A la suite du test de Neofeud, nous avons poussé notre curiosité à propos du background très critique du jeu jusqu’à son maximum en posant quelques questions au développeur du jeu : Christian Milleralias Silver Spook Games. Une interview très complète qui montre que l’auteur est bien passionné par son bébé, mais n’a surtout pas sa langue dans sa poche !

Q.P.: Quand avez-vous su que vous deviez créer un jeu comme Neofeud? Quel a été votre déclic, votre inspiration?

Neofeud Silver Spooky Games Steam Christian MillerC.M.: L’idée que l’on se fait d’Hawaï, en grande partie grâce à l’industrie du tourisme, est celle d’une carte postale paradisiaque. Mais laissez-moi vous dire que la vie n’est pas toujours rose et ensoleillée pour les personnes qui y vivent. Je suis né et ai grandi à Hawaï, dans le quartier de Kalihi, qui est l’équivalent d’un ghetto hawaïen. La plupart des gens de mon voisinage n’étaient pas blancs et beaucoup étaient des immigrés. Les copains que j’avais dans le quartier vivaient à plus de dix dans une maison, mangeaient du porc, des haricots et du riz régulièrement. Nos jeux consistaient à courir à pieds nus dans les bois, à faire des « batailles de cailloux » où l’on se lançait des pierres – nous n’avions pas les moyens de nous acheter des ballons.

Mais un lundi, mon père nous a fait monter, mon frère et moi, dans une vieille Toyota rouillée et nous a conduits dans une école catholique, la seule où l’on pouvait se permettre d’aller puisque mon père y enseignait. J’étais le grand gamin hawaïen brun parmi les riches Blancs et Asiatiques; je portais de vieilles chaussures, ce pourquoi on se moquait de moi et m’isolait. Les « batailles de cailloux » étaient un concept étranger pour eux : en fait, la balle au prisonnier a été proscrite à un moment pour éviter les poursuites judiciaires. Le fait de se prendre ces inégalités en plein visage tous les jours, c’était comme vivre dans deux mondes. Je me sentais comme impuissant.

Les jeux vidéo étaient une échappatoire pour moi, à la maison. Dans les jeux, je pouvais tout contrôler.

Après l’université, j’ai été professeur de sciences, technologie, ingénierie et mathématiques pour un programme extra-scolaire visant les élèves en difficultés dans cette matière. J’ai coaché des équipes pour LEGO et VEX Robotics (ndlr. des challenges et concours de robotique et ingénierie, sciences, …), ai enseigné aux enfants les maths et l’ingénierie à travers le développement de jeux, et une variété d’autres sujets dans cette branche. C’était un travail incroyable, mais difficile. Il s’agissait d’enfants vivant dans d’horribles conditions : beaucoup avec des parents emprisonnés ou sous l’emprise des drogues; d’autres étaient des sans-abri, vivaient dans des vans, quelques uns étaient même battus dans la rue parce qu’ils dormaient sur le trottoir. Je me souviens leur avoir demandé de rapporter des choses simples comme des papiers de permission, et certains m’ont dit: « M. Chris, je ne vois pas mes parents, ils travaillent toute la journée. » Donc il y avait des enfants dont les parents avaient deux jobs ou plus, mais ils n’avaient tout de même pas de toit. Quant à moi, professeur à Honolulu avec ma femme et deux enfants? On n’était en fait qu’à un pas de devenir des sans-abris.

Selon moi, la dystopie cyberpunk est déjà là. C’est juste que la société humaine est très douée pour camoufler toutes ces parties dystopiques.

