Parmi les titres présentés par Square-Enix, The DioField Chronicle avait tout du petit projet de cœur issu d’une autre époque. Sous ses airs de Tactical RPG classique et déjà-vu, il semble y avoir de quoi nous intéresser.
Je vous avoue avoir presque totalement raté les annonces tournant autour de c e jeu. Assez discret, profitant de très jolis Artworks hélas devenus assez courant ces dernières années, The DioField Chronicle a tout du projet banal maintes fois décliné sur consoles. On a pu jouer quelques heures à la démo, et si on se retrouve bien en face d’un titre au contexte des plus rabâché (des pays en guerre pour une ressource, un empire maléfique doué de technologie, des mercenaires au grand cœur…), le système de jeu propose quelques nouveautés à même de ramener le genre quelque peu à la mode.
On le sait, et moi le premier, les Tactical RPG sont des jeux d’une grande richesse, avec une masse de systèmes et de sous-systèmes complexes qui étirent la durée de chaque affrontement. The DioField Chronicle dynamise quelque peu ses combats en proposant quelque chose qui se rapproche de la pause active. Dès que vos unités – qui peuvent se déplacer à l’envie sur la zone de combat – entrent dans le périmètre d’un ennemi, ils vont attaquer automatiquement et en temps réel. La pause s’effectue si vous désirez indiquer une action précise à vos personnages, comme initier un déplacement (qui peut-être groupé, un peu comme dans un STR), ou une action spéciale. Ces compétences sont donc dépendantes d’un cooldown, et il est intéressant de noter que vous pouvez prendre un ennemi en tenaille pour augmenter les dégâts infligés.
Comme vous visualisez aussi les AOE (zones d’effets) des attaques de zones ennemies, vous pouvez réagir en conséquence en vous déplaçant ou en interrompant l’adversaire. Pour cela, vous allez diriger une équipe de 4 personnages sur le champ de bataille, mais vous pouvez également lier à chaque personnage actif un allié de soutien parmi les autres héros afin de bénéficier également de ses compétences. Chaque personnage dispose d’une classe (chevalier, mage, tireur d’élite, assassin, cavalier…) qui lui octroie des compétences spécifiques. Enfin, une jauge spéciale se remplit à chaque ennemi vaincu, vous permettant d’invoquer un Art suprême, qui prend dans cette démo la forme du bien connu dragon Bahamut, venant détruire tout ce qui se situe dans une large zone.
Comme tout Tactical, vous allez avoir accès à une base d’opérations contenant tout ce qu’il faut pour améliorer vos personnages, accéder aux missions annexes en tant que mercenaire et faire vos achats avant de passer aux briefings des missions principales. Celles-ci disposent de conditions de victoires strictes, mais aussi annexes, qui vous permettent de débloquer des récompenses supplémentaires.
Doté d’un doublage anglais et japonais, ainsi que de bonnes compositions musicales, The DioField Chronicles se distingue par sa direction artistique, jolie mais qui donne encore l’impression d’avoir affaire à des poupées vivantes. un parti-pris que chacun jugera à sa manière, mais qui pour ma part ne m’a absolument pas dérangé.
Le jeu étant assez narratif, et la situation en combat pouvant évoluer (avec l’apparition d’un nouvel ennemi ou un événement inattendu souligné par une cinématique, et de nombreux dialogues pendant les affrontements), je dois bien avouer que le rythme est soutenu et ne souffre pas du mal classique du T-RPG, grâce au mélange µavec le genre du STR.
The DioField Chronicle
En bref
La démo qui est maintenant disponible sur la plupart des plateformes vous donnera une bonne idée du gameplay, néanmoins, il est possible que ce titre se révèle être un petit bonbon agréable pour les fans du genre chez Square-Enix, mais qui devra faire ses preuves sur la longueur.
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