Si vous avez suivi la conférence E3 2017 de Microsoft, Dragon Ball FighterZ a sans doute été l’une des grosses claques que vous vous êtes pris en pleine face. Avec un rendu proche de celui du dessin animé, Bandai Namco avait fait forte impression. Du coup, quand on nous a demandé si on voulait aller jouer au jeu pendant la gamescom, on a dit oui, sans hésiter une seule seconde.
La bonne nouvelle, c’est que les trailers sortis jusqu’à présents reflètent la réalité du jeu, manette en mains. On ne s’est pas fait bullshiter. Chaque coup a une patate totalement dingue et jamais un jeu Dragon Ball n’a si bien reflété la fureur de la série. Clairement, si vous aviez rêvé d’un jeu Dragon Ball pendant votre enfance, il y a de forte chance qu’il s’agisse de celui-ci.
Petit récap’ pour ceux du fond. Dragon Ball FighterZ est un jeu de combat en 2D proposant des rixes en 3 contre 3 (où il est possible d’alterner entre chacun des 3 persos à la volée) développé par le studio Arc System Works. Le roster, composé notamment de Goku, Vegeta, Freezer, Picolo, Trunks, C-16 ou encore C-18 est assez varié et chaque personnage à ses forces et faiblesses conférant à l’ensemble un certain équilibre (à première vue évidemment). Prenons l’exemple de Krillin : bien qu’il ait quelques attaques spéciales qui entament bien la barre de vie de l’adversaire, il n’est pas le personnage qui met les patates les plus puissantes (même s’il est l’humain le plus puissant, il n’est pas vraiment de taille face à un Vegeta). En contrepartie, il peut utiliser une technique spéciale avec laquelle il envoie un haricot magique à l’un des deux personnages de son équipe pour le soigner.
Ajoutez à cela le fait que c’est très beau à regarder et pas trop difficile à jouer, et vous obtenez un jeu vraiment chouette qui respecte l’ADN de Dragon Ball.
Parmi les annonces précédents la session de jeu, un représentant de Bandai Namco a dévoilé l’existence d’un mode solo bénéficiant d’une histoire inédite avec – et là c’est moi qui suppute après avoir vu un court trailer – des clones maléfiques à dézinguer ( de Goku, de Kirlin ou de Vegeta qui sont tout noirs). Autre spécificité intéressante, un mode 3 contre 3 jouable à 6. Comprenez par là que chaque joueur contrôle un personnage au lieu des 3 dans le mode normal.
Autre info : un hub composé de petites îles sera la partie. Vous y verrez les autres joueurs sous la forme de personnages chibi.
Bien que notre session d’un demi-heure ait laissé un arrière goût de trop peu, on en est ressorti avec des étoiles plein les mirettes et un grosse envie de retourner se mettre des tatannes. Pour ça, il faudra attendre soit la bêta fermée mi septembre, soit la sortie du jeu en février 2018 sur PS4, Xbox One et PC.