Trois ans après un premier opus intéressant mais souffrant de quelques imperfections et redondances plutôt frustrantes pour les joueurs lambda Tom Clancy’s The Division 2 est là pour nous donner envie de sauver Washington. Pari réussi ou sauvetage raté ? Réponse dans quelques prises de territoires ! Petite précision importante : On va abréger le nom du jeu en l’appelant The Division 2 pour simplifier les choses d’accord ?

Ouais, j’ai une sale gueule !

Une action trépidante !

Après une courte introduction et une phase de gameplay, l’agent (tout le monde vous appelle Agent d’ailleurs) que vous incarnez se rend à Washington pour régler le problème du Poison Vert qui sévit dans la capitale fédérale. Sous la forme de petites cinématiques et de souvenirs en réalité augmentée vous allez en apprendre plus sur ce qui s’est produit dans la ville. Vous allez devoir reprendre les différents quartiers de la ville au groupe appelé les Hyènes qui sont particulièrement violents et « ne construisent rien » pour que l’humanité se relève. L’histoire n’est clairement pas là pour occuper la place la plus importante dans le jeu, c’est presque un prétexte pour votre progression. 

Le semblant d’histoire est générique au possible.

Devenez un Super Soldat !

Les missions principales sont là pour faire avancer l’histoire (qui existe tout de même), ce qui permet de parcourir le jeu en solo. Mais même si c’est une possibilité, la coopération est fortement encouragée. Que ce soit avec des PNJ ou des joueurs qui sont présents dans votre environnement immédiat, tout est fait pour que tout le monde collabore. Nous allons d’ailleurs y revenir plus loin pendant le test car plusieurs rédacteurs de PXLBBQ ont uni leurs efforts pour vous donner le meilleur test possible.

Plusieurs spécialisation de combats s’offrent à vous.

Un plaisir (très) relatif pour les yeux. 

Graphiquement, The Division 2 est dans la moyenne basse des productions actuelles. On peut d’ailleurs noter deux choses importantes. La première est que beaucoup d’options d’accessibilité visuelles sont paramétrables dans le jeu. La seconde est que sur PS4, la partie HDR est à activer ou non selon votre recherche de confort de jeu, Et puisqu’on parle de ça, les musiques sont génériques et sans réel intérêt. Pour préciser notre pensée sur les graphismes, les textures sont assez pauvres et les lumières sont parfois mal calculées. Même si nous sommes conscients que le jeu est en ligne, c’est quand même un peu cheap tout ça. 

Qu’est-ce qui ressemble plus à une brique qu’une autre brique ?

Viser. Tirer. Et surtout Survivre. 

Au niveau du gameplay, les choses ont été revues à la hausse depuis le premier opus. The Division 2 apparaît comme plus accessible, même si quelques défauts subsistent encore. La faiblesse de certaines armes est un problème encore présent mais si vous utilisez intelligemment vos points de compétence, et que vous faites attention au niveau de votre équipement, vous aurez largement de quoi compenser les petits soucis que vous pourrez rencontrer pendant votre partie. Le système de GPS à cordon est plutôt intéressant également, mais la lisibilité dans l’environnement est parfois difficile. Globalement, Ubisoft a amélioré la formule, même si certaines mécaniques vous feront penser à d’autres jeux phares de l’éditeur français, comme Assassin’s Creed Odyssey par exemple. Et comme va le préciser TheFrimouSe, les IA sont complètement stupides…

Notre escouade se réunit dans un clair-obscur.

L’avis de TheFrimouSe :

Après plusieurs sessions multijoueur, mon ressenti en ressort globalement mitigé. Et pour cause  : d’énormes bugs de textures, d’animations, de chargement, etc. Dans cet avis, je m’attarderai sur une partie spécifique du gameplay : l’intelligence artificielle. Dans un jeu qui base son système de combat sur un système PVE, du moins pour le début, il est impensable d’être confronté à une intelligence artificielle qui ne sache même pas comment aborder les différentes situations de combat.

J’en ai fait l’expérience en ligne, j’ai pu m’approcher à quasiment un mètre d’un ennemi avant que celui-ci ne daigne vouloir me remarquer. De plus, après plusieurs intrusions de notre escouade dans les bases adverses, ils nous est souvent arrivé de ne pas comprendre les déplacements des adversaires. Rush en plein milieu de la carte, un boss nous laissant quasiment pour mort mais qui préfère prendre les escaliers pour se mettre à couvert sur un balcon pour reprendre de la vie alors qu’il est déjà en pleine santé  ? Bref vous l’aurez compris une IA basique, voir e excessivement idiote.

On organise notre prochain assaut.

Pour continuer sur l’IA, cela peut vraiment être le jour et la nuit concernant le difficulté (Et je ne parle absolument pas des écarts de niveaux des joueurs). Nous en avons fait d’ailleurs l’expérience à 4 et le ressenti a souvent été le même… Une IA quasi inexistante pour parfois, laisser place à une armée de Terminator qui nous annihile littéralement en l’espace de quelques instants. Un équilibrage assez mal dosé en réalité. 

