Saber Interactive se diversifie énormément niveau développement de jeu vidéo. Là où d’autres se spécialisent dans un genre en particulier, ces derniers peuvent autant travailler sur du NBA 2K Playgrounds 2 (testé récemment dans nos pages), du DLC pour The Witcher 3, des remakes de Halo, ou encore du World of Warriors que de la simulation comme MudRunner, celui qui nous intéressera aujourd’hui donc avec l’opus MudRunner: a Spintires Game – American Wilds…BBBRRRRA!

Parbleu! Niveau écologie, on repassera…

Mimi Cracra…

Ce MudRunner est la version ultime de Spintires avec tout son contenu et le dernier DLC American Wilds mais qu’est-ce donc au final? Tout simplement (ou pas…) une simulation de transport de matériaux aux travers de routes et sentiers très accidentés ce qui complique pas mal les choses m’voyez…

Effectivement, c’est là qu’il faudra effectuer le gros du travail en démontrant votre grand talent de conducteur de véhicules tout terrain. Et les développeurs ne font pas les choses à moitié! Il faudra penser au moindre détail comme de ne pas oublier de déserrer le frein à main ou encore bloquer le différentiel et jouer avec la transmission pour pouvoir se dépêtrer de la boue dans laquelle vous allez souvent vous baigner…

Du coup, ne vous attendez pas à un jeu tout feu tout flamme. Il faudra prendre votre temps ainsi que les bonnes décisions pour que votre mission se passe sans encombres. Souvent, il faudra transporter du bois et autres matériaux d’un endroit à un autre tout en faisant attention au matos. Ben oui, ça coûte cher tout ça! N’oublions pas aussi la jauge du carburant qu’il faudra gérer et dont votre façon de conduire et vos actions influenceront. Et au prix de l’essence de nos jours…

Les déplacements sont très réalistes et il est possible que vous ne fassiez que quelques centaines de mètres en plusieurs minutes. Oui, c’est lent mais on se prête au jeu finalement.

La vue dans l’habitacle est plutôt pauvre comparée à la vue extérieur.

SOS Polluards!

Avant de faire cracher de la fumée bien noire à vos échappements, vous aurez, dans les menus, le choix entre plusieurs mode de jeu dont le solo, les défis et le multi online. Ajoutons qu’il y a également un didacticiel bien utile et plutôt bien foutu.

Tandis que le jeu solo vous emmènera à effectuer (en mode simplifié ou simulation), la plupart du temps, des livraisons tout en ayant la possibilité de débloquer des objectifs secondaires, le mode défi, lui, vous demandera des tâches plus spécifiques.

Notons que ce dernier peut être coté par nombre d’étoiles de 0 à 3 en terminant le défi mais aussi ses objectifs bonus par la même occasion ce qui agrémente le challenge. Ce ne sera pas une mince affaire surtout lorsqu’on nous demande de conduire avec la vue « cockpit » assez pénalisante et esthétiquement bâclée comparée à l’ensemble du titre vu de l’extérieur du véhicule. Il faut avouer que c’est plutôt joli et détaillé avec une bonne gestion du cycle jour/nuit.

Il faudra souvent consulter la carte car il n’y a pas de GPS… juste une boussole.

DHL Wood Simulator

Pour ce qui est du son, l’ensemble reste correcte sans être foufou car mis à part le bruit des engins et quelques oiseaux par-ci, par-là, ça reste assez basique sans être mauvais pour autant. On ressent même chaque sonorité des différentes classes de véhicules comme les camions, les jeeps ou encore les remorques outillées.

Pour ce qui est du contenu additionnel compris dans cette version du jeu, on prend plus de plaisir à parcourir les grandes étendues américaines après la Sibérie déjà de base. L’ajout de bons gros camions originaires de chez l’Oncle Sam rajoutent un peu de piment à la sauce également.

Toujours au niveau des véhicules, il est assez satisfaisant de voir que l’on peut en échanger pendant la partie. Chacun ayant ses propres fonctionnalités, ils permettent de s’adapter à chaque situation. Et même si un poids lourd reste embourbé et que le treuil ne sait pas vous aider, il y a peut-être d’autres solutions… A vous de les trouver!

Les détails des véhicules sont plutôt réussis.

Conclusion

Il est clair qu’au vu du rythme du jeu, le gamer peut s’ennuyer comme un rat mort en cage… Cependant, il faut bien l’avouer: ce MudRunner est loin d’être un mauvais jeu. Il s’adresse avant tout à un public que sait apprécier la véritable simulation et même, on s’y prête volontiers au final.

On a envie de mener à bien nos missions et c’est peut-être ce coté réaliste qui fait en sorte qu’on en fasse un peu notre devoir. Les véhicules se manient tous très différemment et la physique est très bien retranscrite. 

Saber Interactive sait concevoir des simulations et celle-ci en est un digne représentant.

MudRunner: a Spintires Game – American Wilds

  • Développeurs Saber Interactive
  • Type Simulation
  • Support Xbox ONE, PS4, PC, Switch
  • Sortie 23 octobre 2018
Show Full Content

About Author View Posts

ManuSupra

Passionné, collectionneur et historien vidéoludique trentenaire ayant grandit avec un enfant à queue de singe et un plombier moustachu s'empiffrant de champi. Chasseur de monstres à l'insectoglaive, archéologue gaming et adepte du "bas, diagonal, droit + poing". Sushivore et burgerovore professionnel!

Previous Dragon Star Varnir sortira chez nous au printemps 2019
Next Les meilleures anecdotes du jeu vidéo #37
Close

NEXT STORY

Close

Test : Strike Suit Zero: Director’s Cut – L’espace pour terrain de jeu

07/05/2019
Close