Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Un petit village d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et la vie n’est pas facile pour les garnisons de légionnaires romains des camps retranchés de Babaorum, Aquarium, Laudanum et Petitbonum.

La paix régnait dans le petit village d’Armorique, où les villageois vaquaient à leurs occupations habituelles. Nos deux héros, Astérix et Obélix, chassent le sanglier, le forgeron et le poissonnier se querellent et le chef du village, perché sur son bouclier, se balade sur la place du village.

Lorsqu’un beau jour, le druide du village, Panoramix, reçoit un étrange courrier. C’est une lettre de Hella Finidrir, la grande prêtresse de Thulé ! Elle lui annonce qu’une lourde menace pèse sur son peuple et demande au druide de ressortir de sa cachette un mystérieux Menhir…

Le début de notre aventure, en Armorique.

Le lion ne s’associe pas avec le cafard…

Nous commençons donc notre aventure en compagnie de nos deux gaulois préférés dans la forêt jouxtant le petit village d’irréductibles. Tiens, c’est vrai qu’il n’a pas de nom ce village finalement… bref! Ce n’est pas le débat du jour, par Toutatis! Continuons donc partant de notre petite bourgade qui servira de hub (comme tous les autres villages plus loin dans le jeu) plus ou moins central de notre aventure, pour rejoindre les premiers camps romains d’Aquarium et Petibonum afin de s’y défouler un peu… mais surtout rechercher ce qui nous fera avancer dans l’histoire.

A première vue, sans être extraordinaire, ça s’annonce plutôt bien vu le rendu graphique du jeu qui respecte assez bien l’oeuvre. Même si celui-ci semble plutôt calqué sur les derniers films d’animation d’Alexandre Astier plus que sur un album de bande dessinée. Donc, plutôt joli et chatoyant. Par rapport au précédent opus, il est clair que la direction artistique a bien changé et il n’y a pas que ça, par Belenos!

Car, en effet, manette en mains on se retrouve avec un tout autre jeu. Première « maladresse » pour ma part: le fait que nos héros ne savent plus sauter est vraiment déroutant. Au lieu de ça, on se contentera d’effectuer une sorte de dash sans conviction mais qu’on utilisera le plus souvent pour esquiver les attaques de soldats de l’empire. On ne comprend pas trop pourquoi avoir faire ce choix surtout que le level design s’y prêterait plutôt bien.

Un autre coté assez prise de tête pour un simple beat’em up est le fait de devoir autant manipuler les gâchettes. Il faut déjà savoir que vous pouvez switcher entre Astérix et Obélix à n’importe quel moment du jeu. L’un comme l’autre possède ses avantages et ses inconvénients. Comme souvent dans les titres de la licence, le petit gaulois est plus rapide mais moins puissant que son ami qui en fait tout l’inverse, par Taranis!

Et puis, il faudra combiner une autre gâchette avec l’une des quatre touches standards pour effectuer certaines techniques et une autre pour lancer son attaque power up et on s’y emmèle assez vite les pinceaux…

En Thulé… on peut se prendre des taulés…

Il est bizarre ce sol, il est pas palpable…

Autre chose un peu chagrinante, les hitboxes sont assez moles pour des patates balancées par des gaulois (ou du moins un…) gavés de potion magique. On a l’impression que ceux-ci frappent dans un sac de frappe type punching ball et non sur des gens. Néanmoins, on garde l’humour charmeur de la BD avec éjectable des romains qui volent dans tous les sens et ça… c’est assez jouissif. De même lorsqu’on croise un sanglier faisant une tête apeurée à la vue de nos héros sachant qu’il risque d’y passer s’il se fait chopper. Ainsi, ils pourront être chassés pour récupérer de la vie.

D’autres power up se trouveront un peu partout comme les éclairs qui permettent d’effectuer les attaques avec touches combinées expliquées plus haut dans le test ou encore les fameuses gourdes de potion magique histoire de faire le ménage autour de nous. Il vous sera également possible de compléter un arbre de compétence grâce à l’achat d’amélioration dans les boutiques des villages. La monnaie sera les casques de soldats romains que vous collectez dans votre périple, par Esus!

Pour ce qui est du déroulement du titre, les décors sont assez variés et comme souvent dans les albums, nos deux gaulois vont voir du pays. Non seulement la belle Gaule mais aussi la Thuré (Islande) et d’autres contrées dont je laisserai la surprise pour ne pas spoiler

Le but du jeu, vous l’aurez compris, c’est de trouver des objets bien précis dans les campements romains et autres. Chaque fois que vous devrez combattre toute la légion pour vous donner l’accès à d’autres zones de recherche. C’est vraiment du beat’em up 3D classique à la caméra capricieuse et pas super original pour le coup. C’en est même assez redondant vu que le jeu est censé nous proposer une histoire à la base, par Cernunnos!

Ça… c’est un atterrissage de légionnaire!

Conclusion

Quelle déception… J’avoue peut-être en attendre beaucoup trop par rapport à la licence de notre petit gaulois préféré mais cette aventure n’est pas à la hauteur de la licence Astérix. Après un second épisode vraiment sympathique, on s’attendait à mieux pour ce XXL3 mais en vain…

Pourtant, c’était bien partit vu le choix de la direction artistique qui ne manque pas de charme et honore une certaine fidélité au moins aux derniers longs métrages en 3D by Alexandre Astier plutôt qu’à la BD originale.

Astérix & Obélix XXL 3: le Menhir de Cristal

  • Développeurs Osome studio
  • Type Aventure/beat’em all
  • Support PS4, Switch, Xbox ONE, PC, Mac
  • Sortie 21 novembre 2019
Show Full Content

About Author View Posts

ManuSupra

Passionné, collectionneur et historien vidéoludique trentenaire ayant grandit avec un enfant à queue de singe et un plombier moustachu s'empiffrant de champi. Chasseur de monstres à l'insectoglaive, archéologue gaming et adepte du "bas, diagonal, droit + poing". Sushivore et burgerovore professionnel!

Previous Capcom annonce l’édition Collector de Resident Evil 3 pour l’Europe
Next Knights and Bikes déboule à toute vitesse sur Switch
Close

NEXT STORY

Close

Test : Ever Forward – L’enfant et l’amer

09/09/2020
Close