Test : Red Dead Redemption – Le Far-West s’ébroue sur PS4 et Switch

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On ne vit que 3 fois

Nous sommes dans une ère de Remake et de Remaster dans le milieu du jeu vidéo, et ce n’est pas Rockstar Games et ses portages de GTAV qui va me contredire. Seulement voilà, RDR premier du nom est certes revendu cette fois avec Undead Nightmare, il ne s’agit ici encore ni plus ni moins que d’un portage.

Pour vous rafraîchir la mémoire, Red Dead Redemption suit le parcours de John Marston, un ancien hors-la-loi forcé par le gouvernement à trahir les membres de son ancien gang afin de protéger sa famille des conséquences de ses actes. John est l’un des meilleurs anti-héros du jeu vidéo, est l’un des plus appréciés, souvent cité en exemple. Il est divisé entre ses pulsions de hors-la-loi et son désir d’offrir une vie meilleure à sa famille. L’écriture du jeu est véritablement un point fort qui nous happe dés les premières minutes, laissant en plus les joueurs très libres dans leur aventures.

Vous devez donc traquer un à un les anciens membres de son gang en parcourant les États-Unis du XIXe siècle avec l’aide des nombreux personnages secondaires qu’il rencontrera au cours de votre périple. La narration du jeu est un mélange étonnamment remarquable d’action et de réflexions sur la moralité de la violence ainsi que les conséquences de nos actes.

Bien que j’y ai joué sur PS5 (il s’agit du portage PS4), le jeu son aspect visuel PS3, mais légèrement plus lissé. C’est ce que je voulais signifier en début d’article en mentionnant qu’il s’agit juste d’un portage.

Néanmoins, Red Dead Redemption offre un monde ouvert qui tient encore la route de nos jours. Le monde offre des paysages variés et encore impressionnants, des déserts arides aux chaînes de montagnes enneigées. Le monde encourage l’exploration et les joueurs sont souvent récompensés par des surprises cachées ou des quêtes secondaires. Cependant, les graphismes généraux ont pris de l’âge, et c’est impossible de l’ignorer.

Le système de combat de Red Dead Redemption est toujours aussi amusant, obligeant les joueurs à gérer leur couverture, leur précision et leurs munitions pendant les affrontements. Le mécanisme de ciblage qui ralentit le temps est toujours indispensable !

En dehors des combats, le jeu propose toute une série d’activités, comme les jeux d’argent, des courses, la garde du bétail et de la chasse à la prime. Les joueurs seront également récompensés pour avoir chassé des animaux afin de récolter des matériaux pour l’artisanat et le commerce entre les missions.

En termes de performances, Dead Dead Redemption sur la PS5 (via la rétrocompatibilité avec la PS4) fonctionne de manière incroyablement fluide mais garde des temps de chargement – certes raccourcis, mais toujours présents. Le jeu tourne beaucoup plus vite que sur la PS3, et semble plus performant. Et comme indiqué plus haut, le jeu inclut tous les DLC précédemment publiés, y compris les tenues, les chevaux ainsi que le DLC zombiesque Undead Nightmare.

Mais le portage n’offre rien d’autre. Il s’agit essentiellement d’un bundle de Red Dead Redemption et de ses DLC qui tourne de manière plus fluide et plus rapide. Si vous n’avez qu’une Switch sous la main, je peux le comprendre, mais si vous avez un PC un tant soi peut performant, ça me semble quelque peu cher vendu.