Je me souviens encore de ce jour de l’an de grâce 1990 (oui, c’est loin…) où j’ai reçu ma Sega Master System première du nom. Je ne sais plus c’était à quelle occasion mais mon souvenir me ramène à voir que je reçois pas mal de jeux avec la machine de Sega. C’était le pied total…
A l’époque, Sonic n’existait pas encore et Sega n’avait pas vraiment de mascotte attitrée. Malgré tout, puisque Nintendo avait déjà Mario depuis quelques années, la jeunesse de ce temps lointain possesseurs de la MS-1 décide de prendre un petit bonhomme, héros d’un jeu connu pour avoir la particularité d’être intégré à la console, comme porte-drapeau: Alex Kidd!
Alex Kidd in Miracle World DX
Supports : PS4
Genre : Plateforme
Date de sortie : 22 juin 2021
Editeur : Merges Games
Développeur : Merge Games
Multijoueurs : Non
Un joli remake d’un titre culte. Dommage qu’une légère amélioration du gameplay trop « début années 90 » n’ait pas été au programme.
- C’est joli mignon tout plein!
- Alex Kidd revient, c’est déjà dingue!
- Les musiques pleines de nostalgie
- Les « facilités » de gameplay
- Toujours aussi variés
- On peut y jouer totalement en original
- Pas de choix de difficulté
- Un gameplay non revu trop « début 90’s »
- Certaines « morts » injustes
Burger ou onigiri?
Alex Kidd in Miracle World sort en cartouche en 1987 chez nous mais n’est pas encore ultra populaire. Ce qui fera connaître le titre c’est son intégration aux consoles dès 1990. Depuis, il est devenu pour beaucoup de joueurs leur premier jeu de plateforme. En tout cas, s’ils n’avaient pas de NES chez eux…
Et c’est mon cas, oui. Même si j’aime tout ce qui touche à Mario, mon premier vrai plateformer était Alex Kidd. Un jeu super coloré rappelant un peu l’univers de Dragon Ball sur plusieurs points vu qu’il devait en être à la base mais que Sega n’avait pas pu avoir la licence (d’où sa technique du Janken et les véhicules ressemblant à ceux de la Capsule Corp). Mais tout ça, vous pouvez toujours le lire dans la 15e des meilleures anecdotes du jeu vidéo. 😉
Bref, vous l’aurez compris, ce petit bonhomme a un affect tout particulier pour pas mal de monde et le fait de revoir une équipe s’intéresser au développement d’une version remaster de nouvelle génération est assez émouvant de nostalgie. Et cette fois, ce n’est pas Sega aux commandes mais Merge Games dont certains membres sont fan d’Alex. D’ailleurs, pour ma part, devinez le prénom de mon fils… 🙂
Mais ce n’est pas pour autant que je ne vais qu’offrir louange à cette nouvelle version car il y a de la qualité, certes, mais pas que. Parlons tout d’abord du gameplay inchangé par rapport à la version d’origine. Et ça, c’est bien dommage!
Il faut bien le reconnaître, Alex Kidd in Miracle World ne possède pas une maniabilité millimétrée tel Super Mario Bros. Notre petit bonhomme saute comme le moustachu mais se laisse souvent glisser, ce qui pose pas mal de problème de réception. Idem pour les coups de poings qui ne nous offrent pas l’alonge d’un Evander Holyfield car il faut être quasi au corps-à-corps pour toucher l’ennemi.
I want to ride my bicyyycle…
Ces soucis de gameplay, et bien, ce remake ne les corrige pas. Le problème des hitbox sont toujours présents et il ne faut pas ne fusse-que frôler un ennemi sinon c’est la mort assurée!
Néanmoins, cette nouvelle refonte est superbe! Le jeu est beau et les musiques remasterisées sont très réussies. On apprécie de voir les mimiques et autres petites animations de notre petit bonhomme. De plus, il est possible de repasser sur le jeu original, presque à l’identique, en appuyant sur une seul touche.
C’est aussi là qu’on peut se rendre compte que le jeu est sacrément difficile à certains endroits. Depuis que je suis enfant, c’est le fameux niveaux des bois sombres et ces piques de l’enfer qui me rend dingue… ça n’a pas changé avec ce remake… Heureusement, il est maintenant possible d’activer l’option « vie infinie » pour se donner plus de chances de terminer cet opus toujours un peu court mais relevé.
Miracle World DX nous offre, bien entendu, toujours l’opportunité de visiter des boutiques permettant d’activer certains bonus/pouvoirs ou acheter des véhicules: moto, hélicoptère, etc… Tout y est comme à l’époque sans oublier la bague qui balance une sorte de boule de feu (tiens tiens…). Pour acheter ces items, il faudra récolter de l’argent en frappant sur des blocs, classique quoi. Certains bonus mais aussi des pièges se trouvent également dans ces blocs.
That life is beautiful around the wo-orld…
Malgré une durée de vie un peu plus courte que les standards actuels (forcément, c’était les 90’s) vous l’aurez compris, le challenge est assez élevé mais les niveaux, eux, sont très variés. Alex parcourt pas mal d’environnements: un volcan éteint, la mer, la forêt, l’intérieur d’un volcan en activité, un château, etc… Et j’en passe non des moindres. Très peu de niveaux se ressemblent et ça donne l’impression de vivre une totale aventure.
Les ennemis varient aussi à chaque niveau. On ne retrouve pas de goomba à chaque level dans Alex Kidd, chaque zone à son bestiaire. L’éventail est assez folklorique également et certains comprendront pourquoi ce jeu aurait pu tenir la licence Dragon Ball.
Pour les boss, il y en a tout les X stages et ils peuvent se présenter sous diverses formes. Par exemple, les acolytes de Janken le Grand devront être battu à coups de…… Pierre-Feuille-Ciseaux, oui. Plutôt original mais ce n’est pas du hasard, chacun possède ses propres patterns. D’autres devront être battus à coups de poings comme le taureau ressemblant à une des premières métamorphoses de Oolong ou encore l’ours géant et son sabre que l’on rencontre tous deux… oh! … ben au début d’un manga avec un gamin à queue de singe, tiens…
Pour rappel, Alex Kidd, jeune garçon spécialiste dans l’art martial Shellcore, vit sur la planète Aries et doit découvrir sa destinée en affrontant Janken qui menace le royaume de Radaxian. Ce grand-méchant-pas-beau a tétanisé une partie du royaume et Alex part à sa rencontre pour lui mettre une bonne raclée. Ce qui est bien dans ce remake de nouvelle génération c’est que l’histoire est plus claire grâce à l’intro. Jadis, il fallait se référer au livret qui se trouvait dans les boîtes de jeu pour comprendre l’histoire d’un titre.
Alex Kidd in Miracle World DX
En bref
Ca fait vraiment plaisir de retrouver Alex Kidd dans cette nouvelle édition de son aventure originelle. C’est un remake plutôt réussi du coté artistique mais qui peut malheureusement pêcher par son gameplay qui rebutera à coup sûr les plus jeunes joueurs. Oui, c’est un jeu mignon comme tout… mais sacrément difficile!
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