Quand le Roi s’impose toujours plus!

Comme chaque année, 2K Sports nous balance sa mouture annuelle avec NBA 2K20 pour s’asseoir toujours plus seul sur le trône du meilleur jeu de basketball.

Malgré un NBA Live 19 proposant quelques efforts notables, NBA 2K reste la référence dans le domaine, et ce, sans être véritablement inquiété par son « concurrent » direct.

Pour cet opus de la saison 2019-2020, non seulement le Roi enfonce le clou mais pique aussi des features à son dauphin… histoire de ne laisser aucune miettes sur la table…

La WNBA passe de NBA Live 19 à NBA 2K20… et en mieux!

American woman, listen what I say…

Première nouveauté à saluer: les dames foulent enfin le parquet! En effet, en 2018, NBA Live avait intégré la WNBA soit la ligue américaine féminine de basketball. Cette année, c’est NBA 2K qui en bénéficie également et c’est un excellent 3-points pour la licence!

De plus, les différentes équipes et joueuses sont bien plus soignées que dans le jeu de EA Sports vu que 2K Sports se démarque également avec le fait que ces demoiselles ne sont pas statistiquement inférieurs aux messieurs, ce qui est une bonne chose. Car, en effet, en concurrence les joueuses ont moins de rythme et n’ont pas la même précision au niveau des passes ou des shoots, ce qui n’est pas le cas ici… +1

Pour ce qui est de la modélisation de ces dernières, c’est impeccable: on reconnait aisément les stars comme, par exemple, la fameuse Candace Parker entre autres…

Les 12 équipes de WNBA sont jouables tant en saison qu’en match rapide comme pour la NBA. Néanmoins, il y a une limite: il n’est pas (encore?) possible de créer sa joueuse ou de participer à une carrière avec celle-ci. Peut-être une correction pour le prochain opus?

Avec ces deux ligues ainsi que les autres sélections All-Time et Classiques (dont de nouveaux ajouts), il y a vraiment de quoi faire…

Le regard du joueur, le reflet sur le parquet, … Bref: du grand art, encore!

Mais il fait quand même beau, il fait beau, il fait beau, il fait beau…

Oui, c’est le cas de le dire….. Quand on parle d’un NBA 2K, et ce depuis l’époque du premier opus sorti sur  la SEGA Dreamcast (vous savez, celui avec Allen Iverson sur la cover!?), le mot « beau » s’échappe tout de suite de notre bouche. Cet opus 2020 de déroge pas à la règle: c’est somptueux, ça claque sévère même!

Tant la précision des reflets sur le parquet que les détails sur le visage et le corps des joueurs/joueuses, rien n’est laissé au hasard. Et comme d’habitude, l’habillage hors terrain (supporteurs, agents, entraîneurs, etc…) est également très travaillé que se soit au stade que sur le bitume.

D’ailleurs, il en est de même pour votre pro. Après avoir galéré avec l’application smartphone pendant plusieurs longues minutes, vous pouvez retrouver votre jolie ou pas trogne sur votre personnage créé. Et ça fonctionne plutôt pas mal, il faut bien l’avouer. Qui plus est, vous pouvez toujours régler quelques détails dans le menu de modification du perso pour vous embellir…

Le, maintenant classique, mode bitume est toujours présent pour les gars de la rue…

I came in like a wrecking ball

Niveau gameplay, on peut noter quelques ajouts. Tout d’abord, une nouvelle animation avec un effet « green splash » lorsque votre jauge de tir est parfaitement alignée (timing parfait). Et celle-ci s’affiche également lorsqu’un coéquipier ou un adversaire shoot ce qui permet de remarquer les bons tireurs à utiliser ou à intercepter, selon.

On peut également apprécier un rééquilibrage défensif: cette fois, il faudra batailler ferme pour reprendre la possession du ballon et ce ne sera plus aussi facile qu’avant. Les entrées dans la raquette, dunks et lay-ups sont également plus compliquées à réaliser ce qui donne encore plus de réalisme au titre.

