Le skateboard et le jeu vidéo c’est une grande histoire d’amour. On a tout eu à ce niveau en commençant par 720° ou Skate or Die en passant par l’incontournable série des Tony Hawk’s Pro Skater et plus récemment les excellents SKATE d’EA plutôt orientés simulation.
Mais chez les développeurs indépendants, il y a également la licence OlliOlli qui se joue en 2D et qui a régalé les joueurs habiles dernièrement. Avec Skate City, on s’oriente un peu vers ce concept vu de côté… mais pas que!
Prévu avant tout pour l’Apple Arcade, voilà que le titre débarque sur quasi tous les autres supports pour conquérir le monde et autant vous dire que ce n’est pas parce que c’est un petit titre indépendant qu’il ne possède pas du potentiel…
Skate City
Supports : Xbox One, Xbox Series X/S, Switch, Apple Arcade, PC, PS4/PS5
Genre : Skate
Date de sortie : 6 mai 2021
Editeur : Snowman
Développeur : Agens
Multijoueurs : Non
On ne l’a pas vraiment vu venir mais il faut bien avouer que Skate City est un excellent petit jeu de simulation glisse urbaine avec son propre style.
- Une vraie simulation vue de côté
- Le style graphique minimaliste rend bien
- Les musiques chill collent parfaitement
- Le nombre de défis
- Un gameplay au petits oignons
- Les trois villes bien pensées
- On en voudrait encore plus…
- Certaines figures pourraient être mieux expliquées
Ca roule ma poule!
En fait, on peut même se rendre compte que Skate City c’est du OlliOlli « amélioré » à la sauce SKATE avec une direction artistique particulièrement minimaliste mais assumée. En effet, on se retrouve avec un jeu qui se joue en scrolling 2D avec des environnements tout de même modélisés en 3D. Un sorte de runner mais avec quelques petites particularités.
En gros, votre skater se déplacera toujours vers la droite avec aucune possibilité de revenir en arrière ce qui rappelle la fameuse mode des runner games tel que SpeedRunners ou encore la série des… Runner (oui, les titres sont très inspirés), pour ne citer qu’eux. Sauf qu’ici, vous gérez tout de même la vitesse et l’arrêt total de votre personnage et il n’y a pas de fin de niveau à proprement parlé.
En effet, celui-ci tourne sur lui-même infiniment. Vous parcourez les trois villes que sont Los Angeles, Oslo ou Barcelone en boucle. Mais rassurez-vous, celles-ci sont assez longues et variées que pour tourner en rond rapidement. C’est aussi là le petit twist du titre car si vous ratez une figure sur un quelconque module, il faudra patienter d’y revenir après avoir fait le tour de la ville pour retenter sa chance. Ca met une certaine pression surtout quand on attaque les défis.
Skate & chill
Parlons-en de ces défis. Dans Skate City, il vous est complètement possible de skater sans fin dans un niveau. Chill, sans contraintes, juste taper quelques tricks à la cool accompagné par une musique d’ambiance assez détendue et plutôt qualitative. Mais le titre vous propose aussi de remporter (ou pas) certains défis. Et il y en a quelques dizaines dans chaque niveau, de quoi largement combler les fans de flips, grabs ou manuals en tous genres.
Ce qui est vraiment sympa c’est que le jeu reste assez pratique vu qu’on peut activer n’importe quel défi à tout moment. La base restant le skate libre et en appuyant sur pause vous avez accès à tout ce que vous voulez même le guide de figure et le tutoriel. En skate libre, vous pouvez aussi atteindre certains buts dont la liste se trouve au même endroit: menu pause.
Il faut bien l’avouer, malgré son adaptation depuis l’Apple Arcade, Skate City s’en sort bien sur pas mal de points. L’entraînement sera de vigueur pour arriver à devenir le roi de la street car la maniabilité, certes précise, vous poussera à être minutieux pour sortir figures en tous genres. Petits soucis par contre: certaines techniques sont assez compliquées à réaliser par le manque d’explications. Mais dans l’ensemble, ça roule…
Minimalist’
Car au niveau du gameplay, c’est assez simple. Un bouton vous sert à rider et les différents ollies se lancent grâce aux sticks analogiques. A vous de combiner les directions de chacun pour réaliser différents tricks. Les gâchettes servant surtout à la stabilisation des manuals ou aux diverses rotations. En gros, il garde la simplicité du tactile mais à la manette.
En parlant de la simplicité, c’est le maître mot du titre et également sur les graphismes. C’est très minimaliste mais assez plaisant à la fois. Astuce assez maligne s’il en est! Pas de chichi, même votre rider n’a pas de visage cependant, on peut toujours être coquet.
Parce que, oui, vous pouvez tout de même le personnaliser ainsi que votre matériel. Vos défis et buts vous rapporteront de l’argent à dépenser à la boutique. Skate, roues, trucks, casquette, vêtements, chaussures, etc… Pas mal de modèles sont disponibles pour vous démarquer. Bien entendu, vous pourrez aussi choisir le sexe et la coiffure de votre perso tout comme la couleur de peau et de cheveux.
Dans cette boutique, vous avez également la possibilité d’acheter des compétences et figures spéciales. Autant vous dire que pour acheter ces dernières, il faudra débourser 1000SC (SC étant la monnaie du jeu) et donc vous poussera à rider toujours plus pour remporter un beau butin.
Skate City
En bref
Etonnamment efficace! C’est la phrase qui me vient en entrant directement sur le terrain de jeu de Skate City. Au début, on pense être sur un jeu indé basique mais il démontre toute sa technique directement aux premiers coups de jambes. Un bon petit titre pour les amateurs de la discipline ou pour les joueurs aimant chiller tout en lançant quelques tricks par-ci par-là.
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