La gamescom, c’est aussi parfois des rendez-vous inattendus. Cette année, nous avons eu droit à une présentation d’Ace Combat 7 : Skies Unknown par un des membres de l’équipe du projet, qui n’est autre qu’un ancien pilote de l’armée Américaine. Autant vous dire que ça donne une certaine crédibilité à un jeu de simulation de combat aérien.
Avion + Glace = Caillou
Notre présentateur a commencé par nous expliquer que le gros changement de ce Ace Combat 7 est l’effort apporté par l’équipe de développement pour simuler les effets météorologiques tels que la traversée de nuages, le brouillard, les turbulences ou le gel.
Nous avons eu droit à un petit cours d’aérodynamique pour les nuls nous apprenant que de la condensation gelée sur un cockpit aura pour effet de transformer un avion en un gros caillou allant inévitablement vers sa chute. On nous a expliqué que si ce genre de situation commence à être perceptible en vol par un pilote, il faut rapidement essayer de sortir de la zone et descendre pour éviter le gel.
S’en est suivi une petite vidéo pour mettre en images ces nouveaux effets climatiques. La démonstration de passage dans le brouillard était d’ailleurs plutôt bien foutue et stressante. On sentait vraiment la pression de devoir éviter au dernier moment la collision avec des obstacles comme une bonne vieille montagne faisant son apparition en dernière minute.
Vous pouvez voir ci-dessous la vidéo commentée qui nous a été montrée.
Le pilote c’est toi
Après cette petite présentation théorique, on nous a proposé d’essayer le jeu en VR ou en mode classique. J’ai opté pour l’expérience VR me demandant si ça allait être agréable ou une pure torture.
Je peux vous dire que j’ai été agréablement surpris bien que le rendu soit bien entendu légèrement pixelisé. Je n’ai ressenti aucun malaise et ai même apprécié ma mission au moment où je me suis fait exploser par un missile ennemi. La chute s’est passée en « douceur » et je n’ai pas non plus ressenti de désagrément.
N’étant pas habitué aux jeux de simulation de vol, je pense que le titre se veut tout de même fort orienté arcade ; c’est à dire que les contrôles sont relativement simples. On décolle et puis on ne peut que monter, descendre, tourner ou tirer. Il n’y a pas vraiment de gestion d’ordinateur de bord ou 50.000 boutons et voyants à surveiller.
Bref, le titre risque de plaire aux amateurs de jeux de vol ne désirant pas trop se prendre la tête et tenter une expérience VR assez intéressante. Affaire à suivre en 2018