Metro Redux
- Développeurs 4A Games
- Editeur Deep Silver
- Type FPS anxiogène
- Support PC, Xbox One, PS4
- Sortie 28/08/2014
Dans le même genre :
- RER 2022
- Thalys First Fat
- Et plein de FPS, pleiiiiiin
Metro Redux, les aventures d’un homme qui aimait les longs tunnels sombres et mal odorants, mais aussi qui n’aimait pas trop les ampoules. En dehors de ça, il s’agit surtout d’une compilation en mode remasterisation des deux “Metro” et de leurs DLCs respectifs. C’est à la mode vous savez de ressortir les gloires passées sur les nouveaux supports, avec un petit dépoussiérage généralement, et souvent exclusivement, esthétique. Metro Redux ne déroge pas à la règle mais revoit tout de même un peu son gameplay afin de l’améliorer. Pas de quoi les racheter si vous avez déjà fait Metro 2033 et Metro Last Light, mais pour ceux voulant découvrir la licence dans de bonnes conditions, c’est pas une mauvaise idée.
Pour ceux ayant raté la rame de 2010, Metro 2033 (mais aussi sa suite Metro Last Light) vous envoie à Moscou où la surface est devenue tout simplement inhabitable suite à un conflit s’étant “terminé” à l’attaque nucléaire. Les survivants se sont protégés dans les souterrains du métro et très vite des factions idéologiques se sont formées (Communistes, néo-nazis,…). La paix n’est pas à l’ordre du jour, vous l’aurez compris. A ce beau monde s’ajoutent des mutants plus que dangereux, et hiérarchiquement au-dessus de tout cela il y a les “Sombres”. Ces étranges créatures gigantesques ont le don de vous bouffer le psyché et de vous tuer.
Moi qui demande à corps et à cris de la couleur, des arcs-en-ciel et des cacas de licornes, je ne suis pas vraiment à ma place. Et pourtant, il y a dans Metro 2033 et Last light un univers tellement captivant que l’on s’enfonce sans se forcer dans cette ambiance claustrophobe, dangereuse et étrange. Le jeu est immersif, pousse avec plaisir à se la jouer fine et discret. Même si l’IA, loin d’être parfaite, vous fera changer vos plans sans que ce soit votre faute. On doit aussi jouer avec les passages où votre masque à gaz vous stressera davantage. Si vous vous retrouvez sans recharge de masque, c’est l’asphyxie, lente et douloureuse. A cela s’ajoute une boussole pour vous diriger et une lampe pour vous guider, lampe qui n’a pas la batterie infinie comme dans pas mal de jeux.
Un Metro à ne pas louper
Si vous êtes en train de lire cet article ce n’est pas pour savoir ce que valent les jeux déjà sortis et connus, leurs qualités d’époque sont toujours bien là, je vous rassure. Non, si vous êtes là, c’est pour savoir si ce remaster est si évident.
Tout d’abord, il faut savoir que les différences se remarquent surtout sur Metro 2033 plus que Metro Last Light, qui, lui, n’a qu’un an d’âge. Ce qui marque avant tout, ce sont les lumières, les couleurs et effets de particules qui sont ici vraiment bien réussis et ajoutent clairement à l’ambiance. Bon par contre, pour ce qui est des modèles 3D ce n’est pas la joie, ils n’ont presque pas évolué et il ne vaut mieux pas trop s’attarder sur eux. Le moteur reste plus que raisonnable bien entendu et ce remaster HD est plus qu’honnête, mais il n’est pas au point de nous mettre la gifle de laquelle on ne se relève pas.
Bon par contre niveau gameplay là on a la totale. Tout d’abord tous les patchs et DLC sont inclus directement dans le titre, le célèbre mode Ranger y compris (le mode super hardcore sans HUD, pour les vrais qu’ont des poils). On sera content de retrouver l’inventaire en mode Ranger dans Metro Last Light.
De plus Metro Redux vous propose maintenant deux manières de vivre l’aventure, le côté survie ou le côté spartiate. L’un va être bien plus chiche sur les munitions et moyens de vous défendre, l’autre sera tout son contraire sans pour autant transformer le titre en actionner bourrin et bas du front. Si on ajoute à ça tous les modes difficultés, il y a de quoi se faire l’aventure Metro vraiment comme on le sent.
Toujours point de vue changements, des armes de Metro Last Light ont été intégrées à Metro 2033, intéressant mais étrange. Vous pourrez (même devrez) essuyer votre masque à gaz par moment. Ce dernier se couvrant assez vite de crasse, de boue, de sang,… Votre montre vous aidera à connaître votre indice de visibilité. Et enfin des segments de niveaux ont même été ajoutés aux 2 aventures, l’ajout étant tellement bien fait que l’on ne les remarque même pas.
Pas vraiment neuf, metro bien
Oui bon, dans le boulot de remaster, les développeurs ont oublié de rendre les combats moins brouillons, d’enlever certaines phases dispensables et le système d’alertes parfois trop sensible (Metro 2033) et surtout l’I.A toujours un peu limite.
Les jeux n’en sont pas moins bons et appréciables, mais je doute sérieusement que si vous vous les êtes déjà fait vous les referez vu le manque de plus-value assez faible pour ce public.
Ok, en tant que joueurs des premières versions (sur PC) vous pouvez vous les procurer pour -50% au final, mais est-ce suffisant ? J’en doute.
Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!
Si Metro Redux s’en sort beaucoup mieux que bon nombre de remaster HD, il est évident que cela reste assez faible pour convaincre les joueurs de la première heure de repasser à la caisse. Pour ce qui est des autres, ceux ayant hésité à se faire cette aventure prenante, là par contre on se retrouve devant un jeu qui n’a pas trop à rougir (surtout sur consoles) face aux productions actuelles en matière de FPS. 40 euros pour une bonne trentaine d’heures de jeux superbement immersives, c’est une offre à ne clairement pas louper.
Y’a bon!
- Deux jeux pour même pas le prix d’un
- Une aventure toujours aussi immersive
- De nouveaux effets bien chatoyants
Beuargh!
- Pas de quoi repasser à la caisse pour ceux les ayant déjà faits
- Encore quelques soucis de gameplay provenant des originaux
- Les modèles 3D pas tous au niveau d’un remaster
La désinfo en +
Quel est le sexe du Metro?
Masculin (le métro) et probablement très très gros mais il faut aller regarder dessous et ça c’est très très dangereux