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Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name


Supports : PC, PS4, PS5, XBox One, XBox Series

Genre : Aventure

Date de sortie : 08 novembre 2023

Editeur : SEGA

Développeur : Ryu Ga Gotoku Studio

Multijoueurs : Non


Le Dragon de Dojima prouve que c’est encore lui le daron dans un épisode plus court mais non moins prenant !


  • Pouvoir rejouer Kiryu quel plaisir !
  • Le style Agent, plutôt fun à jouer
  • Toujours magnifique
  • Le plein d’activités
  • Les hôtesses en FMV…
  • Les scènes narrative, captivantes
  • Seulement deux styles de combats

Le retour du Dragon

Joryu passe des jours paisibles dans le calme d’un monastère. Homme de main du clan Daidoji, il oscille entre méditation et petits boulots de protection confiés par son contact Hanawa au nom du clan. Mais quand la protection d’un transport de lingots important se voit sabotée par l’arrivée de mystérieux hommes masqués qui semblent en vouloir à Hanawa, et que cet événement mène Joryu à Yokohama, il devient clair que c’est après lui qu’on en a. Et pour cause : Joryu est Kazuma Kiryu, le légendaire Dragon de Dojima, qui a effacé son existence pour sauver ceux à qui il tient plus que tout.

Pris au beau milieu d’un déferlement de violence, piégé par son serment, et malgré ses efforts pour nier sa réelle identité, Joryu n’a d’autre choix que d’endosser à nouveau les écailles du Dragon de Dojima pour maîtriser les plus grands troubles à venir. Nous sommes ici dans un épisode de transition entre la fin de Yakuza 6 – The Song of Life, ce qui a mené Kiryu à revenir dans Like a Dragon et bien entendu son implication teasé pour Like a Dragon – Infinite Wealth. Une fois encore, on sait que Kiryu a passé le flambeau comme « nouveau Dragon » à Ichiban Kasuga dans la série, mais je ne suis pas certain que ça soit le cas dans le cœur des fans de la licence.

Passer d’une légende comme Kiryu à un personnage amusant, attachant et courageux mais bien moins charismatique comme Ichiban ne peut se faire que dans la douceur, et nous verrons encore longtemps planer l’ombre du Dragon de Dojima sur la série Like a Dragon. J’avais dit que The Song of Life sonnait un peu comme son chant du cygne, mais un Dragon ne meurt jamais et le héros de cette saga reste incroyable et intemporel. On manque de héros dans ce style depuis bien longtemps, et Kiryu reste une référence indépassable par ses homologues actuels. On pourrait comparer Kiryu et Ichiban à un Kenshiro et à un Naruto en terme de charisme, le second faisant figure de braillard gentillet en regard du premier.

Après un bref passage à Yokohama qui rappellera des souvenirs aux joueurs, nous délaissons Kamurocho pour évoluer à Sotenbori, à Osaka. Quartier nocturne plus ramassé, mais tout aussi vivant, c’est là que nous allons mener l’enquête pour démêler les événements, tout en en découvrant les secrets. À commencer par le Château, un véritable quartier des plaisirs flottant, théâtre des combats les plus violents au sein de son Colisée, et véritable moyen de gagner des fortunes. Le lieu sera aussi le terrain d’affrontements des plus sanglants entre le maître des lieux et Kiryu, ce qui fait que vous allez y passer un bon moment.

On retrouve avec plaisir, et au fil des heures, tout ce qui fait le charme d’un jeu Yakuza, avec ses clubs Sega, ses minis-Jeux distrayants (comme les fléchettes, les courses de mini-voitures héritées de Yakuza 0, le karaoké, le golf…), et bien entendu ses bars à hôtesses plus immersifs que jamais puisque présentés en… FMV. C’est par ailleurs assez déroutant (et difficile à expliquer pour quelqu’un qui passe devant l’écran à ce moment-là), mais colle parfaitement avec le surréalisme dont la licence peut faire preuve. Et puis c’est une évolution quelque peu logique de Yakuza 6 – The Song of Life, qui voyait Kiryu flirter par webcams interposées.

