On l’a attendu comme s’il s’était agi d’un nouveau Final Fantasy et son annonce faisait briller mille feux dans les yeux des fans: Animal Crossing a débarqué sur Switch le 20 mars dernier avec « New Horizons« , un nouveau prétexte pour se lancer dans le gameplay le plus chill que les consoles n’ont jamais porté!

Animal Crossing: New Horizons


Supports : Switch

Genre : Social Simulation

Date de sortie : 20 mars 2020

Editeur : Nintendo

Développeur : Nintendo

Multijoueurs : Oui, abonnement Nintendo en ligne et local sans fil.


Un jeu addictif qui nous invite à prendre notre temps!

  • Gameplay toujours aussi posé
  • Le Nook Phone bien organisé
  • Une île toute personnalisable grâce à des outils de terraformation
  • La variété des îles à visiter
  • Un nouvel outil de bricolage
  • Un peu lent dans la phase de découverte
  • Absence du tactile

A la découverte d’un monde nouveau!

Animal Crossing: New Horizons nous fait débuter dans le hall d’un aéroport. Tom Nook et ses deux acolytes Méli et Mélo se sont lancés dans une petite affaire touristique appelée « formule évasion: Île déserte ». Et après quelques formalités nous permettant de créer notre avatar, on embarque vers une île dont nous aurons choisi le template et qui est, comme le veut la formule, déserte.

La lignée Animal Crossing fonctionne sur la même base depuis 2005: une map vide qu’il faut « coloniser » et rendre attrayante pour conserver son voisinage et le faire prospérer. Il en va de même pour cet opus où l’on part absolument de zéro. On arrive sur une île où il n’y a qu’un aéroport et quelques tentes (celle de Tom Nook, la vôtre et celles de deux autres voyageurs), et c’est encore à nous qu’incombe la tâche… toutes les tâches en fait!

On n’est jamais mieux servi que par soi-même

L’île sur laquelle on débarque est quasiment vide, et ce sera à nous de l’aménager afin d’attirer le chaland. Evidemment, les PNJ auront des idées afin d’en faire venir d’autres (comme Thibou par exemple), mais nous serons très souvent mis à profit. Ainsi, Animal Crossing: New Horizons entre dans une dimension où la prospection est reine; l’île regorge de ressources qui seront utiles tout au long de nos parties, comme du bois ou encore des pierres.

Ces ressources seront nécessaires à toute action, car il est maintenant possible de crafter via un établi de bricolage. Pour cela, il faut d’abord récolter des plans que l’on peut trouver seuls ou se faire offrir par les PNJ qui ont besoin de notre aide.

Cependant, contrairement aux anciens Animal Crossing, la première « difficulté » est que toute l’île ne sera pas accessible dès le début; il n’y a, par exemple, pas de pont pour traverser les cours d’eau. Il nous faudra débloquer des PNJ afin d’obtenir des outils nous permettant de parcourir ces différentes zones encore impraticables. Le jeu nous pousse alors à utiliser le mode online pour voyager d’île en île et collecter les ressources manquantes chez nos voisins. On peut se rendre sur des îles fictives grâce à des billets d’avion « Nook Miles« , ou visiter celles de nos Nintendo Friends, comme le veut le principe de ce soft à visée sociale.

A savoir qu’il est possible, en plus du mode en ligne, de se connecter en local.

Le Nook Phone: vivons connectés

Dès notre arrivée, Tom Nook nous fournit un Nook Phone qui contient toutes les applications nécessaires à notre entreprise. Il s’agit plus ou moins des options connues depuis Animal Crossing: Wild World, avec quelques nouveautés plus pratiques.

Cette interface nous permet de consulter nos butins de pêche et de chasse aux insectes, notre liste d’amis, de gérer nos motifs (dont la personnalisation est plutôt rudimentaire au départ); mais désormais, on peut y voir tous nos plans de construction et bricolage, et surveiller nos « miles« .

Ces Miles sont la première innovation proposée par ce nouveau volet. Cette nouvelle monnaie créée par Nook nous sera bien utile au début, pour payer nos frais d’installation sur l’île. Pour ça, Tom Nook n’a pas perdu le nord! Cette monnaie ne remplace pas les clochettes, mais on pourra s’en servir à l’ATM pour acheter des billets d’avion Nook Miles et d’autres choses comme des améliorations pour les applis du Nook Phone, des meubles, des plans, …

Pour collecter des Miles, rien de plus simple: il suffit de réaliser des petites missions, à l’instar de New Leaf et ses bons de commerce échangeables contre des clochettes ou des meubles spéciaux. Ce sont des actions anodines, comme vendre, planter, pêcher, … et c’est une source de revenus non négligeable!

Autre grande nouveauté, c’est l’aspect tout à fait personnalisable de notre île. Comme d’habitude, on pourra y planter des arbres et des fleurs variées que l’on aura piquées sur l’île voisine; mais on pourra également tracer des chemins et meubler son extérieur comme bon nous semble! De quoi laisser davantage libre court à sa créativité, pour un cocon en phase avec notre vision de la vie insulaire.

La Liberté, tant qu’on en veut bien

Avec un gameplay plus ou moins similaire depuis 2005, Animal Crossing: New Horizons n’arrêtera pas de nous surprendre. Du moins jusqu’à ce qu’on en ait marre de jouer.

Le plus dur, pour quelqu’un qui découvre la licence, est d’entrer dans un monde où tout est possible. Notre île est hyper-personnalisable, et surtout, il n’y a pas d’objectif précis. Le jeu continuera autant de temps qu’on y jouera; et ce temps se compte en heures réelles, allant au rythme qu’on lui impose, et inversement.

Par exemple, les ressources ne sont pas disponibles sans limite et il faudra revenir le lendemain pour continuer ses prospections. Certains bâtiments prennent souvent la nuit à se construire, et le début du jeu sera sans doute lent pour une première prise en main. Depuis sa sortie, on peut déjà trouver nombre de manières de tricher pour accélérer les processus de, ou pour devenir riche assez vite. Mais de mon humble avis: à quoi bon jouer à un jeu comme celui-ci si on ne veut pas prendre son temps?

La série Animal Crossing ne s’est jamais montrée très pressée, et même si on laisse le jeu 3 mois dans son armoire, vos villageois ne semblent jamais vous en vouloir de les avoir oubliés; preuve concrète que le jeu n’est pas là pour nous stresser, mais pour nous faire apprécier le temps qui passe et les petites choses que l’on peut réaliser si on le veut.

Il suffit juste de se laisser bercer par cette ambiance insulaire tout à fait relaxante, avec ces toutes nouvelles boucles musicales très chill et des décors en HD pour la toute première fois qui conservent cet esprit Animal Crossing tout en incluant des nouveautés plutôt bienvenues comme le vent qui fait danser les feuilles des arbres, par exemple!

Test Animal Crossing New Horizons Nintendo Switch (40)

Animal Crossing: New Horizons: Conclusion

Mon précieux, je t’attendais!

On n’arrivera jamais à se lasser d’Animal Crossing tant c’est une formule relaxante à souhait. Dans cette nouvelle aventure, le fait de disposer d’une liberté quasi-totale ajoute une touche bienvenue à notre plaisir et notre créativité. Un jeu ergonomique, visuellement très joli, qui nous permettra de passer facilement quelques longues et douces heures de jeu, seul ou entre amis!

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Prof de français excentrique le jour, gameuse la nuit, Queen Potato soumet les jeux vidéo à sa botte pendant des live streams endiablés. Sauf les survival horror. Ceux-là sont encore des espèces qui lui donnent du fil à retordre.

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