Test : Crisis Core Final Fantasy VII Reunion – Un retour attendu par les fans

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Une préquelle qui vaut la peine d’être explorée

Sorti d’abord sur PlayStation Portable (PSP) en 2008 en Europe, Crisis Core : Final Fantasy VII se veut être une préquelle aux aventures racontées dans Final Fantasy VII. Lors de sa sortie d’origine, le jeu était très bien accueilli tant par la critique que par la communauté de joueurs. À l’époque de sa sortie, le jeu était particulièrement novateur en raison de ses combats en temps réels dans lesquels la chance avait un grand rôle à jouer. En fait, il s’agissait d’une sorte de vent de fraîcheur qui coïncidait bien avec les prouesses techniques et visuelles du film Final Fantasy VII: Advent Children sorti en 2015.

Un petit point sur l’histoire

Crisis Core Final Fantasy VII Reunion se déroule 7 ans avant l’arc narratif de Cloud Strife. À ce moment, le monde est en proie à une crise dont la Shinra est responsable en raison de ses manipulations génétiques sur diverses créatures. Dans ce jeu, vous incarnez Zack Fair, un membre du SOLDAT et donc de la Shinra. L’avantage d’un jeu comme Crisis Core Final Fantasy VII Reunion est qu’il permet d’amener des éléments de contexte important et intéressant, dont La relation entre Zack et son mentor Angeal. Bien sûr, c’est aussi l’occasion de retrouver notre marchande de fleurs préférée de Midgar : Aerith. Un certain Sephiroth est également présent, au cas où vous vous poseriez la question. Plusieurs lieux connus et appréciés de Final Fantasy VII sont également visités au cours de l’aventure. Pour le reste, nous allons vous laisser le plaisir de (re)découvrir l’histoire à votre rythme. 

Un petit point sur les innovations graphiques et techniques

La première chose que l’on remarque, c’est qu’esthétiquement, Crisis Core Final Fantasy VII Reunion est plutôt joli. Le même soin esthétique a été apporté à la remasterisation de ce succès qu’à Final Fantasy VII Remake. Les nombreuses cinématiques sont convaincantes et agréables à regarder, même si visuellement ça aurait pu être un tout petit peu plus retravaillé. De plus, tous les personnages ont été modélisés à nouveau et tout est effectivement au raccord avec Final Fantasy VII Remake.

Au niveau du son, les dialogues ont été doublés en anglais et en japonais, mais pas en français. Les musiques sont également sublimes et plutôt bien réarrangées, ce qui donne juste assez de dynamisme à l’aventure ! Ceci dit, il reste quand même un défaut majeur qui n’a pas été gommé : les temps de chargements. Si c’était acceptable à l’époque de la PSP, c’est inexcusable sur PS5. Les trop nombreux découpages ont pour effet de casser l’immersion et c’est également une bonne raison pour poser la manette assez rapidement. Pourtant on aimerait suivre Zack et ses acolytes pendant longtemps, mais cette cassure, sans doute causée par une impossibilité de ne pas repartir du matériau de base est vraiment un sacré irritant.

Des combats modernisés

Puisque nous nous trouvons face à un Action-RPG de renom, il est essentiel d’aborder la question des combats qui se déroulent ici en temps réel. Les combats ont été beaucoup fluidifié et les commandes sont simples à appréhender avec un bouton pour esquiver, un bouton pour parer et un bouton qui vous sert à attaquer et à réaliser des combos qui font plus de dégâts. Dans le coin supérieur gauche de l’écran, une roulette de chance influence vos attaques et altère le combat en cours. Ce système s’appelle l’OCN et il a été largement amélioré pour cette nouvelle version du jeu car vous allez devoir déclencher vous-mêmes les effets plutôt que de subir le hasard. Comme on se trouve dans un jeu dérivé de Final Fantasy VII, vous avez bien entendu la possibilité de vous équiper de matérias. 

Un jeu qui laisse un goût de trop peu

Comme c’est malheureusement le cas avec beaucoup de portage de jeux, mis à part l’enrobage visuel, il n’y a rien de grandiose à souligner. L’histoire suit les mêmes péripéties qu’à sa sortie, sans contenu supplémentaire. Comme c’est un jeu qui a 15 ans, sa structure est également celle d’un jeu de l’époque qui alterne entre les couloirs et les arènes. Des mini-jeux sont également présents, sans doute pour donner la chance aux joueurs de se changer les idées et rompre avec la routine de Crisis Core Final Fantasy VII Reunion. Pour ce qui est de la durée de vie, c’est également plutôt court car il est possible de terminer l’histoire en une quinzaine d’heures. Ce jeu possède donc l’envergure d’un DLC, mais il demeure vendu comme un grand standalone. Ça paraît très trivial et froid comme constat, mais on aurait tellement aimé avoir un soupçon de surprise dans la recette que ce constat est lancinant.