Pour pimenter un peu la vie à Sotenbori, Kiryu / Joryu aura aussi fort à faire avec le réseau Akame, détenu par une femme de l’ombre à l’influence grandissante, et qui utilise le Dragon pour rallier les habitants du quartier à sa cause, tout en se prenant une commission en sponsorisant notre héros dans les combats du Colisée. A l’image de Yakuza 0, c’est votre renommée dans le réseau Akame et l’argent qui déterminera votre progression, puisque toutes les capacités à débloquer se font via un système d’achat de magazines spécialisés dans le menu dédié, disponibles au fil de votre progression. Donc certes, vous gagnez vite de l’argent, mais le dépenser sera d’autant plus rapide ! N’oubliez pas d’ailleurs de lever les yeux, puisque de nombreux éléments seront à dénicher dans les rues de Sotenbori, plats en platine inclus.

En plus de rapporter de belles sommes d’argent, les mini-quêtes (qui se limite à apporter à manger aux sans-abris ou à défendre la population contre des agresseurs, voire à rattraper des ballons dans les arbres – une vraie araignée sympa du quartier) contribuent à augmenter l’influence du réseau, et donc les accès privés du Colisée. Celui-ci permet des combats de plus en plus difficiles en solo,mais aussi en équipe, rappelant les défenses de quartier de The Song of Life. On cherche alors à recruter des combattants un peu partout pour rejoindre notre équipe et pulvériser les équipes adverses dans l’arène en discutant avec eux et en leur répondant ce qu’ils ont envie d’entendre. Like a Dragon Gaiden ne manque pas d’activités annexes malgré son statut d’épisode de transition et fort à parier que, comme moi, vous vous y perdrez plus que de raison au détriment de la progression principale.

Les joueurs de Like a Dragon connaissent déjà un peu les tenants et aboutissants de cette histoire, mais The Man Who Erased His Name en apporte donc tous les détails (en plus de nous redonner le véritable Dragon entre les mains) avant son retour plus visible dans Infinite Wealth début 2024. Et comme toujours, ça transpire le charisme, les voix bien graves et les bars à hôtesses dans une abondance de testostérone typique des années 90 qui fait plaisir à voir.

Niveau combat, par ailleurs, si il y a moins de style qu’auparavant, Kiryu pourra tojours compter sur son style inimitable du Dragon de Dojima, mais aussi sur celui d’Agent, plus rapide et utilisant des gadget High-Tech comme des filins d’énergie, des chaussures à réaction, des cigarettes explosives ou des drones. Tout cela est bien entendu améliorable contre monnaie sonnante et trébuchante, et il nous est toujours possible de passer d’un style à l’autre d’une touche. Pour ma part, je préfère toujours envoyer valser des scooter dans les dents des adversaires et leur écraser la mâchoire contre un mur, mais chacun sons style. Le style Agent apporte une belle originalité au gameplay.

On notera par contre que l’interface ne permet toujours pas d’avancer un remontant sans passer par les options, mais on fera avec : Like a Dragon est une licence coincée au début du XXIème siècle et c’est pour ça qu’on l’aime.

Je ne vais pas plus m’étendre sur ce Yakuza, que je n’attendais pas si complet pour un épisode un peu à part (Gaiden !). Si vous avez plaisir à voir le Dragon de Dojima démolir des hordes de yakuzas et autres gangsters à coup de cônes de signalisation, passer des soirée à siroter du champagne avec une hôtesse, faire des courses de modèles réduits ou le voir dépenser 30 millions de Yens en une soirée (et ce n’est même pas la somme la plus folle en jeu), tout en suivant une histoire sombre et complexe dans la droite lignée des jeux précédents – les aventures d’Ichiban incluses – Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name ne déçoit jamais et mérite une place de choix

Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name

Titiks

L’avis de Titiks sur PS5

En bref

C’est une fois de plus un grand « Oui » pour Like a Dragon, et le retour à un Kiryu toujours plus charismatique. J’espère sincèrement le revoir dans un autre épisode « Gaiden » quel qu’il soit !

4.5
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Titiks

Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l'univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.

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