Après une arrivée timide mais convaincante sur Wii U (paix à sa noble âme incomprise) et un portage sur 3DS suffisamment intéressant pour que l’on y revienne avec plaisir, voilà qu’une version Switch nous propose de reprendre une plâtrée de musô sur une machine de salon et portable. Alors, est-ce que ça veut le coup ? Affûtez votre épée manant, et vous le saurez au bout de ces lignes !
Evacuons le sujet important rapidement !
Oui, les ajouts de cette version d’Hyrule Warriors sont intéressants. Le roster s’élève à 29 personnages jouables ce qui démultiplie les possibilités en combat puisque chacun d’entre eux possède ses coups spécifiques et les attaques spéciales qui vont avec et ça c’est plus que cool ! Si on ajoute les différents modes de jeu ajoutés avec du challenge, des défis et la possibilité de contrôler Ganon en forme animale, on a de quoi faire. Et encore on vous laisse quelques surprises pour vous donner envie de vous y plonger. Ajoutons que le jeu est globalement plus lisible sur une TV qu’en version portable. Il est aussi important de noter qu’il est plus agréable de jouer avec le Pro Gamepad plutôt qu’avec les Joy-Con.
Le scénario d’Hyrule Warriors est plus qu’anecdotique
Pour résumer: la Triforce est convoitée par les différentes factions du jeu et Cya la Sorcière veut ouvrir la porte du temps pour s’emparer de l’âme du Héros du Temps. A partir de ce constat que l’on oublie très vite, on est là pour se castagner furieusement en enchaînant des milliers de KO sans vraiment faire dans le détail et en n’hésitant pas à switcher de personnage selon les besoins. Ça paraît un peu court dit comme cela, mais ce clone de la série Dynasty Warriors a bien plus de choses à offrir.
Ne combattez pas bêtement !
Tous les amateurs de Dynasty Warriors le savent : Chaque combat se déroule dans une arène fermée où le joueur doit gérer son avancée selon les poches de résistance des adversaires, des combats principaux et sur les mouvements ennemis. La carte, les encarts de texte et surtout les personnages à utiliser géographiquement sur les maps, tout en réfléchissant rapidement face à ce qui arrive. Au fil des heures de jeu, monter les niveaux des personnages est impératif sous peine de se retrouver bloqué face à un des boss du jeu. Vous ne pourrez jamais jouer en dilettante face à une courbe de progression bien gérée mais sans temps mort.
Musiques et clins d’oeil à la pelle
L’univers de Zelda est foisonnant et les clins d’oeil nous assaillent à foison, que ce soit sur le terrain avec les cocottes ou les missiles teigneux qui peuvent vous poser des problèmes ou vous aider selon la situation. Les fées sont là elles aussi que ce soit les petites fées et les grandes fées qui vous aideront dans votre stratégie. On pourrait discourir pendant des heures sur tous les petits trucs qui font Zelda, mais ce qui est à retenir c’est que tout paraît relativement cohérent dans ce monde fou. Oubliez les background sacré de la licence de Nintendo, et laissez-vous porter par le importe quoi de ce jeu. La musique est toute en fanfare et peut parfois paraître envahissante mais on est là pour en prendre plein les mirettes !
Conclusion
On pourrait se dire qu’Hyrule Warriors est un énième musô sans réel intérêt qu’on a peint en Zelda pour faire passer la pilule plus facilement, mais en réalité on est face à un titre généreux à tous les niveaux. Que ce soit en matière de modes de jeux, d’implication du joueur dans le jeu ou encore avec les référence à la licence phare de Nintendo visibles en permanence. Les 29 personnages utilisables mènent à un aspect stratégique à chaque seconde de gameplay. On aurait tort de sous-estimer ce clone de Dynasty Warriors et accueillir ce soft avec bienveillance et se surprendre à y passer des heures et des heures pour tout débloquer et gagner chacune des batailles qui vous arrive dans la topette à coup de milliers de fantassins.
Hyrule Warriors : Definitive Edition
- Développeurs Koei Tecmo Games
- Type Musô
- Support Switch
- Sortie 18 Mai 2018