En résumé et sincèrement, The Division 2 reste un BON jeu PVE dans l’ensemble même si, malheureusement, il n’a rien à envier à son grand frère sorti en 2016.

L’avis de ManuSupra : 

Trois années après le premier opus, il est légitime d’attendre une belle avancée technique et scénaristique concernant The Division 2 développé par les suédois Massive Entertainement et édité par Ubisoft.

Pourtant, dès l’entrée du jeu, on retrouve tous ses repères car le titre ressemble énormément à son aîné, trop d’ailleurs. 

Graphiquement, ce n’est pas laid (sauf certaines cinématiques) mais du fait que l’environnement n’est pas dynamique, c’est un peu facile. Idem pour les effets de lumières souvent réussis sauf qu’incompréhensibles par moment.

Néanmoins, son ambiance post-apocalyptique est plutôt réussie ainsi que son système de loot assez addictif. 

Mais les plus graves problèmes de The Division 2, sont du coté de la technique que ce soit en solo ou online. Votre escouade entière peut passer parfois à quelques mètres des hyènes (les méchants du titre) qui mettent une plombe avant de vous remarquer.

Par contre, une fois qu’un ennemi vous repère, c’est toute la horde qui se rue sur vous. 

Ajoutons que certains PNJ sont plus risibles qu’utiles : certains alliés veulent vous aider mais lorsqu’ils se mettent à couvert à l’envers de l’ennemi… c’est un peu n’importe quoi.

On a rencontré plusieurs autres soucis comme l’aberration de l’affichage sur les voitures de police qui prennent au moins 5 secondes à s’afficher ou encore le fait de rester bloqué entre une valise et un muret de 50 cm.

Le logo de la police est en train de charger…

En bref, The Division 2, avec ses soucis techniques, ses missions redondantes et son scénario bateau ne convainc pas plus que son prédécesseur. Ce qui est dommage après autant d’années.

Heureusement, en multi, c’est plutôt rigolo et fun mais pas trop longtemps…

L’avis de Nicolas Callu :

N’ayant pas fait le premier, mais ayant laissé traîner mes oreilles, je ne peux que vérifier sur ce 2e opus les soucis dont on me parlait dans le 1er, tels que l’IA aveugle et sourde (malheur à eux), un scénario peu prenant, le tout récupérant des points sur la fameuse Dark Zone. 

Dans ce deuxième volet, en découvrant la licence je remarque malheureusement que l’IA me paraît effectivement pas mal laxiste avant de nous voir, mais dès qu’on est repéré cette dernière devient omnipotente et attaque en bande. Ils sont donc aveugles et sourds mais savent s’organiser pour se battre. Le scénario m’a paru fort générique et effectivement peu prenant. 

De plus, le jeu a un aspect visuel peu perfectionné comme par moments des ombrages mal cadrés, des habits qui restent secs sous une pluie diluvienne ou les textures qui mettent un temps fou à s’afficher. 

Et pour finir les Dark Zone sont effectivement le point fort du jeu, allant peut-être jusqu’à son seul vrai intérêt. La pression y règne et on sent vraiment une détresse lorsqu’on se balade dedans. 

Court Agent Forest, court !

On peut néanmoins noter que, comme à son habitude, Ubisoft nous représente ici un Washington à l’échelle 1/1 très bien représenté. On prend plaisir à retrouver les bâtiments et rues emblématiques. On peut aussi noter que les possibilités d’approche sur les conflits sont plutôt nombreuses. Plusieurs angles d’attaques possibles, de nombreuses variétés dans les armes et équipements proposés ainsi que sur leurs effets.

Le jeu reste en grande partie un jeu de farm. Il faudra donc essayer de se choper la cagoule la plus performante pour pouvoir essuyer au mieux les tirs adverses. Le souci est que ce type de jeu nécessite beaucoup de temps et donc un lore qui accroche, ce qui manque définitivement à The Division 2.

Malheureusement, The Division 2 ne restera pas un jeu marquant pour ma part. Il propose beaucoup de temps de jeu avec une grande variété de quêtes annexes et de contenu end game, mais le tout n’accroche pas. Que ce soit au niveau de sa narration ou de sa technique, The Division 2 reste un jeu correct à faire entre amis surtout pour les combats en Dark Zone.

Conclusion de notre rapport

Comme vous le voyez, notre avis est relativement unanime. The Division 2 est une bonne suite mais elle repose un peu trop sur son prédécesseur. C’est un bon TPS, à faire sans aucun doute en équipe mais la redondance des situations et l’IA déficiente gâche un peu le plaisir. Un bon gros bien mais pas top en somme. Nous espérons que ce test de The Division 2 vous a plu, en tous cas, on peut vous garantir qu’on a eu beaucoup de plaisir à travailler ensemble pour vous donner le meilleur retour d’expérience possible.

À couvert !

Tom Clancy’s The Division 2

  • Développeurs Massive Entertainment
  • Type TPS
  • Support PS4, XB1, PC
  • Sortie 15 Mars 2019
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