Bienvenue dans « Rétro mais pas trop », votre nouvelle chronique hebdo cuisinée avec amour par PxlBBQ !
Assez régulièrement, on entend parler de « jeux rétro », de ces bons vieux jeux des années début-90, 80, voire 70. Evidemment, on vous parle aussi majoritairement des jeux d’aujourd’hui, à juste titre. Et entre les deux, alors ? Le jeu vidéo était-il mort, perdu dans le trou noir d’une galaxie lointaine insoupçonnée de l’homme ? Certainement pas ! Vous avez d’ailleurs certainement connu les cinquième et sixième générations, qui ont respectivement apporté au monde les PS1/Saturn/N64 et les PS2/Dreamcast/Xbox/Gamecube ! Rétro mais pas trop vous proposera de revenir sur les jeux discrets-mais-attachants de cette époque bénite ! Point de Metal Gear Solid, de Mario Kart ou de Shenmue ici, mais plutôt…les jeux de la rédac, qui ont bercé notre enfance/adolescence. Sortez les trompettes et les mouchoirs !
Le deuxième épisode de cette nouvelle rubrique concernera un jeu qui nous parle de strip-teaseuses, de Honduras et de tour du monde. Bienvenue dans « Rétro mais pas trop », aujourd’hui on vous parle de Runaway : a Road Adventure !
LE CONCEPT
Runaway : A Road Adventure, développé par Pendulo Studios (hashtag coeur hashtag amour hashtag merci d’exister) et sorti sur PC en 2003, puis sur iOS en 2013, est un jeu d’AVENTURE, oui, la VRAIE aventure, celle en Point n’ Click, qui vous place dans la peau de Brian, brillant étudiant qui, après avoir malheureusement percuté la belle Gina, va lui venir en aide aux quatre coins du globe. Le but du jeu : résoudre des énigmes tordues afin de se sortir de toutes sortes de situations inimaginables! Ça a l’air génial, vous dites ? Bien vu, ça l’est !
Attendez vous à traverser des paysages qui vous marqueront à vie, et je ne vous parle même pas des personnages, rivalisant même parfois avec les protagonistes de Monkey Island (si si).
LE BBQ DE PROUST
Runaway, c’est avant tout deux protagonistes, et quels protagonistes… Brian, l’étudiant coincé, s’en va rendre un bouquin dans la bibliothèque, quand il percute la sulfureuse Gina, strip-teaseuse et visiblement en proie à quelques soucis à base de mafieux. Elle lui explique que son père lui a confié un mystérieux crucifix avant de mourir et c’est ce brave homme, trop bon trop con, comme on dit, qui va lui venir en aide afin de percer les secrets de l’objet et surtout, de la débarrasser de ces mystérieux abrutis.
J’aurais un peu de mal à vous mettre une phase de gameplay sans vous spoiler, alors je vous fais part du trailer. Rien que la musique me fait frissonner… c’est dingue ce que ce jeu a pu me marquer.
Comme vous pouvez le voir, le tout est très coloré, les environnements sont excessivement variés et vous rencontrerez des dingues, allant du trio de drags queens au mafiosi en passant par la chercheuse en laboratoire latino totalement barge (mention spéciale au Professeur Olivaw et son « Piedras Negras au Honduras » qui en a hanté plus d’un). Les énigmes possèdent tout de même une certaine logique, contrairement à d’autres jeux où s’en sortir révèle d’un déficit mental grave. Par exemple, se servir d’une bombe aérosol et d’un briquet pour déclencher l’alarme incendie, c’est plausible, voyez !
Au niveau du gameplay, les point n’ click peuvent parfois se différencier légèrement par une interface plus ou moins agréable à prendre en main. Runaway fait heureusement partie du haut du panier. Ainsi, inventaire toujours sous la main, vous pouvez double cliquer pour vous téléporter plutôt que de traverser une pièce en marchant, ce qui, croyez moi, va vous être fort utile.
Runaway est une aventure qui vous marquera à coup sûr. De part ses décors dépaysants mais surtout ses personnages hauts en couleur, vous vous souviendrez pendant de longues années de certaines répliques, certains moments, certaines énigmes qui fleurent bon le Lucas Arts. Sachez que deux suites sont disponibles et qu’aucune n’est à délaisser, elles sont toutes au même niveau que ce premier opus.
Je ne vois aucun élément sur lequel pester dans ce jeu, tout y est parfait, et je le classerais volontiers en haut du podium de mes jeux favoris.
Un petit conseil, la trilogie est à 10 euros sur Amazon… Foncez. N’hésitez VRAIMENT pas, vous m’en direz des nouvelles.
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