One Punch Man: A Hero Nobody Knows
Supports : PS4, Xbox ONE, PC
Genre : Social Combat
Date de sortie : 28 février 2020
Editeur : Bandai Namco
Développeur : Spike Chunsoft
Multijoueurs : Oui
Un jeu à licence avec des bonnes idées mais qui pêche par son obsolescence technique.
- L’idée des évênements pendant les combats
- L’univers de Saitama et compagnie
- Les renforts
- La B.O. originale qui déboîte!
- un beau roster avec du beau monde
- Techniquement indigne des consoles actuelles
- Décors assez génériques
- Gameplay d’un autre temps…
- Menus bordéliques
- Combats manquant cruellement de « punch »
- Où est le dynamisme de l’animé?
Quand on y pense, l’histoire du manga One Punch Man sort de l’ordinaire… tout comme son scénario et ses personnages d’ailleurs.
ONE, l’auteur, publiait simplement des planches du manga sur son blog, avec des dessins assez grossiers de plus.
C’est plus tard que Yūsuke Murata dessinera le manga pour ONE dans les pages du webzine de la Shūeisha: Tonari no Young Jump.
S’en suit l’adaptation du manga en animé et un succès assez retentissant jusqu’à la consécration du jeu vidéo que nous avons devant nous…
And they say that a hero could save us…
Quand j’ai vu qu’on adaptait un de mes mangas préférés des dix dernières années, j’étais assez chaud. Mais les adaptations de nos séries favorites en jeu vidéo n’ont pas toujours été ouf.
Puis, j’ai vu que c’était Spike Chunsoft qui a développé la bête. Ceux-ci ont déjà produit du bon, certes, mais les récents douloureux souvenirs nommés Jump Force ou encore… non même pas… on ne retiendra vraiment que celui-là tellement il se suffit à lui-même. Ben oui, il fut difficile à digérer tout de même…
Alors, première question que je me suis posée quand j’ai appris que Saitama débarquait dans un jeu de baston c’est bien comment y intégrer un personnage aussi invincible dans le bousin.
Et bien, c’est simple, on ne joue pas avec… ou presque… ou pas tout à fait. En fait, le titre démarre avec la création de votre avatar. Vous l’aurez compris, vous allez créer un héro qui devra gravir les échelons de l’Association des Héros.
Comme dans l’oeuvre originale, vous commencerez au plus bas étage, c’est-à-dire, la classe C jusqu’à la A puis la S pour rejoindre l’élite.
Tiger Marcel ou Roulette Rider?
Ce qui est sympa c’est l’infinie customisation de son héro. Tout est modifiable de la tête aux pieds avec des créations complètement loufoques ainsi que des styles de combat différents.
Le tout, au fur et à mesure, déblocable dans le jeu. La ville étant un hub principal dans lequel se trouvent des commerces comprenant des boutiques de vêtements ou meubles pour customiser votre appartement (anecdotique…), etc…
Ici, on y retrouve carrément l’ambiance du manga avec tous les personnages complètement barrés comme les héros de l’association: Tiger Marcel, Roulette Rider, Bogosse Masqué ou encore Débardeur Végétarien (si si… il existe!) et Cache-col Rouge entre autres…
Certains vous proposeront des missions en coopération contre un monstre. Mais le problème est là aussi. Quelle que soit la personne ou l’organisation qui vous confie une de ces missions, celles-ci varient vraiment peu.
Toujours de la baston à des années lumières du dynamisme de l’animé et même pas digne des machines actuelles! Frustrant…
Néanmoins, on soulignera quelques bonnes idées comme le déclenchement d’événement du style tremblements de terre et autres catastrophes naturelles pendant le combat.
Yare-e-e Saitama-sama-a-a!!!
Il y a d’autres features assez bien trouvées en pleine baston. Comme le compte-à-rebours de renfort. Dans certains combats contre un monstre trop fort, le but du jeu est de tenir le temps qu’un héros vienne prendre la relève. Une petite fenêtre affiche alors un timer avec l’animation du héros qui arrive à votre rescousse…
Forcément, si c’est Saitama… un coup de poing et on en parle plus. C’est logique mais frustrant de ne pas pouvoir jouer avec le personnage principal de la licence même s’il existe une version équilibrée mais c’est contraire à l’oeuvre… bref, dilemme.
Et tous les combats se déroulent de la même manière redondante… Et ce n’est pas l’aspect « RPG » permettant d’améliorer votre personnage ou encore les « rencontres » online qui vous motiveront plus que ça, croyez-moi.
On sourira tout de même en voyant que les trois coups spéciaux possibles par personnage prennent le nom de « coup vénère ».
Conclusion
Pas brillant
Vous l’aurez compris, ce premier jeu vidéo tiré de la licence One Punch Man est loin d’être une réussite. Malgré quelques bonnes idées, son manque de dynamisme, ses décors génériques et son gameplay d’un autre âge font peine à voir… Dommage vu la qualité du manga et de l’animé.