Le monde de Neofeud, où vous trouvez l’équivalent du Château de Versailles flottant littéralement au-dessus d’un interminable croisement entre un bidonville de Los Angeles, un quartier pauvre mexicain et une méga-décharge, c’est comme prendre mes propres expériences et monter leur niveau au-delà du maximum. C’est un monde où les marginaux (les robots et les chimères mi-humaines) doivent passer un « test de conscience » pour seulement être considérés comme une personne, et sont aisément jetés, disparaissent, ou sont utilisés comme des esclaves limités au travail ou pour soutenir un complexe prison-industriel. Ces personnages et événements sont tous basés sur mes propres expériences, et sont bien moins fictionnels que quiconque l’imaginerait. Neofeud, je l’espère, ne divertit pas simplement : il fait également réfléchir au monde dans lequel on est et dans quelle direction on pourrait bien aller. Neuromancer, le travail cyberpunk précurseur de William Gibson, était fondamentalement une réaction de mise en garde face au ralentissement économique, à la mentalité « la cupidité c’est bien », aux inégalités naissantes et au caractère désolé du début des années 80. La meilleure des sciences-fictions enseigne quelque chose de fondamental à propos du présent, à mon avis.

Vouliez-vous développer Neofeud dans le but de critiquer le monde dans lequel vous vivez, pour que les gens prennent conscience de ces « faux paradis parfaits »?

Oui, exactement. Comme je l’ai dit, Hawaï est un très bel endroit, mais à cause du tourisme dominant sur les îles, il y avait toujours ce besoin de grimer les aspects déplaisants. Pour prétendre que tout est beau et idyllique dans notre « Eden tropical », même si ce n’est pas le cas; parce qu’on veut juste que les vacanciers débarquent, dépensent leur argent, puis « Mahalo, revenez l’année prochaine!« . Tout comme le roi Warren, la plus puissante tête couronnée de la néoféodalité de Neofeud le dit : « Il n’y a pas de défaut au paradis. »

Mais en vérité, la pauvreté existe. Il y a des problèmes de drogue. On compte la plus grande population de sans-abri du pays. Nous avons des natifs hawaïens et une culture horriblement oppressés. Il y a beaucoup de gens qui luttent pour s’en sortir, qui ont plusieurs emplois et finissent toujours par sombrer, ici. Le coût de la vie est similaire à celui des grandes villes des U.S.A. comme Los Angeles ou New York, mais le salaire est moindre, en moyenne. Enfin, il y a cette inégalité massive qu’est le racisme.

Je pense que c’est pour cela que je me suis dirigé vers le cyberpunk. J’aimais l’excellente qualité d’écriture, le côté « cyborgs en trenchcoat ». Mais je pense aussi m’être identifié à l’attitude du genre : la rage débridée. Beaucoup d’œuvres de sci-fi sont déconnectées de la réalité et mises en vedette, avec des soldats militaires balèzes qui explorent et colonisent le cosmos, chopent la fille, … et décrivent à quel point « Le stupéfiant monde du Futur est incroyable! » Mais le cyberpunk était un doigt d’honneur à la civilisation. C’était à 99% le chien errant qui finit par faire le trottoir avec d’autres minettes dans le cyberespace, dans un monde de criminels qui travaillent pour de plus grandes méga-corporations du monde de la pègre.

Ça représentait le dégoût envers le fonctionnement du monde avec ses fortunes ridicules et son incroyable pauvreté, et sans faux-semblant. On ne transformait pas le monde en carte postale, on nous renvoyait la réalité en pleine face, comme si on disait « SI, il y a des défauts au paradis! »

Selon les noms parodiques des personnages hauts placés du jeu, référant à des personnalités puissantes comme Angela Merkel, les familles Clinton et Bush, … Aviez-vous l’intention d’étendre les critiques dissimulées dans l’histoire de Neofeud au monde entier?

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Mme Merkel à la sauce Neofeudienne

Il y a en effet des noms de personnages semblables à des familles puissantes et des personnalités du monde actuel (Clington, Busch, Koch, …), mais ce n’est pas dans le but de critiquer ces personnes ou familles en particulier. Il s’agit en fait de mettre en lumière le système mondial que produisent ces familles puissantes et ridiculement riches, ainsi que ces « roturiers » de plus en plus pauvres (la moitié de l’Amérique vit sous le seuil de pauvreté).

