Test : Dragon Ball The Breakers – Une bonne idée mal exploitée

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OUTATIME

Quand on a une licence aussi riche que celle de Toriyama, et qui dispose en plus de “What If…” aussi étendu, il y a de quoi se faire plaisir. On retrouve donc notre cher Xeno Trunks en patrouilleur du Temps qui récupère des civiles dans différents lieux et différentes époques pour les mettre à l’abri. Des brèches propulsent aléatoirement des gens à travers le temps, dans des lieux mis en péril par un ennemi surpuissant. Freezer, Cell et Majin Boo s’en donnent en effet à cœur joie en tuant tout le monde et en détruisant tout.

C’est là que vous intervenez, jeune civil innocent mis en sûreté par Trunks dans une partie dédiée de Toki Toki City, qui vous servira de Hub central.

Comme vous êtes très malchanceux, vous serez de temps à autre propulsé dans ces espaces mortels avec d’autres personnes avec nul autre choix que de survivre assez longtemps pour fermer la brèche et vous échapper en appelant une machine temporelle.

Sur le papier, c’est plutôt marrant : un joueur va incarner le vilain, changer de forme et laisser libre cours à ses instincts de destruction, tandis que tous les autres doivent lui survivre en dénichant des objets et en activant des dispositifs visant à fermer la brèche avant de s’échapper.

Notre avatar dispose de boutiques cosmétique dans le Hub central où il pourra dépenser ses deniers durements acquis (ou acheté… modèle économique discutable pour un jeu payant à l’achat), mais il pourra surtout acquérir les pouvoir de l’un des héros de Dragon Ball pour équilibrer un peu les choses quand il est en présence de l’ennemi.

Si votre personnage peut sauter, grimper sur à peu près tout (sans jauge d’endurance), nager (avec une jauge de souffle), esquiver  ou encore utiliser une arme, il lui est possible de récupérer et utiliser des cubes de puissance pour prendre la forme et le pouvoir d’un guerrier Z pendant un temps très court.

Cela permet aux joueurs – faibles et fragiles – de pouvoir faire face une fois ou deux à celui qui joue le vilain, le temps de fuir s’il en a la possibilité. Heureusement, même si vous êtes mis KO, il est toujours possible qu’un autre joueur altruiste et pas trop éloigné vienne vous remettre sur pied. Mais dans les faits, ça ne m’est arrivé qu’une seule fois.

Tous les joueurs sont fort logiquement occupés à mettre la main sur les différentes clés de contrôle à activer, ou à rassembler les Dragon Ball pour faire un vœu tout en évitant que l’ennemi en fasse de même.

Encore une fois, sur le papier, c’est plutôt une bonne idée. Dans les faits, c’est plus compliqué. D’un point de vue technique d’abord, puisque Dragon Ball :The Breakers reprend emprunte beaucoup d’éléments à Xenoverse 2. Non pas que le jeu soit raté visuellement, mais il paraît déjà très daté à sa sortie. Les contrôles sont flottants et assez peu agréables, et le netcode ne paraît pas très efficace, étant donné qu’il faut plus d’une minute pour constituer une équipe et au moins une fois autant avant de se lancer dans une partie. Cela n’encourage pas vraiment à retenter rapidement sa chance après une défaite (et peut-être incarner enfin le vilain). Je dois bien avouer que j’ai souvent abandonné une partie avant même qu’elle ne commence, exaspéré par les temps d’attente.