Samurai Warriors 4

  • Développeurs Koei Tecmo
  • Editeur Koei Tecmo
  • Type massacre de masse pseudo historique
  • Support PS3, PS4, PSVita
  • Sortie 23/10/2014

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Ploum ploum ploum… à dire vrai, personne dans l’équipe n’était très enthousiaste à l’idée de tester ce énième Samuraï Warriors. Mais après tout, il était question ici de voir ce que cette version “NextGen” pouvait apporter à la série, et de suivre les pérégrinations de différentes familles lors des guerres romancées les plus prestigieuses de l’ère Sengoku.

Mass Murder Simulator

Bon, pour être honnête, je n’ai accordé que peu d’importance à l’histoire. L’impression d’avoir été parachuté en plein milieu d’un récit fourmillant de personnages sans en comprendre les tenants et les aboutissants est pesant dés le lancement de la première campagne. 4 sont disponibles dés le début, dont la principale narrant l’histoire de deux frères en conflit avec le conquérant Nobunaga. Les nombreuses autres se débloquent au fil de votre avancée et chacune est divisée en 4 chapitres, parfois plus pour les campagnes plus prestigieuses. On y incarne donc tous les clans tour à tour, chacun représenté par 3 ou 4 guerriers.  Chaque mission nous permet de sélectionner 2 héros avec lesquels nous pourrons switcher à la volée sur le champs de bataille pour couvrir de plus grandes distances et profiter de puissantes attaques spéciales.

samurai-warriors-4-playstation-4-ps4-1408713842-090Le schéma est toujours identique : il suffit de remplir les objectifs demandés régulièrement sur l’immense champs de bataille, ceux-ci consistant le plus souvent à défourailler des hordes d’ennemis, escorter un allié à travers la bataille, défendre notre clan et défaire le général ennemi. De nombreux objectifs optionnels apparaîtront, permettant de glaner un suppléments de points d’expérience bienvenus et assurant une rejouabilité certaine en vue de tous les compléter. Car en face de votre couple de guerriers se tiennent des milliers d’ennemis à défaire pour votre plus grand plaisir.

Ça défouraille sévère
Ça défouraille sévère

Que ça soit clair : la sensation de puissance grimpe par pallier à mesure que l’on monte en expérience. On gagne de nouveaux mouvements tous plus simples à lancer les uns que les autres, entonnant une véritable danse mortelle à l’aide de deux touches où le combo est défini par l’ordre de pression. Simple comme tout, le gameplay fait la part belle aux mouvements de plus en plus spectaculaires, décimant à tour de bras les armées ennemies, le tout à une vitesse inhumaine. Il n’est pas rare de voir le compteur de morts avoisiner les 2000 tandis que nos yeux et la caméra peinent légèrement à suivre les mouvements de notre guerrier tant celui-ci traverse les lignes ennemies à une vitesse vertigineuse. La jauge de Musô se charge rapidement, permettant l’exécution d’un coup spécial unique dévastateur, qui peut même être combiné avec celui de votre binôme si d’aventure vous vous trouvez dans la même zone. Une seconde jauge met plus de temps à se charger mais permet de déclencher une attaque surpuissante à même de vaincre les ennemis les plus coriaces. En effet, si il vous est possible d’incarner votre compagnon à la simple pression d’une touche, celui-ci partira mener sa propre guerre la plupart du temps jusqu’à ce qu’un objectif principal apparaisse. En sifflant, il vous sera même possible de chevaucher une monture pour faire place nette en prenant de la hauteur, les coups de sabots étant des plus efficace, et la vitesse de déplacement logiquement accrue.

New Generations

Jouissive, cette version PS4 affiche un nombre d’ennemis hallucinant simultanément, et si les décors restent à mon sens un peu pauvres et vides compte-tenu de la machine sur laquelle le titre tourne, certains valent le détour de par leur ambiance. Les différences avec la version PS3 sont pourtant bien visibles, allant d’une belle fluidité à une impression de distance plus profonde, les détails des personnages et des décors sont un cran au-dessus, même si la réalisation ne brille globalement pas. Si quelques décors sont réellement vides, surtout ceux en intérieurs, quelques espaces extérieurs font montre d’une certaine poésie, avec les cerisiers en fleurs, ou les tapis de feuilles mortes jonchant le sol lors d’un été indien. Si quelques cinématiques impliquant les relations entre les différents protagonistes sont de la partie, elles ne sont que trop rarement mises en scène et finalement assez ingrates compte tenu de l’époque traitée qui aurait pu afficher une plus grande dramatisation de l’ensemble.

