Une année après sa sortie sur PS4, Ghost of Tsushima revient dans une version dédiée à la PS5, qui améliore encore la fluidité et le rendu déjà magnifique – de l’île de Tsushima. Pour justifier sa ressortie sous l’appellation un peu galvaudée de “Director’s Cut”, le titre de Sucker Punch ajoute un arc narratif complet et un nouveau lieu à explorer : l’île d’Iki.


Ghost of Tsushima Director’s Cut


Supports : PS5

Genre : Action / Aventure

Date de sortie :

Editeur : Sony

Développeur : Sucker Punch

Multijoueurs : Oui


Une version améliorée et gavée de contenu pour un titre final généreux et encore plus beau à voir


  • Fluide et rapide sur PS5
  • Toujours aussi beau
  • L’île d’Iki recèle bien des choses
  • Un arc narratif bien intégré et intéressant
  • De nouvelles Légendes et mécaniques
  • Des mongols plus coriaces
  • Seul le Chaman vient apporter de la variété dans les combats

Jin l’intru

Accessible à partir du second acte du jeu principal via une petite quête, l’accès à l’île d’Iki sera assez brutal, surtout si vous avez lâché le jeu depuis quelques mois comme moi. Avant d’embarquer, le titre vous prévient que vous partez pour un bon moment et qu’il s’agit d’une région avec des ennemis plus difficiles

Ça a plus de sens de lancer l’extension après avoir fini la campagne principale

Et en effet, l’île d’Iki – si elle abrite toujours des mongoles – fait l’objet d’une invasion un peu différente de celle subie par Tsushima. Un terrible chef mongole surnommé l’Aigle asservit la population de l’île en lui administrant une drogue hallucinatoire. Si cette invasion n’est pas stoppée net rapidement, c’est tout Tsushima qui en fera les frais.

Jin aura fort à faire tout le long de cette nouvelle histoire, puisque l’île d’Iki a autrefois fait les frais des samouraïs et plus précisément du clan Sakai dont Jin est l’héritier. Ce n’est donc pas en sauveur, mais en ennemi qu’il foule les plages de l’île après son naufrage. Gagner la confiance de la population locale et des pirates qui ont subi de lourdes pertes sous l’invasion de son père ne fera pas sans mal, et c’est sous un autre nom qu’il se présente.

L’île d’Iki représente l’équivalent d’une petite région de Tsushima, mais recèle de nombreux lieux intéressants et même ses propres légendes. vous pourrez ainsi mettre la main sur une armure imposante pour votre monture ainsi que l’armure mortelle d’un chef pirate sanguinaire qui récompensera les joueurs les plus réactifs. Vous pourrez aussi vous mesurer à différents combattants possédant chacun un style bien particulier à l’arène des pirates, vous promettant des combats très stratégiques.

Quelques surprises sont aussi disséminées sur Iki, comme d’étranges autels qui pourront vous octroyer de nouvelles apparences pour certaines armures, apparences en lien avec les autres licences de Sony, comme God of War, Shadow of the Colossus ou encore Bloodborne. De chouette clins d’œil qui ajoutent un peu de personnalisation visuelle supplémentaire.

*clin d’œil*

Outre ces nouveautés, une nouvelle mécanique de combat à cheval est accessible vous permettant de charger et de piétiner les ennemis, permettant de supprimer rapidement une patrouille en échange d’un peu de détermination. Ces mongoles sont par ailleurs les mêmes que ceux de Tsushima, à l’exception près qu’ils changent régulièrement de style de combat (passant rapidement des épées à la lance puis au bouclier) vous forçant à faire de même. Un seul nouvel ennemi répond à l’appel de cette extension, à savoir un chaman, qui galvanise les troupes en présence en renforçant leur défense,et qui sera votre cible prioritaire.

La charge à cheval, c’est vraiment pratique

Ajoutons enfin qu’il est maintenant possible de cibler un ennemi via la touche “haut” du D-pad, permettant de mieux appréhender certains combats, mais – avouons-le – un peu moins pratique dans la mêlée.

Les combats de l’arène amènent un bon défi

Mais l’île d’Iki est surtout l’occasion d’explorer le passé de Jin à travers de nombreux souvenirs liés à son père, mais aussi aux hallucinations causées par le poison reçu de l’Aigle. Les hallucinations pourront se déclencher aléatoirement pendant votre exploration, mais aussi lorsque vous découvrirez certains lieux ou cadavres. On assistera à ces réminiscences liées aux événements du jeu principal, mais aussi à des pans de souvenirs complets et un peu jouables de l’enfance de Jin.

C’est d’ailleurs l’intérêt principal de cette extension : la narration est bien intégrée à l’histoire principale, bien mieux rythmée et condensée que sur le jeu de base et ajoute beaucoup de détails sur le passé du clan Sakai. Dommage par contre que la mise en scène des dialogues n’ait pas fait l’objet d’une petite refonte, mais je chipotte. 

Dernier détail : la Dualsense prend bien évidemment en charge les vibrations réalistes et le retour haptique pour plus d’immersion, mais de mon côté, ça n’est pas un argument en soi.

Ghost of Tsushima Director’s Cut

Titiks

L’avis de Titiks sur PS5

En Bref

Toujours aussi magnifique (en 4K et 60 images par seconde) mais maintenant encore plus rapide à charger et fluide sur PS5, Ghost of Tsushima Director’s Cut tient ses promesses et vaut son acquisition.

4.5
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Titiks

Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l'univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.

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