complet, qu’il manque des personnages (comme l’escadron des Super Canards) ou des mentions importantes à l’histoire, mais en tant que profane, je me suis senti plutôt à mon aise, même si le scénario nous prend en cours de route. Les fans de One Piece pourront revivre des combats de boss dantesques, certains sont même des géants, ajoutant de la voltige aux affrontements pour varier un peu.
A côté de ça, techniquement, je n’ai pas vu spécialement de différence avec le dernier épisode, hormis des cut-scènes pendant les affrontement de boss – personnellement, j’aime bien, mais je comprends que cela vienne casser le rythme des combats. Si je n’ai pas été perdu, on reste quand même loin d’une mise en scène épique ou spectaculaire tout de même. Même constat pour les décors, vides et simplistes. Cela dit, dans ce genre de jeu, ce sont les performances qui importent : afficher des centaines et des centaines d’ennemis à l’écran couplés aux effets visuels tout en conservant de la fluidité demande des sacrifices sur l’aspect visuel. Et côté performance, rien n’est à déplorer, c’est le principal.
Et le plaisir est plutôt bien présent, surtout qu’on est maintenant capable de cibler les ennemis, ce qui évite de frapper dans les “masses” gênantes pour se concentrer sur les objectifs. Mais ça a un petit effet pervers puisque toute la gestion se fait au stick droit, qui sert également à changer de cible et à gérer la caméra. Une situation qui est concrètement assez problématique il faut l’avouer, mais qui a le mérite de nous faire cibler l’ennemi que l’on souhaite. La caméra a pour le coup tendance à voler dans tous les sens, et à régulièrement se coincer dans les décors.
A côté du scénario, le mode Libre permet de repartir dans les différents chapitres du mode histoire pour compléter des objectifs et farmer un peu et le mode Trésor comprend 3 niveaux de difficulté composés de divers objectifs divers, et permet surtout de jouer les personnages débloqués dans le mode histoire. Au-delà du plaisir que cela apporte, la principale utilité de ces modes est de remporter des éléments en plus destinés à améliorer les personnages.
Chaque personnage possède ses propres amélioration à débloquer avec de l’argent ou des éléments remportés en fin de combat. La quantité récoltée dépend de vos performances au cours des missions, des objectifs annexes, du temps de mission, des alliés secourus etc… Il faut donc parvenir à compléter les missions le plus rapidement et le plus efficacement possible. Ainsi, il sera possible d’améliorer un arbre de compétences commun à tout l’équipage ou un arbre pour chaque personnage. On y trouve les caractéristiques classiques, comme la santé, la défense, l’attaque mais aussi de nouvelles compétences. Un aspect “farming” finalement indispensable tant pour améliorer les personnages individuellement que pour faire face à la montée en difficulté du soft.
One Piece Pirate Warriors 4 : Conclusion
Au final, One Piece Pirate Warriors 4 est… un jeu One Piece. Il aurait pu sortir dans la foulée du troisième sans que cela choque tant peu d’aspects ont évolués. Reste que la technique et le framerate sont au taquet et que le jeu est fluide en toute circonstance, et c’est finalement ce qu’on demande à un jeu Omega Force. Plutôt généreux en contenu, que cela soit au niveau de la campagne ou des modes annexes, One Piece Pirate Warriors 4 reste un défouloir agréable qui saura faire illusion d’ici la sortie du prochain (?) épisode.
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