La grande époque des beat’em all est loin derrière nous, certes, mais d’irréductibles passionnés veulent encore et toujours leur rendre hommage comme le développeur Sebastián García avec sa proposition Fight’N Rage.

Et ce n’est pas pour me déplaire vu que j’ai été bercé à coup de Vigilante (Irem) sur ma Sega Master System puis par la découverte de Double Dragon sur NES, le maître Final Fight by Capcom (que je re-termine au moins une fois par an), en passant même par l’EXCELLENT Astérix de Konami tous deux sur arcade mais aussi par Cadillacs & Dinosaurs… entre autres, mais il y en avait trop!

Je ne vais pas tous les citer mais vous l’aurez compris: les 80’s/90’s en « baston de rue », c’était sévère et non pour nous déplaire mon cher (rime riche)…

La boutique est pleine de choses à débloquer comme des personnages ou des « cosmétiques ».

Je mets les pieds où je veux, et c’est souvent dans la gueule!

C’est le cas de le dire mon cher Chuck… et ça va chier comme dirait Rambo! Ici, on dégage les écrans 4K, plats, incurvés, les teraflops et blablabla… Non! Sortons donc nos bons vieux sticks arcades et téléviseurs cathodiques et leurs scanlines horizontales permettant d’afficher ce superbe pixel art que propose Fight’N Rage.

Bon, on va tricher car on est sur PS4 quand même mais le jeu a le mérite de bien recréer l’ambiance 90’s. Ceci était fait, lançons-nous dans le choix de notre combattant. A l’instar d’un Streets of Rage ou autre Final Fight, le jeu vous propose un choix assez éclectique entre la ninja vétéran F. Norris (frère de Chuck?), la kick-boxeuse aux gros seins Gal et une sorte de minotaure-catcheur à la Mike Haggar: Ricardo.

Et je ne vais pas vous faire l’affront de vous apprendre que chacun possède ses propres caractéristiques avec leurs avantages et désavantages. Exemple: Ricardo est plus puissant mais plus lent, F. Norris rapide mais plus « fragile » tandis que Gal est équilibrée.

Le jeu est également très personnalisable. Non seulement au niveau de la personnalisation des personnages mais également par rapport au gameplay. Vous pourrez quasi tout configurer afin que le titre plaise au plus grand nombre et convienne à tous. Difficulté, vitesse de jeu, solo ou multi (jusqu’à 3 en coop) mais aussi seul, on peut se faire accompagner par d’autres combattants I.A. pour nous aider.

C’est tellement personnalisable que le jeu propose même 56 (!!!) fins différentes! Tout dépendra des embranchements que vous choisirez pendant votre aventure (chemins, échappatoires, etc…).

Oui… on dégomme des animaux… et on y prend même du plaisir! La SPA risque de nous tomber dessus……… -_-‘

ORA ORA ORA ORA ORA ORA ORA ORAAA!

Dans les modes de jeu, on s’intéressera dans un premier temps au principal: le mode arcade. Après avoir choisi votre protagoniste donc, vous voilà lancé dans la bataille et vous découvrez que vos ennemis sont divers animutants. Ce ne sont pas de gentils poupousses qui viendront vous faire un câlin donc n’ayez aucune pitié: déboîtez-les!!!

Le bestiaires est plutôt varié avec toujours cette inspiration surtout à la trilogie Final Fight pour les caractéristiques de chacun. Votre personnage jouit d’un gameplay réagissant au poil (de chat! Hum…) avec une facilité de comboter vos opposants procurant une sensation de jeu très satisfaisante.

Bien sûr, nous sommes en 2020 (même si le jeu est sorti plus tôt sur PC…) et donc, en plus des qualités de ses ancêtres spirituels, Fight’n Rage profite des fluidités et réactivité des plus de 20 années passées dans le beat’em up. Les systèmes de dash, esquive, attaques sautées, choppe, power up et combo sont un savant mélange aussi inspiré sur VS fighting. On voit que le mec est fan…

Et c’est pareil pour les boss et mini-boss qui sont tous différents avec un background plutôt compréhensible vu qu’ils prennent souvent la parole. D’ailleurs, ils dépendront également des chemins que vous choisirez dans le jeu.

On a même un mode « versus » assez sympa. Dommage que le décor ne varie pas…

Bonus stage!

Comme je vous le disais, tout est personnalisable… vraiment. Et ce qui motive à jouer beaucoup est non seulement le fait que le jeu soit peu linéaire avec ses 56 fins différentes mais également le fait qu’il y a tellement de chose à débloquer. Des tenues et autres cosmétiques pour vos personnages, certes, mais pas que…

Vous pouvez débloquer de nouveaux modes de jeu carrément mais aussi d’autres combattants, etc… Vous l’aurez compris, il y a de quoi faire.

De plus, comme tout est modifiable, il est logique que l’aspect graphique y passe aussi. Pas mal de choix entre les effets TV CRT, smooth, clear ou encore l’apparition de scanlines et leur style, la couleur, etc…

Bref, les possibilités sont très larges.

La mimi… Gal (héhé!) reste une dure à cuir. Le starter parfait!?

Conclusion

N’y allons pas par quatre chemin… Vous êtes amateurs du genre? Ce jeu est fait pour vous, point! Il est vrai qu’on peut reprocher deux ou trois choses comme le fait que les niveaux sont souvent sombres et peut-être trop peu varié ou encore le fait que le jeu soit en anglais ou espagnol uniquement (bien que…).

Mais il n’empêche que Fight’n Rage est un sacré bon beat’em up à l’ancienne tout en étant très moderne dans ses mécaniques. C’est créé par un seul gars mais on sent qu’il est fan!

Très bon titre, mangez-en!

Fight’N Rage

  • Développeurs Seba Games Dev
  • Type Beat’em all
  • Support PS4, PC, Switch, Xbox ONE
  • Sortie 3 décembre 2019
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ManuSupra

Passionné, collectionneur et historien vidéoludique trentenaire ayant grandit avec un enfant à queue de singe et un plombier moustachu s'empiffrant de champi. Chasseur de monstres à l'insectoglaive, archéologue gaming et adepte du "bas, diagonal, droit + poing". Sushivore et burgerovore professionnel!

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