En gros, fini de jouer comme un bourrin en fonçant tête baissée ici, il faudra jouer avec plus de jugeote, de stratégie et non dans la précipitation. Le sens de la maturité sportive quoi!

La préparation d’avant-match, comme en vrai…

You’re beautiful, it’s true

Pour revenir sur l’aspect visuel plus que réussi du titre, on s’en rend d’autant plus compte lorsqu’on lance le mode carrière (dont le prélude). Cette année, de nouvelles guest-stars son toujours aussi bien modélisées avec la charmante Rosario Dawson (Daredevil, Luke Cage, Sin City) dans le rôle d’Isa, sorte de conseillère pour notre personnage ainsi que le charismatique Idris Elba (Thor, Avengers, Mandela) qui incarne Ames, son coach à l’université.

Et le scénario n’est pas mis de coté avec SpringHill Entertainment (More Than Game, What’s My Name) aux commandes. Ces habitués de films sur le sport dont les coulisses de production sont tenus par LeBron James himself ainsi que Maverick Carter.

En gros, et sans trop de spoil, votre personnage héritera du surnom de « Che » après s’être révolté contre son coach en prenant la défense d’un de ses coéquipiers viré par celui-ci à cause d’une grave blessure. S’en suis une aventure assez profonde avec pas mal de rebondissements. A noté que notre personnage n’en fait plus des caisses hyper caricaturales comme dans les précédents volets. Ce qui recolle aussi bien à la réalité du terrain…

Le quartier est toujours bien présent avec son casino et ses boutiques où dépenser ses VC.

Viens dans mon tier-quar, bro!

Pour profiter du mode carrière, il faut bien passer par la création de son joueur pro et comme dit plus haut: la numérisation de votre visage peut s’avérer légèrement frustrante… Mais bon, une fois que c’est fait (ce qui n’est pas non plus une obligation), c’est parti pour l’éditeur. Et c’est là qu’on se rend compte que les développeurs se sont lâché avec des modifications plus abouties à tous niveaux. En gros, libre à vous de régler votre personnage à votre manière et pour le poste que vous voulez!

Après, il ne faut pas oublier que la licence propose toujours une évolution à base de VC, la fameuse monnaie virtuelle du titre. Il va falloir jouer beaucoup, ou passer à la caisse, pour faire évoluer votre personnage rapidement. Car il faut bien l’avouer, l’évolution reste assez lente si vous ne possédez pas assez de VC. C’est pareil pour l’achat de vêtements et autres accessoires dans les boutiques du quartier qui, lui, reste quasi identique à la mouture 2K19. Et oui, le dilemme entre être à la mode ou l’évolution du perso restera dans cet opus…

La défense est moins perméable qu’auparavant. Il faudra revoir sa façon de jouer dans la raquette.

Conclusion

Avec un gameplay et des graphismes encore améliorés, NBA 2K20 reste toujours seul à régner sur la planète e-basketball!

On retiendra surtout un mode carrière plutôt passionnant (surtout le scénario du prélude), une ligue féminine qui se faisait attendre ainsi que de nouvelles équipes classiques qui rende le titre plus complet. 

Dommage que l’évolution à base de microtransaction reste ancré cet année encore mais c’est le mal des jeux actuels…

Bref, NBA 2K20, c’est du très bon: mangez-en!

NBA 2K20

  • Développeurs 2K Sports
  • Type Sport
  • Support Xbox ONE, PS4, Switch, PC
  • Sortie 6 septembre 2019
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ManuSupra

Passionné, collectionneur et historien vidéoludique trentenaire ayant grandit avec un enfant à queue de singe et un plombier moustachu s'empiffrant de champi. Chasseur de monstres à l'insectoglaive, archéologue gaming et adepte du "bas, diagonal, droit + poing". Sushivore et burgerovore professionnel!

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