On avait déjà parlé de Golf Club Wasteland, rebaptisé depuis Golf Club Nostalgia, édité par Untold Games. Ces derniers ont fait de la narration leur principal cheval de bataille, et sous ses airs de simple plateformer, The Cub parvient une fois de plus à captiver.


The cub


Supports : PC, PS4, PS5, XBox One, XBox Series, Switch

Genre : Plateforme

Date de sortie : 19 janvier 2024

Editeur : Untold Tales

Développeur : Demagog Studio

Multijoueurs : Non


The Cub est un peu court, mais propose un voyage plus qu’agréable au son des émissions radios martiennes


  • Visuellement réussi
  • Les animations !
  • De la variété dans le voyage
  • La bande-son
  • Le propos général du jeu, percutant
  • Tout de même assez court
  • Quelques approximations dans les sauts

Radio Nostalgia

The Cub, le jeu de plateforme de Demagog Studio, nous réinvite dans un monde post-apocalyptique après une grande catastrophe écologique. Le scénario se déroule alors que le protagoniste principal – un enfant élevé par des loups et déjà présent dans Golf Club Nostalgia – rencontre un visiteur de Mars. La narration du jeu est une fois encore soulignée par l’intrigante station radio Nostalgia, une émission en direct de Mars, qui constitue la toile de fond de l’univers dans lequel nous évoluons.

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un mécanisme à proprement parlé, Radio Nostalgia apparaît comme l’outil de narration qui défini réellement la profondeur au jeu. L’émission propose de la musique électronique ou encore du jazz, créant une atmosphère unique alors que les joueurs traversent les différents environnements.

Mais l’animateur radio n’est pas non plus avare en discussion, nous dressant le portrait de la civilisation martienne – des humains ayant quitté la Terre et utilisant celle-ci comme terrain de golf pour riches – à travers foules d’anecdotes et témoignage, le tout de la voix apaisante et presque suave d’un présentateur nocturne.

Les objets à collectionner disséminés dans le jeu, tels que les extraits d’émissions TV, les soda et les coupures de journaux, renforcent notre connaissance du monde, mais peuvent nous laisser sur notre faim en ce qui concerne l’histoire du jeu lui-même. Malgré ses remarques acerbes sur las société humaine et les raisons de sa destruction (davantage politiques qu’écologiques), The Cub conserve un ton léger la plupart du temps, ce qui renforce ses quelques instants plus dramatiques ou poétiques

La plateforme est également très bien travaillée, comprenant de la glissade, de la course, du double saut, de la course en wagonnet ou encore du balancement depuis certains éléments. Bien que la majorité des plateformes soient bien visibles, on a parfois du mal à déterminer si un élément est présent physiquement ou s’il s’agit juste d’un décor que l’on va traverser, occasionnant quelques morts heureusement pas bien frustrantes. Ajoutez à cela quelques séquences d’infiltration ponctuelles et vous aurez de quoi varier les plaisir dans ce titre déjà bien charmant.

L’esthétique visuelle de The Cub offre des personnages magnifiquement animés et plein de détails. Les environnements post-apocalyptiques adoptent une palette de couleurs parfois originale, mais ne ne doute jamais de la crédibilité des lieux. La caméra sait s’éloigner et se rapprocher quand il faut pour mettre l’emphase sur les décors, toujours magnifiques et paisibles, malgré la situation.

The Cub

Titiks

L’avis de Titiks sur Switch

En bref

Plutôt court, The Cub offre de beaux moments de plateformes et un voyage sur Terre plutôt original. On est rapidement happé par son rythme et sa bande sonore, qui accompagne parfaitement sa narration. Un parfait complément à Golf Club Nostalgia !

3.5
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Titiks

Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l'univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.

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