Meg’s Monster est un petit RPG au tour par tour narratif, léger en difficulté et très mignon dans lequel une petite fille apeurée se prend d’affection pour un monstre invincible. Il devra la protéger malgré lui car si elle pleure, c’est la fin du monde !


Meg’s Monster


Supports : PC XBox One, Switch

Genre : Aventure

Date de sortie : 2 mars 2023

Editeur : Odencat Inc.

Développeur :  Odencat Inc.

Multijoueurs : Non


Meg’s Monster est un de ces petit jeu dont on tombe rapidement amoureux


  • Mignon visuellement
  • Parfaitement rythmé sans temps mort
  • Le système de combat est ingénieux
  • On aurait aimé un peu plus long ?

Meg et ses monstres

Meg est une petite fille qui s’est perdue dans le monde souterrain peuplé de monstres. Des monstres qui n’ont pas tendance à apprécier les humains, sauf si ils peuvent les dévorer. Une brute connue sous le nom de Roy et son ami Golan tombent sur la petite Meg et découvrent rapidement que si elle se met à pleurer, cela pourrait signifier la fin du monde souterrain tel qu’ils le connaissent.

Bien que Meg’s Monster soit léger sur de nombreux aspects en terme de gameplay, il compense par une narration rythmée, intéressante et un capital sympathie à toute épreuve.

Accompagné de son ami Golan, le gros monstre Roy vit une vie tranquille dans sa grotte dépouillée façon Shrek, préférant un genre de mélasse à la chair humaine, jusqu’à ce qu’une petite gamine pleurnicharde cherche refuge dans ses bras. Comme l’espérance de vie moyenne des humains dans le monde souterrain est aussi courte que douloureuse, l’intérêt de Roy pour l’enfant est des plus limité. Mais son avis change quand il découvre que ses pleurs déclenchent une réaction extrême pouvant mener à l’éradication du monde souterrain. Golan – qui a l’air d’en savoir plus qu’il n’en dit – impose alors à son imposant ami de protéger Meg, car si elle pleure trop ou trop longtemps, c’est game over pour tout le monde..

Comme la majorité du jeu est constituée d’une histoire à vivre, il y a peu de place pour l’exploration ou les combats aléatoires. On se déplace de lieux en lieux, en cherchant un moyen de ramener Meg à la surface et à sa mère avant qu’elle ne pleure une fois de trop. Il s’agit bien plus d’un jeu d’aventure narratif avec des interludes constitués de combats au tour par tour, ce qui rend l’histoire encore plus importante. Et elle est franchement sympathique à suivre.

Le système de combat évite les rencontres aléatoires au profit de ce que nous pourrions appeler des combats de boss. Roy est littéralement invincible avec les 99999 points de vie, et la plupart des ennemis ne peuvent que l’égratigner. Mais le vrai danger est ailleurs. Quand il défend Meg contre les attaques, la petite souffre émotionnellement lorsqu’elle le voit prendre des coups. Si sa jauge émotionnelle se vide, symbole de sa détresse face à la douleur de Roy, elle se met à pleurer.

Une des occupation principale de Golan et Roy est de mettre la main sur des jouets à même de distraire Meg, comme une fusée en jouet, un ballon de foot ou des crayons. Ces jouets ne peuvent être utilisés qu’une seule fois par combat, et parviennent à calmer Meg en remplissant un peu sa jauge émotionnelle, voire offrent parfois des avantages supplémentaires en attaque ou en défense.

Roy lui-même gagne rapidement en capacités défensives et offensives au fur et à mesure. Il est capable de stocker de la force physique à chaque tour où il n’attaque pas directement, pour ensuite déclencher des attaques plus fortes. Ceci est particulièrement important dans les combats où Meg n’est pas présente, car ces monstres ennemis frappent fort, même pour Roy. Les combats comportent également des astuces liées à l’intrigue ou des mini-jeux. Aucune des batailles n’est insurmontable, même si certaines peuvent sembler sans issue, si tant est que le joueur utilise toutes les capacités de Roy.

Visuellement, Meg’s Monster fait penser à un titre GameBoy Advanced et se révèle vraiment plaisant. Les sprites des personnages sont expressifs, et les décors sont détaillés et colorés. C’est un jeu qui met son visuel au service de son histoire et de l’ambiance.

Meg’s Monster est donc assez court. Il aurait pu être bien plus long si les développeurs y avaient inclus les éléments classiques de ce type de jeu, à savoir l’exploration et les rencontres aléatoires, mais tout ceci n’existe pas. C’es une histoire adorable et triste à la fois, avec des combats amusants bien que parfois stressants et quelques énigmes. Le jeu est court et se dévore (« comme un humain parmi les monstres« ) avec un grand plaisir ! La relation qui se développe entre Meg et Roy est touchante, et leur relation se développe aussi rapidement qu’intensément.

Meg’s Monster

Titiks

L’avis de Titiks sur Switch

En Bref

Meg’s Monster est un de ces petit jeu dont on tombe rapidement amoureux. Gardez en tête que vous y jouez plus pour l’histoire que pour les mécaniques de RPG ou le défi, mais si vous sautez le pas, attendez-vous à un jeu-doudou qui saura vous faire craquer.

4.5
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Titiks

Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l'univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.

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