Lorsque la nature se déchaine, tous les mécanismes de survie se mettent en branle. Le village du protagoniste principal, Shu, se trouvant détruit, il deviendra un voyageur en fuite. Voilà le cadre narratif que ce jeu de plateforme nous propose. Le genre étant canonique, qu’est-ce qui différencie Shu sur Nintendo Switch des autres softs ? La réponse vous sera donnée en fin de test !

La sélection des niveaux est simple et facile à appréhender.

Shu nous propose un univers chatoyant mais impitoyable

Dès les premières secondes, nous nous retrouvons plongés dans un monde coloré qui rappelle certains dessins animés. Les petits personnages sont mignons et sont clairement dominés par la grandeur du décor qui les entourent. Plus présent que la nature parfois hostile de ce monde est l’Orage qui ravage tout sur son passage. Bref, Shu semble n’être qu’un point insignifiant qui se déplace sur notre écran. Une fois cette constatation faite, il faut se rendre à l’évidence et admettre que la difficulté est au rendez-vous. Les sauts doivent parfois être effectués au pixel près pour éviter de subir des morts en boucle. Les points de contrôle ont beaux être assez rapprochés, il est fort probable que vous deviez reprendre un niveau entier à cause d’un manque de synchronisme dans vos actions.

Shu a la capacité de se laisser tomber en douceur.

Qu’en est-il des mécaniques ?

Tel que nous venons de l’évoquer, Shu passera beaucoup de temps à sauter. L’autre principale mécanique consiste à faire planer les héros afin de ralentir leur course ou de leur faire suivre un courant d’air prédéfini. Au fil des niveaux, vous rencontrerez d’autres villageois qui diversifient le gameplay à leur façon : l’un d’eux peut marcher sur l’eau alors qu’un autre peut commander l’ouverture et la fermeture des fleurs… Au final, les contrôles sont crispants que ce soit en utilisant les Joy-Con ou la Manette Pro. Il est impossible de les modifier pour rendre votre expérience plus fluide et c’est bien dommage !

Les autres villageois qui vous accompagnent momentanément ont aussi des pouvoirs spéciaux.

Ambiance planante

Que ce soit au niveau visuel ou encore sur le plan musical, Shu nous transporte dans une autre dimension. La musique est bien réalisée et harmonise les actions que notre explorateur doit accomplir. Par contre, nous aurions pu nous passer de certains effets sonores qui sont répétitifs et altèrent la concentration du joueur. Un meilleur équilibrage entre la musique douce et les cris du personnage aurait contribué à une meilleure immersion.

Vers l’infini et plus loin encore !

Une brève aventure

Shu se divise en 21 niveaux répartis dans 6 mondes qui sont tous différents les uns des autres. Il vous faudra environ 5 heures pour terminer l’arc narratif de Shu sans vous préoccuper des objets à collectionner. En effet, chaque niveau vous permet d’amasser des papillons et de trouver des poupées cachées et des gravures. Pour terminer l’aventure à 100%, vous devrez donc refaire les niveaux en boucle, ce qui gonfle un peu la durée de vie de Shu.

À la fin d’un niveau, un récapitulatif de votre performance vous attend

Conclusion

Shu possède clairement des lacunes au niveau du gameplay qui l’empêche de se tailler une place de choix parmi les classiques du genre. La difficulté de certains enchaînements vient briser le rythme de l’exploration et c’est bien dommage. L’absence d’explications textuelles se fait également sentir. En un mot comme en cent, Shu est bien mais pas top.

Seule la musique permet de calmer l’Orage.

Shu

  • Développeurs Coatsink Software
  • Type Plateforme
  • Support Switch
  • Sortie 23 Janvier 2018
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