Attention: PEGI-18 en vue! Du sang, des boyaux, de la rate et du cerveau au programme… Non, n’exagérons rien, juste un peu de peinture rouge ou du ketchup. Néanmoins, évitez d’y jouer devant votre môme ou autres enfants de votre entourage.

En gros, mettez leur Trotro ou Tchoupi et éclipsez-vous devant Fist of the North Star: Lost Paradise initialement nommé Hokuto ga Gotoku au Japon, ou quand Yakuza fusionne avec Ken, le survivant de l’Enfer! Et on va voir ensemble que notre bon vieux Kenshiro n’a rien perdu de sa vitalité… et sa violence.

Ce gars au fond, il a un cul en or……. IL… A… UN… CUL… EN OR!? WTF!?!?!?

Je suis le roi du Nanto de fourrure.

N’y allons pas par quatre chemins: Fist of the North Star: Lost Paradise se joue totalement comme un Yakuza avec une skin de Hokuto no Ken et c’est totalement assumé. Et puis, ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose non plus car ça marche plutôt pas mal. On peut même dire, d’emblée, qu’il est certainement le meilleur jeu dédié à la licence…

Du coup, on va retrouver beaucoup de références à la série, mais aussi pas mal d’inédit, ce qui fait un plutôt bon mélange. En gros, et sans spoiler, notre Kenshirō doit se rendre à Eden (quel Hazard!), une énorme ville en plein milieu du désert, pour retrouver sa Yuria qui a été enlevée par Shin, puis… disparue on ne sait où. Enfin si, mais chuuuut!

Le début du jeu se déroule en tant que tutorial dans lequel vous devrez apprendre diverses techniques dont les finish assez variés et impressionnants dignes de ceux du manga/anime. Ce tuto se déroule dans plusieurs salles et contre plusieurs ennemis pour arriver au premier boss: Shin. Après avoir dérouillé ce sosie de Patrick Juvet, l’histoire peu commencer.

Enfin presque… parce qu’il va falloir entrer dans la ville, se faire emprisonner volontairement pour participer aux Gladiator Games et vaincre, une fois de plus, pour pouvoir se déplacer librement dans Eden.

Ah ben non! J’oubliais… il y aura encore le fait qu’un punk au cul doré (je vous jure!) jouera au guide touristique. Vous devrez le suivre vers chaque lieu important de la cité et c’est long….. et chiant! Sans compter que ça parle BEAUCOUP TROOOOOOOOOOOOP!!!

Shake, Shake, Shake It Baby!!!

D’où viens-tu, Ryuga? De Montélimar…

Heureusement, en dehors de ça, l’esprit « Ken » est bien présent. Les combats sont dynamiques et les finish raviront les fans de la série. De plus, ils sont assez variés et c’est en partie grâce à un arbre de compétences que vous pourrez améliorer en montant de niveaux en enchaînant combats et autres mini-jeux. Le jeu intègre également un système de rage en appuyant sur R2 après avoir fait grimper la jauge de puissance en réalisant des combos.

Petite précision: c’est bien du sang, de la vraie bonne hémoglobine qu’on retrouve à l’écran. Et non cette espèce de liquide noir de censure et ça, c’est cool! Donc le jeu n’est pas censuré mais… toujours pas en français. Et ça, c’est beaucoup moins cool… Surtout que le jeu parle vraiment beaucoup, même en comprenant l’anglais, c’est vite relou… Néanmoins, il est possible d’opter pour les voix nippones, ouf!

Par contre, choix étonnant pour un jeu sorti en 2018: SEGA choisit d’utiliser le moteur de Yakuza Zéro et Yakuza Kiwami au lieu du Dragon Engine de Yakuza 6… et c’est dommage. Même si, il n’est pas mauvais non plus…

D’ailleurs, comme un de ces jeux, on y retrouve les mini-jeux qui utilisent assez bien la Dualshock 4, soit dit en passant. Passage au casino, courses de buggy, barman, etc… Et toujours des bornes d’arcade dont une qui fera plaisir aux ancien: la version SEGA Mark III de Hokuto no Ken. Chez nous, c’était Black Belt sur SEGA Master System dans lequel Ken était remplacé par un karatéka à cause de censure mais ça, je vous en ai déjà parlé dans les meilleures anecdotes du jeu vidéo.  😉

Et tout comme dans un Yakuza, vous gagnerez en argent et autres bonus sphère améliorant vos arbres de compétences/de techniques de combats. Je répète souvent « comme Yakuza » car il faut bien vous mettre dans l’idée que c’est un pur gameplay identique à la licence phare. Un véritable spin-off. Pour preuve, vous pourrez même télécharger la skin du héro Kazuma Kiryū pour remplacer Ken… mais bon, peu d’intérêt vu la classe du gars et le contexte post-apocalyptique ici-présent.

Attention, va y en avoir partout…

Attaque Hokuto poing marteau, pic au dos!

Comme……. oh et puis non, je ne le dis plus! Bref, non seulement l’histoire principale est assez riche, mais il y a également pas mal de quêtes annexes parfois assez sympas et même drôles quand on voit Ken se plier à certains délires comme garde du corps ou barman.

Qui plus est, on retrouve tous les antagonistes légendaires de la série: Raoh, Touzen, Shin et j’en passe… Ce qui prouve bien que l’ambiance est très fidèle à l’oeuvre originale et tant mieux!

D’ailleurs, petits désagrément que de voir des loubards ennemis et autres PNJ se ressemblant beaucoup, mais c’est assez commun au travail du genre… et même à la série animée elle-même au final.

Conclusion

La conclusion est assez simple… Vous aimez la série de Yakuza et vous êtes fan du manga/anime Hokuto no Ken? Fist of the North Star: Lost Paradise est fait pour vous.

Tout du moins si vous êtes patient car ça parle beaucoup et on nous trimbale partout pour peu, anglophone car aucun sous-titre français, et adulte car il ne faut pas oublier que ça pisse le sang d’un peu partout…

Dommage qu’on n’ait pas bénéficié du moteur des derniers Yakuza, mais le jeu possède quand même des qualités qui raviront les amateurs du genre.

Fist of the North Star: Lost Paradise

  • Développeurs Sega
  • Type Action-aventure
  • Support PS4
  • Sortie 2 octobre 2018
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ManuSupra

Passionné, collectionneur et historien vidéoludique trentenaire ayant grandit avec un enfant à queue de singe et un plombier moustachu s'empiffrant de champi. Chasseur de monstres à l'insectoglaive, archéologue gaming et adepte du "bas, diagonal, droit + poing". Sushivore et burgerovore professionnel!

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