Je ne vais pas vous refaire un test complet de Fernbus Coach Simulator puisque Nadiro s’est était chargé il y a deux ans sur la version PC. Par contre, nous allons faire un petit tour sur ce qui a changé dans cette version consoles.
Fernbus Coach Simulator
Supports : Ps5, XBox Series
Genre : Simulation
Date de sortie : 28 février 2023
Editeur : Aerosoft
Développeur : TML-Studios
Multijoueurs : Non
Malgré ses bugs, cette version console de Fernbus Coach Simulator est une simulation intéressante.
- Des bons éléments de simulation
- Visuellement agréable et paramétrable
- Tous les DLC PC
- Des bugs
- Des clones
- Une modélisations des villes pas super respectueuse
Sur la route, oui, il n’y a plus de doute
Après avoir connu une certaine popularité sur PC, Fernbus Simulator (devenu Fernbus Coach Simulator) nous permet de vivre de façon réaliste le job des conducteurs d’autocars longue distance sur consoles. Il fait partie de ces simulateur allemand improbable mais qui jouissent d’une grande popularité sur PC en raison de leur aspect relaxant.
Le jeu nous propose de planifier des itinéraires avec diverses étapes internationales ou de conduire jusque tard dans la nuit à travers plus de 100 destinations célèbres à travers l’Europe, à chaque saison de l’année. Le voyage se déroule dans le cockpit authentique de l’un des cinq autocars actuellement disponibles, ou en vue externe, moins pratique en ville.
C’est un jeu qui se streame très bien pour discuter avec votre communauté par ailleurs. Et vous aurez le temps puisque pas moins de 50 000 kilomètres de routes et d’autoroutes européennes ont été modélisée. C’est bien plus que la versions testée sur le site la dernière fois, qui ne comprenait que l’Allemagne, avec un onéreux DLC consacré à la France. Vous pouvez vous attendre à voir la plupart des grandes villes d’Europe continentale en France, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en République tchèque, en Autriche et en Suisse. Dans cette version console, on peut même démarrer de la gare Charleroi pour rouler jusque Paris !
Mais, je dois bien admettre que les tracés de la ville et sa reproduction sont assez vagues, et c’est à peine qui je parviens à me situer dans la ville que je côtoie tous les jours. Mais qu’importe. La conduite en ville n’est pas spécialement agréable, et la seule chose que l’on attend, c’est de monter sur l’autoroute.
50 000 kilomètres de routes et d’autoroutes, ça peut sembler beaucoup, mais l’échelle se positionne à 1:10. Ainsi, 100Km dans la vie réelle sont ramenés à 10Km de route dans le jeu, ce qui est un petit soulagement tout de même. D’autant qu’il y a beaucoup de choses pour encombrer la route, comme des embouteillages dans les grandes villes aux heures de pointe, les contrôles de police mais aussi des voitures en panne dans la campagne au cœur de la nuit. On hésite même à mettre sur le dos d’une IA très perfectible certains comportements d’automobilistes crétins, mais ici le doute est permis.
Dans le mode carrière, vous êtes libre de créer l’itinéraire que vous voulez. Au départ, vous choisirez un lieu de résidence et pourrez planifier un itinéraire dans un rayon de 250 km. Au fur et à mesure que vous effectuez des trajets, vous gagnez de l’expérience et des niveaux pour augmenter la zone que vous pouvez couvrir et débloquer quelques bonus comme l’enregistrement rapide des clients (assez ennuyeux il faut le dire, surtout avec des clones) et la possibilité de choisir des horaires de nuit.
Comme je le mentionnais plus haut, alors que la version PC comportait plusieurs DLC payants, la version console les inclut directement. Il y a également deux niveaux de difficulté : Arcade et Réaliste,
La conduite Arcade simplifie la conduite, les commandes des phares, des essuie-glaces et des portes, et vous permet de profiter du voyage sans stress ou fatigue particulière. Le mode Réaliste vous laisse tout gérer. Mais vous pouvez aussi paramétrer un peu les réglages pour vous faire une expérience qui vous convienne mieux. Il est aussi possible de choisir la date, l’heure et la météo de votre voyage. Cela aura un impact sur l’état des routes, la visibilité et le trafic. Comme les voyages peuvent durer plusieurs heures dans le jeu, la météo dynamique reste plus intéressante à mon sens.
Je n’ai jamais conduit de bus, une camionnette tout au plus, mais la conduite reste agréable grâce à une sensation de poids qui impacte la vitesse et la direction. En vue à la première personne, votre chauffeur tourne légèrement la tête automatiquement pour voir le virage au fur et à mesure que vous tournez le volant, ce qui facilite un peu la manœuvre. Car dans les ronds-points en ville, c’est plutôt tendu !
Le rendu météo est plutôt intéressant, avec de superbes ciels clairs, où le soleil peut devenir aveuglant, tout comme le reflet des flaques d’eau ou les déformations sur les vitres, induites par la pluie. Les villes et les paysages environnants sont plutôt bien rendus, même si – comme indiqués plus haut, j’ai pu constater que les lieux n’étaient pas spécialement réalistes. Mais les villes sont peuplées et ont l’air vivantes et, bien que ces lieux soient réduits pour s’adapter à l’univers du jeu, vous trouverez toujours de nombreux points de repère célèbres pour justifier le voyage.
Néanmoins, tout est loin d’être parfait. Techniquement, j’ai eu beaucoup de pop-in d’éléments assez proches, et des textures clignotantes en ville. J’ai déjà évoqué les passagers qui sont représentés par différents clones aux mêmes arrêts. J’ai aussi remarque que plus le temps passait, plus les problèmes techniques se produisaient et le taux de rafraîchissement chutait, comme si la mémoire du jeu saturait. A cela s’ajoutent des soucis de collision, du clignotement, des objets flottants ou quelques textures floues. Rien qui ne puisse se régler avec une mise à jour ou rende le jeu injouable, mais c’est à noter.
Fernbus Coach Simulator
En Bref
S’il faut quelques heures pour l’apprécier, débloquer les différents éléments intéressants et que des bugs étarnges sont encore bien présents, cette version console de Fernbus Coach Simulator est une simulation intéressante.
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