Neofeud tire beaucoup son inspiration de Game of Thrones. Si ça ne vous dit rien, Game of Thrones prend place dans une version fantastique du Moyen-Âge, un monde peuplé par les seigneurs féodaux et leurs vassaux. Si vous étiez nés roturier à cette époque, vous auriez eu une vie relativement courte, faisant un travail éreintant pour quelqu’un d’autre, et auriez eu de grandes chances de mourir dans une guerre pour tel ou tel noble. Dans GoT, les lords et ladies passent le plus clair de leur temps à conspirer et essayent de se poignarder les uns les autres dans le dos pour « élever leur dynastie » et monter sur le Trône de Fer. C’est un monde d’extrême inégalité avec à son sommet beaucoup de nobles surpuissants assoiffés d’encore plus de pouvoir.

Ainsi dans Neofeud, j’ai choisi le monde moderne où se trouvent cinq hommes qui possèdent autant de richesse que 50% de la planète, où des sommes colossales d’argent sont déversées dans un gouvernement soi-disant démocratique par des milliardaires, des inégalités sidérantes et ce, tout en ayant en même temps des robots qui ont vaincu les Humains au point d’être déployés partout, depuis les soins pour personnes âgées jusqu’aux forces de l’ordre. Et ensuite, je me suis demandé: « Que se passerait-il si ça continuait ainsi?« 

Dans Neofeud, « Liberté, Égalité, Fraternité » c’est du vent. La démocratie, les droits des travailleurs, les Droits de l’Homme, tout ce pourquoi on s’est battu durement les siècles précédents a disparu. La société ne fait pas qu’influencer le gouvernement, ils sont plutôt un seul et même « État Municipal ». Les PDG et les Présidents sont la même personne. Ils sont rois et reines – dans la royauté féodale – servis par des « chevaliers » correspondants aux cadres, avocats, politiciens, agents immobiliers, généraux militaires – ces rares 10% de la population qui ont toujours une profession du moment qu’ils prêtent allégeance et font tout ce que leurs Lords et Ladies disent.

Il y a techniquement une liberté d’expression, mais dire ou faire quelque chose contre le Pouvoir résulte à une décapitation (figurative ou littérale). La royauté vit dans le luxe, dans des châteaux flottants, parés d’or. Elle jouit de fêtes aussi extravagantes qu’interminables, de parcours de golf volants; tandis qu’en-dessous se développent les bas quartiers, venant essentiellement des restes de ce qu’étaient auparavant des villes terrestres délabrées qui s’effondrent. Des villages de tentes pour les sans-abri et l’ombre toujours croissante des favelas et bidonvilles regroupés en décharges de la taille de l’Everest.

L’élite néofeodale est en route pour produire des machines sensibles intelligentes dans le but de créer des serviteurs, des domestiques, des soldats et des génies scientifiques qui découvriront comment guérir le cancer ou inventer la téléportation ou de meilleures armes pour détruire les dynasties ennemies.

Test Neofeud Silver Spooky Games Steam 2
« Des villages de tentes pour les sans-abri et l’ombre toujours croissante des favelas et bidonvilles regroupés en décharges de la taille de l’Everest. »

Mais que va-t-il arriver au iServant 7, quand le iServant 8 sortira? En regard de ce qui arrive avec nos smartphones et d’autres technologies, on se débarrasse de ces entités sensibles dans des décharges géantes, dans un premier temps. Ces machines, qui survivent dans ces « bidonvilles terrestres » appartiennent à un groupe de marginaux, tout comme les Noirs aux U.S.A., les Maghrébins en Europe, les immigrants, les réfugiés, … Personne ne veut les embaucher. Ils sont rassemblés dans les prisons sur des fausses accusations de trafic de drogues, sont tués par la police sans aucune raison (une fois encore comme les Noirs en Amérique). La plupart finissent dans le crime ou la drogue sans aucune autre échappatoire.

