Tout le monde connaît la licence Mobile Suit Gundam. Depuis sa création, la licence a connu toutes les déclinaisons possibles et imaginables: gunpla (model kit), figurines, mangas, café/resto, jeux vidéo, diverses séries animées, etc… Bref, au Japon, c’est presque une religion pour certains.
Et ça, Bandai Namco le sait et profite d’en posséder les droits pour sortir un opus de la saga quasi tous les ans. Après un assez bon Gundam Breaker 3, comment ce New Gundam Breaker va-t-il s’en sortir…!?
Quelle belle maquette!
Tout d’abord, cet opus ce déroule cette fois dans une école dans laquelle le cours principal est de se fritter virtuellement avec votre gunpla personnalisé par vos soins au lieu d’apprendre l’histoire/géo. Tout d’abord, qu’est-ce qu’un gunpla… Wiki time!
Gunpla est la contraction de Gundam Plastic Model ou maquette de mecha issue de la franchise Gundam. Ce terme apparu en 1980 désigne également l’assemblage de ces gunpla.
Le jeu est structuré autour d’un scénario donc, franchement peu intéressant avec beaucoup (trop…) de blabla ennuyeux qui n’ont pas vraiment de sens. On retrouve tous les clichés classiques des médias qui se déroulent dans un milieu scolaire: les copains, l’amoureuse, les ennemis, les rivaux, etc… chacun classé par d’autres clichés: l’intello, le cancre, le brave et j’en passe.
Un peu lourd en gros… et inutile, juste un prétexte à la baston. On aurait préféré du plus linéaire comme les précédents opus finalement.
Qui plus est, vous incarnez le nouveau venu qui va mettre une rouste à tout le monde alors que vous êtes le plus noob des noobs…
New Gundam « Broké »
Parlons combat, le but premier de tout jeu Gundam qui se respecte. Et ici, c’est un peu particulier… Les combats sont coupés par plusieurs objectifs chronométrés et souvent peu inspirés.
Entre « s’amuser » à ouvrir une dizaine de coffres dans le temps imparti ou encore détruire un gunpla bien précis dans une foule de mechas, c’est toujours la même chose et ça devient hyper redondant au bout de trois missions. Ne parlons pas de ces modèles génériques qu’il faut exterminer comme dans un beat’em all bourrin à la Dynasty Warriors…
L’avantage des combats est surtout la récolte de pièces pour améliorer votre gunpla. Vous aurez la possibilité de ramasser des guns, épée, bouclier et autres amélioration physique qui permet de renforcer vos attributs: vitesse, protection, …
Au niveau du design, les robots sont plutôt jolis et détaillés tandis que les décors sont propres, sans être extraordinaires, mais relativement vides. On peut tout de même saluer un bon boulot de la gestion des effets de lumière.
Terminons en signalant que le jeu est plutôt facile. Non pas d’accès mais au niveau difficulté.
En effet, au début, il faudra vous habituer à la maniabilité qui démontre une raideur très « robotique »… ce qui tombe bien pourtant.
Conclusion
Malheureusement, il n’y a pas grand chose à dire de plus. Malgré une tentative de reboot de la série Gundam Breaker, cet opus s’éloigne, pourtant, beaucoup trop de ses prédécesseurs.
La maniabilité rappelle bien qu’on joue avec des mechas et souffre de latences par moment. Inégal graphiquement, votre gunpla sera plutôt bien détaillé et assez joli tandis que les décors de niveaux restent assez vides. Le bon coté reste la personnalisation de votre machine qui profite d’un large panel de modifications: arme, bouclier, plastron, etc…
Mais le pire du pire, c’est bien l’impressionnante redondance du titre. Frapper et tirer sur les mêmes ennemis génériques ou ouvrir des conteneurs et c’est à peu près tout! Les missions ne varient pas, elles sont toutes pareilles sans compter la pénibilité du mode scénario totalement soporifique tellement ça parle pour ne rien dire.
Vous l’aurez compris, si vous aimez la licence Mobile Suit Gundam, préférez-lui un bon Gundam Breaker 3.
New Gundam Breaker
- Développeurs Bandai Namco
- Type Action
- Support PS4, PC
- Sortie 22 juin 2018