Live a Live est certes une ressortie d’un titre, mais il date de la grande époque de Square. Live a Live était exclusif aux consoles japonaises, mais le titre était connu comme étant l’un des tout grand JRPG de la machine. Nous avons enfin la possibilité d’y jouer en occident. Des ressorties comme ça, j’en veux bien plus souvent !
Live A Live
Supports : Switch
Genre : JRPG
Date de sortie : 22 juillet 2022
Editeur : Nintendo
Développeur : Square-Enix
Multijoueurs : Non
Une joie que ce titre autrefois uniquement accessible via une traduction en anglais de ROM soit disponible en français dans une belle réédition
- Très original
- Un dernier chapitre qui prend un peu par surprise
- La qualité graphique de la ressortie
- L’écriture
- Un système de combat qui ne plaira pas à tout le monde
- Tous les chapitres ne se valent pas
Une Vie parmi 8
Le principe de Live A Live ressemble à une compilation d’œuvres de créateurs: Square a rassemblé tout un groupe d’artistes de mangas, et les a laissé jouer avec un moteur de JRPG. Le résultat est un RPG d’une vingtaine d’heures d’une grande originalité, témoignant une fois encore qu’à l’époque, prendre des risque pouvait donner de petites perles.
Live A Live n’est pas un JRPG classique, et se compose de neuf parties réalisée par un artiste différent, et chacune avec ses propres choix de design. Les huit premiers chapitres se concentrent chacun sur un seul personnage, allant d’un ninja à un cow-boy en passant par un robot. Cela donne un jeu qui ne forme pas forcément un tout – bien qu’il soit cohérent – mais qui dispose d’une grande originalité. Par exemple, le chapitre consacré à la préhistoire est orienté vers l’action et ne comporte aucun dialogue, et fonctionne pourtant étonnamment bien, jusque dans le nom des attaques des personnages, qui ressemble davantage à ses son que des mots.
A l’opposé, le chapitre du ninja se concentre plus sur de l’infiltration en vue de libérer un prisonnier et assassiner le seigneur local. Les lieux sont remplis de passages secrets, de pièces cachées et de pièges. Il y a plusieurs façons de terminer le chapitre. Vous pouvez tuer tous le monde, ou personne du tout , ce qui donne un étrange sentiment de liberté pour un jeu de cet âge. Mais dans unc as comme dans l’autre, c’est assez retord.
Les combats disposent d’un système commun au tour par tour, sans points de magie et avec une guérison instantanée. Lorsque c’est votre tour, vous déplacez vos personnages sur la grille et les préparez à attaquer, tout en essayant d’éviter la portée d’attaque de votre ennemi. Globalement, les combats sont assez compliqués et demandent de bien gérer ses déplacements.
Néanmoins, et dû à sa structure particulière, Live a Live n’impose pas ou peu de farm. À moins que vous n’ayez l’intention d’éliminer tous les boss optionnels et d’optimiser vos personnages, il n’y a pas vraiment besoin de vous lancer dans de grosses séances d’entraînements, typiques des jeux d’époque.
Contrairement à la plupart des JRPG. Il y a un tas de fins différentes en fonction du personnage que vous choisissez comme principal dans le dernier chapitre. Et le jeu propose même une petite surprise à ce niveau-là que je me garderai de spoiler. Vous pouvez en effet incarner l’un des 7 personnage précédent, mais également un huitième, et ce simple choix va vous offrir une autre vision et de nouvelle possibilité plutôt cool !
Live A Live
En Bref
Le jeu n’était pas sorti en dehors du Japon à l’époque, mais il est aujourd’hui disponible avec une belle rehausse graphique et en français. J’adhère totalement à la ressortie de ce type de jeux originaux de l’ère 16 bits !
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