D’un certain point de vue, Neofeud est le descendant spirituel de Game of Thrones et Blade Runner, mais d’autre part, il pourrait simplement être une version plus extrême de notre réalité et possiblement de notre futur si nous n’agissons pas prudemment.

Comment expliquez-vous vos choix en ce qui concerne les graphismes et la bande son?

J’ai moi-même réalisé l’écriture, les visuels, la bande son, … J’aime plaisanter sur ce fait en disant qu’un développeur solitaire est un peu l’image publique de la schizophrénie : un coup, je porte la « casquette d’artiste » et je travaille de manière originale sur ma toile numérique. La minute suivante, je porte mon t-shirt Metallica et je bois mon Mountain Dew Code Red (ndlr. une boisson énergisante canadienne) et je programme du C# ou du JavaScript à 2h du matin, les yeux à moitié fermés et privé de sommeil. Ensuite je mets mes gants blancs de chef d’orchestre et je me la joue Hans Zimmer pour composer mes soundtracks. C’est vraiment étrange, et chaotique, en fait !

Plus sérieusement cela dit, certains objectifs spécifiques pour Neofeud étaient:

  1. une approche visuelle et stylisée de la science-fiction/du cyberpunk,
  2. une histoire originale et percutante,
  3. et des personnages que tu aimes, que tu détestes, et à propos desquels tu as hâte d’en apprendre plus lors de ta prochaine partie.

Je voulais que n’importe quelle scène dans mon jeu soit reconnue instantanément, comme: « Oh, ça vient sûrement de ce jeu, Neofeud », plutôt que « Ca pourrait être ce jeu de science-fiction, ou alors ce film d’action-là, ou cette nouvelle graphique cyberpunk là, … »

Je suis un grand fan de Ridley Scott, et Neofeud contient évidemment un peu de l’ADN de Blade Runner. Mais en même temps, je pense que c’est le génie cinématographique de M. Scott, son regard novateur dans ce tout nouveau style visuel – en plus d’avoir totalement compris la dimension percutante d’un scénario et la qualité des personnages – qui ont fait que Blade Runner passe haut la main le test du « meilleur film », selon mon avis.

Comment voyez-vous votre futur dans l’industrie vidéoludique? Vous vous imaginez avec d’autres jeux comme Neofeud?

Je pense évidemment que le futur est plus beau aujourd’hui que jamais. Je joue aux jeux video depuis que j’ai environ 4 ans, quand j’ai reçu ma première Nintendo. J’ai terminé Mario en jouant pendant 18h (j’avais école le lendemain et mes parents n’étaient pas très contents). J’ai aussi été vite impliqué dans le développement de jeux en travaillant sur des mods de Half Life 1 et Unreal Tournament à la fin des années 90 (oui, je suis super vieux!).

J’ai brièvement travaillé pour des compagnies de jeux ici à Hawaï, même si on travaillait principalement sur des jeux pour mobiles vers 2008, et l’un des jeux était en fait une meilleure version du Solitaire que l’on pouvait trouver dans la section « accessoires » de tous les PC Windows. Ainsi, je veux dire que c’était une très bonne expérience de travailler dans le développement, mais il n’y a que dans cette mesure que vous pouvez user de votre créativité dans ce genre de situation et une équipe plus grande, en contrat pour des projets encore plus massifs.

Arrivé à un certain point, il y a eu des restrictions et j’ai dû me retirer de l’enseignement. Je me suis dit à moi-même: « Chris, tu as 30 ans, tu as fait des jeux pendant presque 20 ans, tu te dois bien de faire le grand plongeon et d’essayer de créer ta propre entreprise de jeux indépendants. »

