Test : Varney Lake – Vous avez dit vampire ?

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Christine, Jimmy et Doug passent l’été 1954 au magnifique lac Varney. Ils passent leurs journées et leurs nuits à pêcher, à observer les nuages, à jouer, à arnaquer « les grands » aux cartes et à rêver d’acheter leur drive-in… ainsi qu’à se lier d’amitié avec un vampire. Mais tout n’est pas aussi simple qu’il y paraît.

En 1981, Lou, auteur et enquêteur paranormal, rencontre Jimmy et Christine, désormais adultes, pour savoir ce qui s’est réellement passé cet été-là. Et connaître la vérité sur Doug.

Varney Lake est le deuxième des Pixel Pulps, une série de romans visuels courts développés par LCB Game Studio et publiés par Chorus Worldwide. Il fait suite à Mothmen 1966, sorti en 2022, et met en scène plusieurs personnages qui reviennent dans le jeu. Ces deux titres sont inspirés des films d’horreur classiques et du style pixel art des jeux vidéo des années 1980.

J’avais adoré Mothemen 1966. J’avais donc de grands espoirs pour Varney Lake, qui conserve son style d’écriture rapide, une esthétique unique et nostalgique et l’atmosphère généralement effrayante de son prédécesseur. Ce nouvel épisode ajoute une histoire encore plus étoffée qui présente des petites surprises sur le traitement des vampires.

L’histoire de Varney Lake est centrée sur Jimmy, Christine et Doug et leur lien grandissant avec le vampire Liszt. Les chapitres se déroulant en 1954 transpirent d’authenticité avec des dialogues fidèles à la façon dont parleraient de vrais enfants et de leurs quêtes naïves d’un poisson rare ou d’un nuage qui ressemble au Mont Rushmore. Il y a aussi un bel équilibre entre l’amitié innocente et l’horreur authentique. Les parties en 1981 sont bien plus sombre, traitant des séquelles persistantes de l’amitié du trio avec Liszt.

Le personnage de Liszt est vraiment la plus belle réussite de Varney Lake. C’est un vampire qui a tous les traits d’un personnage classique des films de la Hammer, à la différence quil veut sincèrement se lier d’amitié avec ces enfants, envers qui il est reconnaissant. Oui, c’est inattendu. Son instinct protecteur envers les enfants est à l’origine de certains des moments les plus émouvants de Varney Lake.

Pour un jeu si court, il y a une jolie variété de puzzles et de mini-jeux. Il y a des jeux de cartes, des jeux de dés, des jeux d’allumettes et même un mini-jeu de pêche plus sympa que ceux que l’on retrouve un peu partout. Varney Lake offre un gameplay très amusant que je ne m’attendais pas à trouver. Bien que le jeu ne dure environ que deux heures, le jeu incite à la rejouabilité puisqu’il il y a de choses à débloquer, une galerie d’images, des puzzles à refaire et de scènes secrètes qui répondent à quelques questions que vous pourriez avoir après avoir terminé le jeu. J’aurais aimé qu’il y ait un écran de sélection de chapitre disponible après avoir terminé le jeu, ou une façon de refaire les mini-jeu autrement qu’en les ré-atteignant dans l’histoire principale.

Cela dit, il est difficile de pleinement apprécier Varney Lake sans avoir auparavant compléter Mothmen 1966. Je vous encourage donc à y jouer également si ce type de production est votre came. Vous pouvez bien entendu comprendre l’intrigue de Varney Lake sans avoir joué à Mothmen 1966, mais vous manquerez de nombreuses références. Il n’est aps impossible qu’un pack complet sorte dans quelques tempos, puisque le troisième épisode – Bahnsen Knights – est déjà prévu pour cette année.