Venu de l’outre Atlantique, ce sont nos confrères américains, de chez « White Rabbit », qui nous proposaient le 4 août dernier leur toute dernière création aux allures d’un Dark Souls Like et au chara-design d’un pixel-art : Death’s Gambit ! C’est à travers un monde créé de toutes pièces que vous évoluerez, du moins, essayerez d’évoluer en tentant de mourir le moins possible. Car oui, bordel, le jeu est fichtrement difficile ! On décortique tout ça.

Prêt à mourir?

Les premiers instants 

J’ai dû réaliser plusieurs sessions de jeu avant de réellement me mettre à fond dans Death’s Gambit, et pour cause : des contrôles qui me faisaient sentir que je n’avais pas pleinement la mainmise sur la mobilité de mon personnage et des décors, certes très bien réalisés, mais qui pouvaient passer du noir au blanc (Ha c’est très joli ça ! Ha, non pas super en fait.). Ce n’est seulement qu’après quelques heures passées sur le jeu que l’on prend vraiment plaisir : pour les fans du genre Dark Souls, je conseille de s’essayer au jeu à plusieurs reprises sur divers passages parfois plus que prise de tête.

Une maniabilité assez approximative, il faut en vouloir.

Avant d’attaquer sur la prise en main du gameplay, attardons nous brièvement sur l’histoire que nous propose Death’s Gambit et qui permet de relever les quelques points noirs que j’ai déjà pu citer plus haut.

Qui sommes-nous ?

Nous incarnons un revenant, Sorun, ancien soldat tombé au combat aux cotés de ses frères d’armes. Il se réveille après avoir été traîné par « Vrael », un gentil bonhomme bleu à l’allure d’alligator. Nous évitons donc par justesse la crémation avant de nous réveiller et d’ainsi contempler notre état morbide. Aucun souvenir, seule la défaite et la perte de nos soldats nous hantent.

Le pacte avec la mort est réalisé! On avance vers notre destin.

Après quelques instants, la mort se matérialise devant nous et nous propose de signer un pacte avec elle qui nous permettra de revenir à la vie à chaque mort et ainsi mener à bien la quête qui nous sera amené à réaliser. Je n’en dirai pas plus car l’histoire est très prenante ! Malgré une difficulté plus que présente lors des affrontements de boss, il vous arrivera de temps en temps de bénéficier de cinématiques pour en apprendre plus sur votre personnage mais aussi sur le monde qui vous entoure. Un bon moyen de ne pas perdre le fil sur l’histoire même si l’ont meurt souvent.

Le Gameplay ça donne quoi ?

Au lancement, vous aurez la possibilité de choisir entre sept catégories de guerrier. Passant du mage à l’assassin, vous aurez le choix de définir votre propre style d’attaque ! Une fois votre choix réalisé et après une brève cinématique d’introduction, une série de didacticiels prendront place pour nous aider à comprendre les diverses mécaniques de base.

Les différents classes qui nous sont proposées à la création d’une nouvelle partie!

Comme dit précédemment, j’ai eu énormément de mal à me familiariser aux contrôles, et pour cause : une sensation de lenteur dans les mouvements, des actions qui s’enclenchaient trop tard, une impossibilité d’enchaîner deux actions à la suite, comme par exemple le fait d’esquiver et de sauter en même temps (il faudra attendre la fin d’une action pour alors enclencher une autre. Une gestion des frames parfois très pointilleuse et punitive).Vous l’aurez compris, quelques moments de rage qui m’auront fait rage-quit le jeu. C’est seulement après plusieurs sessions que j’ai pu réellement m’habituer aux diverses mécaniques.

Malgré des débuts difficiles, une vraie prise en main est nécessaire pour comprendre toutes les subtilités de déplacements et d’attaques de notre personnage pour ainsi se mouvoir de manière beaucoup plus souple. Lors de votre périple, il faudra porter une attention toute particulière à la barre d’endurance qui s’amenuise à absolument chaque action de votre guerrier : les sauts, les esquives, les attaques, l’utilisation de l’arc,..etc. Toutes ces actions puisent abondamment dans cette barre d’endurance qui, une fois vidée, laisse votre protagoniste sans possibilité d’action. Vous subissez donc le destin du lapin chassé par le renard.

L’arbre de compétences

Death’s Gambit est un véritable « Action-RPG », vous aurez donc la joie d’améliorer votre personnage comme bon vous semble et cela à travers l’utilisation de diverses armes/compétences spéciales mais aussi par le biais d’un arbre de compétences qui arborent plusieurs possibilités d’évolution. Sympa ! Durant votre avancée, vous récupérerez des orbes appelées des « Shrads », ces dernières vous permettent d’améliorer directement les capacités de votre personnage (endurance, vitalité, force, etc.)

Les hôtels de sauvegarde et d’amélioration!

Les boss 

Je me permets de faire un paragraphe les concernant. Ceux-ci sont en grand nombre à travers toute l’histoire, ce qui peut faire croire à première vue que le jeu est un vrai « Boss Rush ». Chacun de ces derniers bénéficie d’une véritable identité et d’un design unique. Leurs paternes d’attaques et de régénérations sont aussi uniques, ce qui procure un véritable sentiment de satisfaction à chaque fois que l’on en vient à bout !

Conclusion

Death’s Gambit a un cruel manque de séduction durant les premiers instants de jeu. Le gameplay assez strict dès les premiers instants peut vite nous faire fuir si l’on ne se donne pas les moyens de continuer. Malgré cela, il respecte les fondements du « Die & Retry » et saura accrocher les plus téméraires d’entre vous pour ainsi découvrir la vérité sur Sorun. Un BON jeu à essayer pour les fans du genre mais qui n’arrivera pas spécialement à faire accrocher les joueurs en recherche de nouveautés.

Death’s Gambit

  • Développeurs White Rabbit
  • Type Action, RPG
  • Support PS4, PC
  • Sortie 04 Août 2018
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