Après plus de 25 ans d’attente, la série des Streets of Rage (Bare Knuckle au Japon) se voit garnie d’un quatrième opus sur nos machines modernes. Et il faut l’avouer: il est très attendu au tournant… d’une rue! Reste à savoir si ce sera la cerise sur le gâteau ou le pavé dans la marre.


Streets of Rage 4


Supports : PS4, Switch, Xbox ONE, PC

Genre : Beat’em all

Date de sortie : 30 avril 2020

Editeur : Dotemu

Développeur : Dotemu Lizardcube Guard Crush Games

Multijoueurs : 4 joueurs online/offline


Une vraie bonne suite !


  • Un nouvel opus digne de la licence
  • Le prix!!!
  • Le Battle Mode
  • La jouabilité
  • La direction artistique
  • Le multi déboîte!
  • La bande-son…

  • … sauf quelques musiques relou
  • Recyclages de certains boss
  • Difficulté mal dosée par moment


(A)-frappé les tous!

On n’oublie pas nos réflexes de bons vieux beat’em all. Cet âge d’or qui a vu naître de grands titres comme Final Fight, Vigilante, Cadillacs & Dinosaurs ou encore Double Dragon et ici, celui qui nous intéresse, Streets of Rage (entre autres…).

Evidemment, la plupart des joueurs qui attendent ce quatrième épisode de Streets of Rage compte bien retrouver l’essence même de la saga et pas une de ces suites pour jeu mobile toute pourrave…

Heureusement, cet opus est développé par des personnes qui en sont conscientes. N’oublions pas que celles-ci nous ont quand même pondu un excellent retour de notre bon vieux Wonderboy « The Dragon’s Trap » et préparent le prochain attendu Windjammers 2 entre autres…

Dès l’écran d’accueil, on sent qu’ils ont tout compris: la musique retentit et on replonge dans les 90’s.

Est-ce que tu Blaze?

Comix Zone

Dans un premier temps, il faudra passer par le mode histoire pour débloquer la plupart des autres modes… tout comme des combattants supplémentaires.

Pour la petite histoire, on se retrouve 10 ans après les événements du dernier opus, donc après la mort de Mr. X et le démantèlement de son syndicat. Wood Oak City reste en paix pendant cette décennie mais celle-ci prendra fin quand les enfants du boss, les jumeaux Y, font leur apparition avec leur nouvelle organisation criminelle, bien décidés à terminer ce qu’avait commencé leur défunt paternel.

Pour les contrer, on pourra choisir entre 4 combattants: les bien connus Axel Stone et Blaze Fileding (qui a mangé toute sa soupe…) rejoints par Cherry Hunter, la fille de leur ancien équipier, Adam Hunter (qui, lui, les rejoindra plus tard…) ainsi que Floyd Iraia, apprenti du Dr Zan de Streets of Rage 3.

Bien forcément, comme dans une majorité des beat’em all, chaque personnage possède ses qualités et défauts mais sont tous enrichis par ce style graphique inspiré de la bande-dessinée un peu comme si le jeu Comix Zone avait fusionné avec SoR. La nouvelle version de nos personnages « cartoon »-e! ^^

Ah, au fait, il y aura pas mal d’autres personnages à débloquer et qui seront jouables des différents modes par la suite…

Floyd est lent, certes, mais très puissant… La preuve!

Foudélité

Parlons-en de ces graphismes qui sont d’une réussite totale. La direction artistique modernise l’ensemble de l’oeuvre tout en restant fidèle aux précédents épisodes. On reconnait aisément tous nos personnages préférés mais aussi les ennemis qui nous ont bien saoulé auparavant… Mention spéciale au loubard au couteau et la punk au coup de pied sauté.

On sent que les développeurs ont tout fait pour ne pas dénaturer la licence. Ils jouent le fan service à fond. On peut même débloquer les skins 16-bits Megadrive style de nos personnages au fur et à mesure dans le jeu.

L’animation est très réussie et ça envoit du pâté sévère. On ressent bien la puissance des coups et on pourra apprécier le développement des attaques spéciales qui en mettent plein les mirettes!

Les flics du jeu sont des ripoux à la solde des jumeaux…

Final Fight

Avec tout ceci, ajoutons une superbe bande-son bien 90’s (surtout début de la décennie) avec des sonorités électro directement lié aux néons et rues malfamées des jeux de cette époque. Et ça sent bon la nostalgie!

Les musiques sont excellentes (Olivier Derivière X Yuzo Koshiro X Motohiro Kawashima oblige…) mis à part un ou deux titres sur la fin et encore, pas mauvaises mais assez saoulantes et répétitives… Ceci reste subjectif.

D’ailleurs, autre chose qui m’a un peu ennuyé c’est le recyclage de plusieurs boss dans le cours de l’histoire. Tout ça pour éviter d’en recréer!? Ce n’est pas encore trop grave, certes, mais pour certains la difficulté pouvait être assez frustrante. On se retrouve donc à devoir se remémorer les patterns de certains d’entre eux et ce n’est pas piqué des hannetons…

Ce ne sont pas ces quelques soucis qui nous feront détester ce titre riche en contenu et surtout les modes jouables en coop ou en VS.

Oui, versus… le Battle Mode qui transforme Streets of Rage 4 en brawler jouable jusqu’à 4 joueurs en versus et team.

Test: Streets of Rage 4: Conclusion

On vit une époque gaming formidable… Il est clair que DotEmu et LizardCube surfent sur la vague des fans trentenaires assoiffés de titres aussi symboliques et cultes que les Streets of Rage. Non seulement ces derniers seront rassasiés mais sa sortie récente peut même être bénéfique à la découverte du genre par les plus jeunes. Par contre, il faudra serrer les dents pour en voir le bout… ou mieux, le terminer en coopération et s’adonner à l’essence même du beat’em all. Et pour une somme avoisinant les 20€, ce serait du gâchis de ne pas en être…

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ManuSupra

Passionné, collectionneur et historien vidéoludique trentenaire ayant grandit avec un enfant à queue de singe et un plombier moustachu s'empiffrant de champi. Chasseur de monstres à l'insectoglaive, archéologue gaming et adepte du "bas, diagonal, droit + poing". Sushivore et burgerovore professionnel!

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