A choisir entre Forza Motorsport et Forza Horizon, j’irai toujours plus volontiers en direction du second et ce, même si je reconnais toutes les qualités du premier. Pourquoi? Parce que j’aime les sensations arcades que la licence me procure, l’ouverture de plus en plus présente des environnements et surtout son côté coloré, fun, léger. La détente quoi.
Et quoi de mieux pour se détendre que de passer un bon moment au soleil au beau milieu des paysages magnifiques de l’Australie? Pas grand chose, en effet.
Depuis son premier numéro, Forza Horizon a réussi à imposer une marque, un gameplay et un contenu avec lequel peu de jeux sont capables de rivaliser et ce sur tous les points.
Dire que Forza Horizon 3 est la quintessence d’une formule proche de la perfection n’est pas une phrase lâchée avec un flingue sur la tempe, elle vient du cœur. Le seul point que je pourrais reprocher au titre de Playground, c’est son côté bavard dans les premiers moments. Tout ça parce qu’on veut foncer sur le sable, les yeux dans l’eau, mon rêve était si beau.
Oh regarde maman un kangourou! Oh regarde une Lamborghini.
Forza Horizon 3 n’a rien du 2.5 que certains aiment à cracher de par l’interweb mondial. A ceux-là, un point important : l’aire de jeu gigantesque (2 fois plus grande que pour Forza Horizon 2) proposée est encore plus ouverte que jamais. Et c’est là tout ce qu’on demande à la série : nous laisser libres de nous éclater les pneus.
Avec l’Australie, FH3 dépasse un cap dans les sensations qu’il veut proposer et les possibilités offertes aux joueurs. Les paysages sont variés naturellement, apportant avec eux tous les types de conduites (ou presque) auxquels on puisse rêver (4X4, Buggy, Hyper Cars,…). Passer de la forêt tropicale au désert, en passant par les plages, la campagne et la ville. Il n’y a pas beaucoup d’endroit capable de vous offrir un terrain de jeu aussi dépaysant.
Tout ce paysage ne serait rien sans une réalisation aux petits oignons. Forza Horizon 3 ne déroge pas à la règle et nous sert un titre globalement irréprochable (de rare clipping/popping), fluide, stable et qui chatoie la rétine. C’est impressionnant ce qu’ils arrivent à faire cracher à la Xbox One (les fluides, la pluie, etc sont d’une beauté effarante). Lorsque la version PC sera mieux optimisée, cela dépassera davantage le constat.
Pour la forme, vous l’aurez compris, Playground a fait du mieux sur tous les points. Mais ce qui importe vraiment ici c’est de savoir si le contenu tient la route (haha). Le but de ce Forza Horizon 3 est d’installer le festival sur le plus de territoire possible. Car cette fois-ci vous n’êtes pas juste un pilote, vous êtes le patron de Horizon. Vous allez donc devoir découvrir la carte, gagner des fans, des niveaux et de l’argent.
Bien entendu toutes ces nouvelles installations vous proposeront davantage d’épreuves, épreuves qui seront customisables au niveau des règles. Vous êtes libre, puisque vous êtes le boss. Pourquoi être obligé de se taper un seul type de voiture pour une épreuve alors que l’on peut la choisir et faire comme bon nous semble.
Dire que Forza Horizon 3 est la quintessence d’une formule proche de la perfection n’est pas une phrase lâchée avec un flingue sur la tempe
Dans cet esprit, “à la carte”, la communauté ne sera pas en reste, car vous pourrez vous faire plaisir avec les “Défis Collector Personnalisés”, un type d’épreuve qui vous permettra de définir vos tracés et les partager. Evidemment, les “Défis Collector” classiques sont aussi de la partie et vont faire plaisir aux fans de Halo (je ne vous spoilerai rien).
On retrouve du classique avec les radars auxquels on y ajoute des zones de drift et de tremplins, mais aussi du championnat, des courses de rues, des panneaux à renverser, des granges à trouver, les courses improbables contre des bateaux, l’arrivée d’un mode drone jouissif et autres loufoqueries.
On a aussi quelques options pour les avatars avec, entre autres, le recrutement de “drivatars” parmi vos amis qui seront là pour vous épauler dans le mode libre et vous permettront d’engranger encore plus de points.
Jamais, mais vraiment jamais, vous ne soufflerez une seule seconde dans Forza Horizon 3. Et le plus drôle c’est que vous en redemanderez et en musique.
Car la musique est bien entendu toujours de la partie. Vous débloquerez des radios en tant que sponsors. Elles iront de la musique classique, au hip-hop, en passant par l’électro et le rock plus ou moins dur.
On pourra aussi créer une playlist à partir de mp3 que l’on stockera sur OneDrive ou essayer les 14 jours gratuit de “Groove”, le Spotify made in Microsoft.
Pour les joueurs sociaux, sachez que vous en aurez pour votre argent. On s’amusera sur le mode “Aventure en ligne” qui nous imposera des épreuves avec différents modes (Infecté, Capture the flag,…) nous offrant de l’XP comme s’il en pleuvait et ce jusqu’à 12 joueurs.
Vous pourrez aussi vous sentir libre comme Max et partir en “Ballade en Ligne” et créer vous même vos épreuves entre amis.
Mais la cerise sur le gâteau, le p’tit bisou sur le joufflu, c’est la nouvelle possibilité de jouer la campagne solo en coop jusqu’à 4 et, en plus, de bénéficier de tout ce que vous débloquerez à plusieurs dans votre propre progression en solo.
Conclusion
Forza Horizon 3 c’est tout ce que je pouvais rêver d’un nouvel épisode de ma licence de jeu de “ouatures” préférées. Du contenu, de la beauté, du soleil et des traces de freins mais pas dans le slip. Que demander et dire de plus vraiment?
Forza Horizon 3
- Développeurs Microsoft Studios
- Type Vraoum joussif
- Support XBox One, PC
- Sortie 27 Septembre 2016
Y’a bon!
- Le terrain ouvert et fourmillant de détails
- Un contenu plethorique en solo comme en multi
- Techniquement tenant la route et bien plus
Beuargh!
- Version PC gourmande
- Le début très bavard