Quoi qu’il en soit, j’ai dû conclure un marché avec mes parent s: je retournais habiter avec eux pendant un an et demi, le temps de sortir le premier jeu. A cette époque, je travaillais aussi avec ces enfants défavorisés à qui j’enseignais l’ingénierie en journée; puis j’écrivais, je programmais, je schématisais et je travaillais comme un fou sur Neofeud les 12 heures restantes de la journée. C’était une masse de travail folle, mais j’en avais parlé avec mon épouse et nous avions tous deux décidé que je devais donner tout ce que j’avais pour le développement de jeux, plutôt que d’arriver à 50 ans à faire de la programmation d’algorithmes de commerce pour une grande banque, à probablement me détester et me demander: « Hm, et si j’avais tenté d’ouvrir ma boîte de jeux vidéo…« 

Dans les années 90, et même en 2000, il n’y avait presque aucun moyen pour moi de faire Neofeud. Les possibilités pour les indépendants, avec tellement d’options de distribution en ligne et des plateformes de marketing puissantes comme les réseaux sociaux, … qui ont nivelé les terrains de jeu, ont seulement pris de l’essor durant la dernière dizaine d’années ou moins. J’ai lu récemment que Player Unknown’s Battlegrounds, qui n’est aucunement un jeu ayant nécessité un gros budget ou une grande promotion, détient maintenant le record de parties simultanées sur Steam. Les jeux indépendants comme Night in the Woods, Undertale, West of Loathing faits la plupart du temps par de petits studios, parfois par une seule personne comme Neofeud, sont ceux qui obtiennent le plus de reconnaissance. C’est quelque chose que l’on n’a jamais vu auparavant, et ça me donne beaucoup d’espoir pour le futur.

Je serais heureux en ayant simplement assez de ventes pour nous payer un toit, manger, m’acheter des nouveaux freins pour ma vieille Toyota rouillée. Le reste, je le garderais pour travailler sur des jeux indés et je soutiendrais d’autres projets. Je pense que c’est quelque chose qui pourrait vraiment arriver pour Silver Spook Games.

Avez-vous un message pour nos lecteurs, afin de les convaincre de découvrir le monde de Neofeud?

La première règle de l’écriture, c’est : « Montre, ne raconte pas. » Cela s’applique peut-être à la vente de jeux haha ! Alors je recommande à tout le monde de jeter un œil à la bande-annonce de Neofeud, de regarder également un morceau d’un let’s play. Si vous aimez les riches histoires d’aventure ou de science-fiction, alors il y a de fortes chances que vous aimiez Neofeud. Je dirais que c’est un jeu profondément personnel, et c’était vraiment un travail passionné.

Neofeud Silver Spooky Games Steam RobotLes personnages de Neofeud, des pauvres robots jusqu’aux travailleurs sociaux surmenés, et même le 0.1% de royauté : ce sont tous une partie de mon reflet et des personnes qui m’entourent, à travers le prisme de la science-fiction. Neofeud consistait à donner une voix à ces histoires d’enfants qui courent à pieds nus dans les bois, qui se jettent des pierres pour jouer parce que c’était tout ce qu’ils pouvaient faire. A ces adolescents sans parents avec qui j’ai travaillé, qui pensent que leurs seules options de vie étaient le trafic de drogues ou la prostitution. A ce nombre immense de personnes qui cumulent plusieurs emplois continuellement, qui vivent dans une studio microscopique ou qui n’ont même pas de logement, alors qu’il y a au bout de la rue des gens qui n’ont même pas eu à travailler un seul jour dans leur vie et qui vivent dans des manoirs luxueux. Peut-être que vous ne connaissez pas ces gens, mais si vous avez dû un jour lutter, que vous vous êtes senti désespérés, bloqués dans un système qui semblait dysfonctionner et qui vous vouait à l’échec, alors il est fort probable que Neofeud fasse écho chez vous.

 

Voltaire a un jour dit cette phrase très connue: « L’optimisme est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal.« 

Neofeud, c’est retirer toute cette façade de la réalité pour révéler la misère, la dystopie cachée sous les grimages, les maux, et le reste.

 

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Prof de français excentrique le jour, gameuse la nuit, Queen Potato soumet les jeux vidéo à sa botte pendant des live streams endiablés. Sauf les survival horror. Ceux-là sont encore des espèces qui lui donnent du fil à retordre.

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