Mea Culpa ! Daymare 1998 fait partie de ces titres que j’ai acheté en me disant « Wow ça a l’air bien, un Survival Horror inspiré des premiers Resident Evil », et auquel je n’ai presque pas joué faute de temps. Mais cette fois, j’ai pris le temps de jouer à sa préquelle : Daymare 1994 Sandcastle ! Ca sera l’occasion de lancer l’épisode suivant dans la foulée.
Daymare 1994 Sandcastle
Supports : Pc, PS4, PS5, XBox One, XBox Series, Switch
Genre : Survival Horror
Date de sortie : 30 août 2023
Editeur : Leonardo Interactive
Développeur : Invader Studios
Multijoueurs : Non
Daymare 1994 Sandcastle revolutionne pas le genre, au contraire : il nous donne notr dose de Survival Horror à l’ancienne !
- Excellente ambiance
- Ambiance sonore au top !
- Le Frost Grip
- L’animation parfois rigide
- Des ennemis très peu variés
Survival Horror
Le genre survival horror se porte bien ces derniers temps, mais il faut avouer que c’est grâce à la mode des Remake, qui remettent au goût du jour les classiques en leur collant un gameplay plus moderne. On a eu du Resident Evil 4, du Dead Space et autres jeux inspirés de cette vague de classiques efficaces. Invader Studios s’est donc joint à la danse avec son Survival technologique Daymare.
Daymare 1994 Sandcastle est donc la préquelle de Daymare 1998, mais avec une interface et des mécanismes différents. On y suit Dalila Reyes, membre d’une équipe de spécialistes du H.A.D.E.S., chargée de percer le mystère d’un centre de recherche souterrain proche de la zone 51. Le rythme général de l’histoire est plutôt soutenu, avec des jumpscares bien placés ce qui offre une tension permanente. Daymare 1994 fait un excellent travail en termes de construction de l’histoire et le rythme aidant, j’ai été assez rapidement happé dans celle-ci.
En termes de présentation graphique, c’est relativement beau. On reste loin du moteur de Capcom (RE Engine) et cela se voit un peu sur les visages un peu figés, mais les environnements profitent de belles ambiances et d’effets de lumière réussis qui nous plongent dans un malaise constant.
Dans le premier partie du laboratoire (on note l’inversion des valeurs avec la série RE), il semble technologiquement avancé mais effrayant en même temps à cause de la matière noire qui se répand partout et de cette « pulsation » électrique qui ravive les cadavres. Le son caractéristique de cette résurrection nous glace d’effroi, puisqu’on sait que quelque chose est proche et vient pour nous. Plus tard, dans le quartier résidentiel, le décor et l’ambiance donnent l’impression d’une ville abandonnée et envahie par des monstres, ce qui rend le jeu beaucoup plus immersif.
En parlant de monstres, la modélisation est très correcte, même si eux-même sont peu effrayants. Une amélioration par rapport à Daymare 1998 est que l’on peut facilement savoir si les monstres sont vraiment morts. Lorsqu’ils sont encore vivants, ils brillent en bleu ou en rouge, et si vous les tuez alors qu’ils sont encore debout, vous le voyez tout de suite ce qui est pratique pour économiser les munitions.
En ce qui concerne l’ambiance sonore, ça a été mon coup de cœur, puisqu’il a très peu de musique. Juste vous, le silence et les bruits étranges qui vous entourent. On se focalise donc bien plus sur l’écho d’une bonbonne qui tombe plus loin, sur le bruit spécifique de l’arrivée des monstres ou sur tout autre bruit inconnu que notre cerveau cherche à identifier automatiquement. On reste constamment aux aguets, et comme les combats sont plus rares qu’on pourrait s’y attendre, nos nerfs sont mis à rude épreuve. L’attente est au final plus angoissante que l’arrivée de la menace elle-même. J’ai un peu plus de mal avec le doublage, correct, mais parfois un peu déconnecté de la situation. Heureusement, c’est assez rare.
L’exploration du jeu reste assez linéaire, puisque la route est assez balisées, tout en vous laissant un peu d’air pour éviter la sensation de couloir. On a de quoi vagabonder un peu, collecter des ressources et des munitions, et surtout des indices. Dans Daymare : 1994 Sandcastle, il y a très peu d’e retours en arrière à faire’allers-retours, et c’est franchement un soulagement pour moi. Mais l’exploration du jeu est assez linéaire et il n’y a pas d’embranchements, juste une seule ligne à suivre avec des retours en arrière très occasionnels.
Daymare 1994 propose aussi des énigmes en cours de route, et vous pourrez également scanner votre environnement avec le scanner H.A.D.E.S. Si quelque chose à proximité peut être scanné, il y aura une notification visuelle et sonore où vous pourrez équiper votre scanner et essayer de trouver où il se trouve. C’est un outil très utile qui vous permet d’en savoir plus sur le background et l’univers du jeu car vous trouverez parfois des documents qui vous renseigneront sur l’histoire, voire vous donneront des indices sur la façon de résoudre une énigme.
On est équipé d’un fusil à pompe (un régal au départ) et d’un fusil automatique dés le début de l’aventure ainsi qu’un dispositif de givre qui est débloquée plus tard. Les sensations sont plutôt bonnes, mais il y a au final peu d’ennemis différents, avec des variantes. Le Frost Grip est la nouvelle mécanique de Daymare 1994. Il s’agit d’un gant relié à un réservoir d’azote liquide que l’on porte sur le dos et que l’on utilise pour résoudre des énigmes et geler des ennemis. Au fil du temps, l’accessoire parvient à dépasser son statut initial de gadget pour devenir une arme très utile.
Et les munitions sont rares dans le jeu, et si vous gaspillez vos munitions, vous vous retrouverez à court de munitions et submergé par des hordes d’ennemis. Si les balles restent le meilleur moyen de gérer une horde, le Frost Grip devient véritablement salvateur, puisque vous pouvez tuer directement un ennemi gelé. Une sacrée économie de balles ! Le gant est de plus améliorable, et au-delà des options d’augmentation de sa capacité ou de la vitesse de congélation, vous pouvez débloquer de nouvelles fonctions comme des mines de givre ou des bombes. Les mines de givre sont très utiles et empêchent les ennemis de vous tendre une embuscade en utilisant les cadavres. La bombe étant un peu lente à utiliser (mais dévastatrice), la mine reste à mon sens un meilleur investissement.
Bien que le début de l’aventure joue avec vos nerfs en disposant parcimonieusement ses ennemis, il arrive au jeu de vous en jeter un peu trop au visage, ce qui – à mon sens – est plus agaçant qu’autre chose, d’autant qu’ils sont véloces !
Le système D.I.D. également un des accessoire principaux de Daymare. Il s’agit du système d’inventaire et de l’interface utilisateur qui vous permet de résoudre certaines énigmes. C’est un ordinateur portable qui est équipé sur la main du personnage. L’interface est propre et beaucoup plus facile à utiliser que ce que j’avais pu voir dans Daymare 1998, ce qui reste une amélioration notable bienvenue.
Daymare 1994 Sandcastle
En Bref
Nous offrant d’excellente sensation de Suvival Horror comme on en fait trop peu depuis que le genre a explosé, Daymare 1994 Sandcastle – malgré ses quelques lacunes très pardonnables – est vivement conseillé à tous les fans d’horreur !
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