Construire sa légende

Sélectionnez votre région de départ et sillonnez les routes du Japon, au grès des rencontres
Sélectionnez votre région de départ et sillonnez les routes du Japon, au grès des rencontres

Outre un mode multi que je n’ai pu tester faute de joueurs avant la sortie officielle, un mode spécial permet de créer ses propres guerriers via un éditeur de personnage assez complet (bon, ce n’est pas les Sims non plus hein) pour qui nous pourrons choisir un style de combat (et les coups spéciaux allant avec) ainsi que différentes pièces armures récoltées lors du mode principal. Cet avatar est utilisable dans le mode libre (les missions déjà complétées dans le mode principal), mais surtout dans un mode Légende qui nous permettra, tel un Ronin, de parcourir le Japon sur une carte, de faire des rencontres amicales ou ennemies, débloquer des alliés et conquérir le pays. Les rencontres et événements variant tout au long de la journée, passer du temps dans une échoppe pour améliorer ses armes fera s’écouler le temps et de nouveaux événements pourront apparaître, le plus souvent des batailles. Néanmoins, il vous sera possible de choisir des “voies” à suivre, influant sur le déroulement de votre histoire et surtout des rencontres, suivant que vous suiviez la voie du guerrier, du marchand ou une autre parmi les différentes combinaisons disponibles. On prend alors plaisir à débloquer des armes pendant les rixes, chacune étant sertie d’une ou plusieurs gemmes améliorant une statistique de son porteur, tout comme dans le mode principal.

L'éditeur de personnage est assez complet et s'enrichi au fil de vos aventures
L’éditeur de personnage est assez complet et s’enrichi au fil de vos aventures

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

Si visuellement, Samurai Warriors 4 ne casse pas 3 pattes à un dragon, force est de constater que cette version Playstation 4 tient ses promesses en terme d’affichage et de fluidité. Une véritable sensation de puissance se dégage des différents protagonistes et si la narration est à mon sens trop exclusive pour permettre de rentrer dans l’Histoire, elle donne envie de se renseigner sur l’époque utilisée et les différents conflits de cette ère troublée. On rentre comme dans du beurre dans les troupes ennemies, les techniques affluent régulièrement, un grand nombre de capitaines et généraux corsent chaque zone, leur défaite permettant à notre camps de progresser avant de mettre en déroute l’inévitable boss du niveau. Le fait d’incarner tour à tour alliés et ennemis permet de cerner leurs objectifs et motivations, évitant un écueil manichéen primaire tout en profitant de nouveaux mouvements de combats. Si jusqu’ici le style de jeu me laissait de marbre, j’ai pris un grand plaisir à parcourir ce Samurai Warriors 4 !

Y’a bon!

  • Le nombre d’ennemis à l’écran
  • La création de personnage
  • Fluide
  • Les différents scénarii pour autant de points de vue

Beuargh!

  • Forcément répétitif
  • Un aspect historique touffu
  • Les décors toujours sommaires en général

L’info en +

L’ère Sengoku

L’époque Sengoku, littéralement l’ère des provinces en guerre, est une époque de turbulences sociales, d’intrigues politiques, et de conflits militaires quasi-constants qui s’étend du milieu du XVe siècle à la fin du XVIe siècle au Japon.

Bien que le shogunat d’Ashikaga ait maintenu la structure du bakufu de Kamakura et ait institué un gouvernement guerrier basé sur les mêmes droits économiques et sociaux et les engagements établis par les Hōjō avec le Goseibai Shikimoku en 1232, il n’a pas réussi à gagner la confiance de nombreux seigneurs, particulièrement ceux dont les domaines étaient loin de Kyōto.

Alors que le commerce avec la Chine augmente, l’utilisation de l’argent se développe quand apparaissent des marchés et des villes commerciales. Ceci, combiné avec le développement de l’agriculture et de l’artisanat, génère l’envie d’une plus grande autonomie locale à tous les niveaux de la hiérarchie sociale.

Dès le début du XVe siècle, la douleur et la misère provoquées par les catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre et la famine servent souvent à déclencher des soulèvements armés de fermiers las d’être trop endettés et de payer trop d’impôts.

(Voir Wikipedia)

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Titiks

Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l'univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.

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2 thoughts on “Samurai Warriors 4 | Test

  1. Une raison de plus pour toi pour avoir la WiiU avec Hyrule Warriors ; p

  2. Pourquoi aller chercher ailleurs ce qui se trouve déjà sur ma machine ? :p
    Je partais pas du tout convaincu par ce Samurai Warriors, le genre me laisse en général de marbre, mais celui-ci est épique :p

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