Disintégration est un jeu sorti le 15 juin 2020 sur Microsoft Windows, PlayStation 4 et Xbox One.
Développé par V1 Interactive et édité par Private Division, Disintégration est un FPS prometteur développé par les anciens de Halo et S.O.CO.M. En plus d’un FPS, V1 Interactive rajoute une couche de tactique fort sympathique.
Disintegration
Supports : PS4, ONE et PC
Genre : JRPG
Date de sortie : 15 Juin 2020
Editeur : Private Division
Développeur : V1 Interactive
Multijoueurs : Oui
De bonnes idées peu intéressantes
- Des idées de gameplay mélangeant plusieurs genres.
- Un bons questionnements sur l’a place de l’humanité.
- Très répétitif.
- Un scénario faussement profond.
- Des personnages peu charismatiques.
Un méca-scénario
Le jeu se déroule 150 ans après notre ère dans un monde où les humains sont traqués et tués par une faction appelée « The Rayonne ». « The Rayonne » considère que les humains sont des êtres faibles et inutiles pour la survie de la terre. A sa tête Black Shuck sera l’antagoniste principal de notre héros. Notre héros justement est un pilote robotique, Romer Shoal, tout droit sorti d’une prison : l’Iron Cloud. Cette prison est en réalité un vaisseau gigantesque qui sert de base pour les soldats robotiques voulant exterminer la race humaine. Heureusement pour nous, Romer Shoal se bat au côté d’autres pilotes robotiques pour venir en aide à la résistance humaine. Et avec l’aide de son précieux vaisseau le Gravicycle il mettra tout en œuvre pour éliminer « the Rayonne » et plus particulièrement Black Shuck.
Le scénario propose une histoire originale et intéressante. On parle du sens d’avoir un corps humain ou de l’in-humanité de transférer son âme dans un robot. On parle également des bienfaits liés et de l’évolution humaine que cela peut apporter. Le soucis est que les différents personnages qui portent le récit ont du mal à paraître sympathique. Ils ont du mal à avoir un vrai esprit d’équipe, malgré les blagues que se font les un les autres. Nous n’avons pas ce lien de fratrie qui devrait se dégager normalement d’une équipe.
ça se joue comment ?
Pour commencer, parlons du Gravicycle, vaisseau de notre incarnation robotique. C’est grâce à lui que nous nous battrons contre les troupes ennemies.Il se compose de deux armes qui nous serviront principalement pour le coté FPS. Mais comme le jeu se veut aussi tactical, nous pourrons placer sur une des deux armes des kites de soins pour sauver nos alliés. Niveau maniabilité, il peut bouger aussi bien de haut en bas que de droite à gauche et est muni d’un boost. Ces différents mouvements nous permettent bien sûr de faire pleuvoir les munitions contre nos ennemis mais aussi à prendre de la hauteur afin de mieux voir nos troupes et donc de mieux les diriger. Les mouvements du jeu sont en règle générale assez lents ce qui permettra au joueur de viser correctement. Parlons de nos alliés maintenant, le tableau de bord du Gravicycle nous permettra de commander jusqu’à quatre alliés au maximum. Ces alliés étant nos troupes au sol qui participent avec nous au combat.
Nous sommes donc ici dans un gameplay mêlant le tir à la première personne et de la tactique. Mais étant un jeu d’action avec de nombreux ennemis plutôt coriaces, le côté tactique est très vite oublié au profit du côté FPS. La gestion de nos alliés n’est pourtant pas à oublier complètement. En effet, les quatre soldats qui formeront nos troupes au sol seront plus qu’utiles quand il s’agira de récolter de l’XP, des points de vie ou encore les puces d’amélioration. Sans ça pas de possibilité d’augmenter nos compétences ni celle de nos compagnons. Mais si malgré ça nous sommes trop absorbés par les combats que pour pouvoir donner des indications à nos coéquipiers, nous pouvons compter sur l’intelligence artificielle plutôt réussie pour prendre la relève.
En plus il y a du multi
Le jeu propose deux modes : le mode multijoueur et le mode campagne. Nous allons commencer par parler du mode campagne et terminerons par le mode multijoueur.Malheureusement disintégration ne brille pas par son mode campagne. En effet le jeu devient vite répétitif et les quêtes annexes ne sont pas très originales. Allez tuer x personne, utilisez autant de fois cette attaque…Rien ne semble nous sauver d’un certain ennui, même pas les PNJ qui sont malheureusement vus et revus. Aucune conversation vraiment intéressante ne nous aidera à passer le temps et nous aurons du mal à nous accrocher à ces personnages que nous ne connaissons que trop bien. Seuls les décors assez variés nous permettront un peu de changer d’air mais même ici nous avons déjà vu plus beau et plus varié dans d’autres jeux de grande licence.
Qu’en est–il du mode multijoueur du coup ?
C’est avec lui que nous avons pu découvrir le jeu pour la première fois lors de la gamescom 2019. Il nous est proposé ici trois types de jeu : le contrôle zone, le collectionneur et la Récupération. Le premier mode nous demandera de reconquérir des zones sur la carte, le deuxième de tuer suffisamment d’ennemi afin de récolter le « cerveau » et enfin le troisième, des unités devront récolter des cœurs nucléaires pour ensuite les ramener dans une zone précise. Rien de bien neuf ici non plus. Le joueur aura la possibilité de choisir entre neuf équipages pour mener ces missions à bien. Comme dans tous les jeux de ce style aujourd’hui, on aura la possibilité d’acheter des améliorations visuelles avec de l’argent compris dans le jeu ou de l’argent réel.
La stratégie est basée ici sur le choix de son équipage qui fera varier les armes disponibles, les troupes au sol et leur capacité ainsi que quelques caractéristiques du Gravicyle. C’est ici que personnellement je me suis le plus amusé mais malheureusement comme pour le mode solo, Disintégration ne brille pas par son originalité. Donc malgré quelque partie vraiment amusante, le jeu ne restera que très peu dans nos souvenirs.
Test Disintegration : Conclusion
L’avis de Nicolas Callu
En conclusion, Disintégration est un bon jeu de tir à la première personne. Le côté tactique qui y a été rajouté est une bonne idée aussi. Mais il ne va pas assez loin que ce soit d’un point de vue du gameplay ou de l’histoire. Disintégration n’arrive malheureusement pas à sortir du lot.Il plaira aux amateurs du genre mais se fera très vite remplacer par un jeu plus abouti.
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